6 4 fcivRE IX. S COMBÉROIDES.
établit au mois d’Avril,» et* eü.e$ -Testent tendues-jusqu’au
mois d’Octohre.1
èééÊÊêÊ dans les mois d’Aoùt et de Septembre que le thon
y donne avec plus d’abondanee. On llf lèvevalors presque
constamment trois*>fois par jour.
A Cassis on commence la-pêche d u thon en Novembre,
et elle continue jusqu’à la fin de Dé^bmbrev Ge ne peuvent
.guère être qfte, -.golfe qui passent l’hiver
dans les profondeurs.
En Sardaigne,.selon Cetti2, Je thon apparaît-subitement
vers la fin d’Ayril en .quantité immense. Après huit mois
d’absence*, -on. in trouve en,-hiver un- grand^nombre. dans
lgs,partiesl|3s qdusprof ondçs d esg p lfe , -et ,on 'les’-nomme
gelfitani. Çeqkendant il y en a aussi, selon ce%auteur, qui
sont yoyagçptys, et qu’il ..ej’oit veniriitde rO e é a n ^ e jSont les
tonni di Corsa.
É g /S ÿ à là surtout que l’on a* f ^ Jcd>«erva^n-: qu€^ les
m a d ||g |^ s influent l’une sur Tautru,iet que ç,elles.qnon
nomme sous le vent.,nn^efgiypatt -plus tant de j j^ s o n
quand il. s’en, établit sur le yen,t,,par rapport à elljs | | au
cmjtraire-, lorsque Ip^madragues sur le ven£.sont détruites
par un ouragan; ou par quelques espadons* tout-Je poisson
va, à, celles qpjUsont sous- le vent et Augmente, leur.iprqjfe*
On pense même^que .l’état florissant ..où sont aujourd’hui
leçvp^dipgues de Sardaigne yt est, dû. ,à la- décadenc^de
celles jÆEspagne - et de Portugal, où. il y y ù avait .autrefois
di|fcj|pt „•. qui-; ont,. ét ^ a handonné;es^ ,-|^aiê-.:peutIf{4tr@/^t
abaqdonfÂ^, madragues espagnoles a-t-il fait^fieuriri^he^
de Sardaigne, non pas en laissant aller vers ;-cette île un
1. Duhamel, sect. g,,y. 198. —- 2. û,Jltftjr. hat. di Sep-d., t,
CHAP. I I . THONS. 6 5
plûs grand nombre de poissons, mais en les délivrant d’une
concurrence nuisible au débit. En effet, il est reconnu que
les thons fraient dans la mer de Sardaigne comme dans
-celle de^Sifeiley etd’on y trouve souvent de leurs oeufs au
mois'dedVfaiv | (j
,v OrnyprendAeespoissons pendant le*-mois de Mék et-une
grande? pa^tie^ de J uin: m
Ils y sont aussi attirés', comme l’ont remarqué les anciens,
par les '‘gla-nds<','t*dbnt la mer est quelquefois couverte sur
les bords;»? y
? Om estime que-la plupart y arrivent après* avoir longé
les^côtes’ ÉÉI la <Ligurie et de la'Corse-, mais il y en a qui
passent p o u r y-venir directement d’Espagne et de France ,
ce qui en d?autres? termes veut dire qu’on ies>voit arriver
dans plusieurs^directions, les uns-du nord j les autres de
l ’o u e s t ^ h f
; Malgré leur abondance;* malgré la -réputation qu’ils
avaient Mu temps des Romains, là pêche ne s’èn établit
en Sardâignlf dans les- tenips modernes, qu’au commencement
d u ’ dix-septrème^sièeléi^ où un nommé 'Pierre
Porta fit Connaître là marche de ‘ées^poissonîs'et les époques
de leur apparition et de leur, départ. On y construisit
^nondrrn en-était porté à douze eu
î-jylS, dont cinq?, affermées *êh argent, rapportaient à leurs
propriétaires- soixante-quatre mille piàstres> Ees fermiers
désteutres co mptaieht de dfereù maîtréf et rendaient cinq
pour cent du p ro d u i^M ii peut?juger par là ' de l’énomie
valeur de;- ce- genre de récolte et du nombre d’hommes
qu’il doitaeiîtrëteïiir. i i
jj Toutes; ©es madragues sont d’arrivée. La Sardaigne n’en
a qu’une-de retour & Pulla.
8.