LIVRE IX. SffOMBÉROlDHS.
mes différens individus cent vingt-neuf, peut trentè,. ,cent tÉfente-
trois, cent trente-six. Je crois que centtrente-cinqou cent trentersix
est le nombre réel.
L’anus est un fort petit trou, placé à peu près au tiers antérieur
de la longueur totale. Il est sui^i de cent quinze àcen td ix -h u it
petites épines qui, la preittière êxceptéëijs|orteaità peine de la peau,
et ne sont visibles que comme autant de petits pôtetSii La poriscïn SI
filet où l’on n’en sent et n’en voit plus, n’est que du douzième de la
longueur totale.
On n’aperçoit pas d’écailles; toute la^peau semble couverte ,c|àme
lame très-mince d'argent. Laligne latérale est fo rmée de deux tubulures
continues, très-rapprocbées; elle part du haut de la fente des
ouïes, descend assèz rapidement jusqueS au tiers inférieur, qu’elle
suit jusqu’à l'extrémité du filet.
Tout le poisson est argenté et fort éclatant. £Sea nageoires sont
d’un gris jaunâtre. La dorsale a le bord pointillé de noirâtre, et entre
les premiers -rayOtis le noirâtæe fprn» une espèce desui©he. L’iris ;df
l’oeil est doré.
Tl devient assez grand. Nous en avons des individus de-cdeuxpieds
et demi et trois pieds de, longueur. M, Poej nous dit qu’il pèse^us-
qu’à huit livres. ,
Les intestins du trichiure ressemblent beaucoup à-ceux duïépi-
^iSope. Le foie est médiocré ; une vésicule du fiel lùngue et étroite le
'dépasse de moitréf l’estomac est un sac-'charnii, occupant en lon-î
gueur la moitié de celle de l’abdomen. Le pylore s’ouvre à -son^quart
antérieur. Le canal intestinal est entouré à- son origine de vingt-
quatre appendices «oêèâles. D’ailleurs il se rend droit à Fanusl^lè-
meurant partout assez mince. La vessie natatoire est plus large, et
ses parois sont plus minces que dans le lépidope; elle prend les trois
quarts postérieurs de la longueur de l’abdomen.
Qe que î<f squelette du trichiure a de plus extraordinaire, c’est le
dessus de son Crâne informé-des pariétaux et des occipitaux ifflgpé-
rieurs et externes, soudés en une seule masse comme pierreuse1, et
d’une épaisseur proportionnelle dont je ne connais pas d’autre
exemple.
CHÀP. VII. TRICHIURES. m
principaux et l’ethmoïds sont aussi, réunis en
Une seule pièce, qui produit en avant u n e lo |g u e peinte, élargie
au bout pour s’articuler aveç À J f mtermaxüla*rçs. De très-petits
nasaux s’attachent à s é ÿ ^ é s , ®uus ayon^déjà vu'-qûf'îes maxillaires
aux .intermaxillairés. %e rës^tieVos de là tête d'offre pas
des parliculantès*Lien «■em'art^i^^^X^^^ ‘ {
dëtfe L’humeràl est arqüë
en démricè'rcië,1 -ersapàrtie iùférieùré'Tenflée émmàSsùeÆe cubital,
.« élargi et arrondi en'arrière, n’a eit avant qu’une longue apophyse
. étroite, cief qüi donne à son èchancrnre- antirieurè b^ùçoup d’arn-
pdew.'Le radial pst petit et,n’a qu’nn petit,trou rond.
Il y $ ria^ oç p o isso n , noa?me dans le lép id o p e , une c o rre sp o n dance
e n tre ïç s is io n f . de ^ d p rs a lp je t les vertèbres, ?d ç manière que
^ g u ^ ^ ^ p h - y s e épineuse porte un in t^m u ^ u x ;'e t c^.ui-cfùn rayon.
- ’ Mais'J:âs VertebTCsIfe cimtiMWiVarpâéïà de la dorsale et iùsqiî’âu bout
du file’t 'qu^lëfùiiniÉé c^V|^ên^%1e qu¥Fdh petit
’ soixànî^ddÈt s'd&ttnte 'éh'riè6nÿpéuv&rpàs%ër pour abdominales.
Les apophyses épineuses „iarit^upérieusTes qu inférieures, sont grêles J
les cÔtes sont courtes et »fines comme des 'chevmx.
lue triehiùré que nous vènbm de décrire paraît être du
petit nombre d e s - ^ o&s q u i traversent 1 Atlantiqtiépjfy
M. Roger .nous en a envoyé uM du S.enegaî, que nous ne
l^oùvons disfitiguer de^êux d’AmériqUe, ni par éës'prô^
portions ni par le nombre tBéVe# raytins.
Des *Trichiures des Indéê
Bloch1, et,d’aprèç lui Gmelin9, |àçépfed,e, (t. IB, p ^ i88)
e?1 Shaw3 parlent d’un trichiure dés Indes q u i serait fort
différent de'cèïuî d’A m é riq u e ,'s’il#v^it, cbmme ils le d i -
1 1. Grande Ichtyologie, part. 5, p. 54. — 2. »Sy-j*. @tnér. z<n>l.7
t. IY, part. î, p. 9a.' *