M. de Lacépède fait de cettç esp èefc^de Linnæus son
centronote gardénien.
Bloch considère ■'comme identique- ayçç 4 e ceixu-pira
un poisson nar Barbot à la oqje de Guinée', et
dont la figure ressemble en effet beaucoup' aux individus
que nous venons def décrire. Les Anglais .du Cap-Gorse le
nomment poision rowal, parce cfue-c’est un des plus délicats
de cé. pays. On Ky appelle %àssii*saffier e t nègre, à
càifce de -sa coulllir, noire. 'Sa Retraite 0'rdinairew^t^èntre
les rochers ; mais • dans certains temps il a p p rd il^ si près
de terre que les Nègres le gercentj§|fcbûps 'de dar'dff deins
lejïrs peenes àüx flambeaux.1
On croît anssi que c’est peut-être le sajfre "®m. konirigs-
'i>îsh de Bqsmann, q u i‘n’en donne aucune ^^cfiptiÿm,
mais dît que l’on en prend en Guinée';des quantités ’prodigieuse^
qu’ils sont dans la saison Jirès^ps^ètdrè^bons,
et à peu près du goût*de l’anguille, èt 'quOn"l§s sephe
comme le saumon.8 .
Nous ri’avons pas besoin .d’avertir nos xecÊéfurs qu’il faut
bien distinguer cès'poiésons'joyaux de'Çéux qui âppar-
tiennetft au genre des tassàrds bu cybiums.
__ Z /É lacate ,a,Mèux raies.
Elacate^ bivi^tata, nob.VT"
M Reinward a rapporté dës Mplûquës et a bien voulu
nous donner un quatrième poissbn de cê^genfé, qui ndus
paraît former une espèce plus distincte que les précédentes.
1. Barbot, p . 222, et Histoire générale des voyages, édition française, t. IV,
p. 258, et pl. 6, fig. 1 . — 2. Bosman, Voyage eû Guinée, trad. française, p. 288.
Sa tète est presque lisse. Sa queue est tronquée et non échancrée.
Les nombres de ses rayons sont :
'B.f^D. 8 — 2/34; Ai 2/26 M- IL P- 20; V. 1/5. fj
Il est BiiumiÛne*bande hkndbâtrg règae depuis le bout du mu-
seaû et par l^ o u r c il/ Wut te long du corps au-dessus de la ligne
latérlM jusqu’au bord supérieur de la caudale. Sous elle en est une
plus brune que le fond. Il y.a aussi, conpné. dans le pedda-mottah
de.Russel, une tache blanchâtre à chaque angle de la caudale.
L’individu est .long de sept pouces, et demn.
iLe ïbie. de. cette .élacate à d entrai es ne s§ compose que d’un seul
lobe, presque entièrement place dans l’hypocondre gauche, un peu
échancré/'ïws s'appointe postérieure. Il s’avance sous l’oesophage,
et ’ àonneirâttÛBch.e dans céttè" pbrtiôh’à la vésicule du fielV simple
tube-tffes-ëtroît', qui descend en arriéré?'à plus des deux tiers de. la
cavité abdominale, i
Lkèsophage* est assez large, et se continue J, sans aucune marque
de sépaî'ation,ep un estomac, dout la forme est oblongue,Arrondie
en arrière. La branche montante est très-étroite et courte Le pylore
est caché -par un amas glanduliforme de cæcums sgrés , et subdi-
’ visés1*-.' semblables à ce que nous avons vu dans k péknïïde Ou dans
la licite ordinaire. L’intestin fait deux replis très-coUrts : il est étroit.
La^raté'est petite, ovale, brune, etpkcée dànSla crèsise du second
répli-'de l’intestin.
Le, rein* est trës-gros, et va depuis le diaphragme jusqu’à l’anus.
Il n’y a point de vessie aérienne.
8. 3a