où il est dit, selon lui, que les Romains a p p e l a i t tku-
rianum un morceau de chien-marin ou carcbariâ®^?et.de
l’autre, sur ce»que dit Strabon, que lesxiphiasse nomment
aussi galeotes et chiens3. G e s ten par|ant d’u^e q^ni|©etùre
si légère’ que, dérivant Svçtxvoç de thurium, on. a conclu
qu’il y avait à Thurium de grandes salaisons de xiphias, et
qu’on l’yipréparait dune laçgrn particulière; mais tout cela
est imaginaire. Le passage dé ^ ab om ^ ë st sùsc%)ttblè de
plusieurs^xplieations; et dan&le second ideceùxd’Athjéaiéej
c’est Svçafov, et non &vçtcw>v, que porte le texte;- et Dale-
champ , qui le cite pour soutenir l’opinion d’Hermolaus*
le falsifie en substituant Bv^toçrTojxoç ^ hu^(do»v.
* Il résulterait d’aiIleürS;îHd.‘Cëtte correctionque le thpii
ne serait pas nommé dans cette longue énümération^que
Plinp fait des^poisson% *Àus$i Hardouin n’adopte-t-il pas
eettè idée d’Hermolaus p il ÿ rp it qu’il faüftTire
thranis qitem àlii xipkiam. vocatif.
Il a trouvé en effet dans un manuscrit, comme dans les
éditions antérieures à Hermolaus, thranustyi&i
dans un autre , thynnis, thranis, jet^ eêpfeÿleçi» èst^om-
plétement confirmée par un passage de Xénocrate, dans
Oribase ( 1. X I, c. 5 8 ), où il est dit que le thranis ou le
xiphias est un poisson cétacé qui se coupe par morceaux,
et où l’on attribue a sa chair les mêmes qualités qu’à celles
du thon. On trouve aussi dans Ilésichius le nom de
pour un de ceux du xiphias; et c’est r:ette correction que
dès long-temps Salvien avait voulu opposer à celle d’Her-
molaus, dont il sentait le peu de consistance.3
J. Athénée, 1. V I, f>. 274, et I. VH, p. 3*0. -*• ?. Strabon, 1 .1 , p, jn. 24.
S. Salyien, fol. 127,.