ajoutait que pendant quinze ou vingt' jours après: leur
réveil, ces poisons étaient en quelque s^Elff enéoïë frappés
de cécité, êt qualors oü eu prenait freatieoüp au filet;
mais que leur aveuglement venant a?se dissiper,'le filet ne
pouvait plus servir* et quil fallait employer les hameçons.
On trouve aussi quelque ehose dé semblable dans SçKo-
nevelde1. ï)es matelots lui ont rapporté qu’à la fin de
l’automne il naît sur Feeil des scombres - une pelliétile
semblable à l’ongle, qui leur fait perdre la vite pendant
lbiver, |# q n i tombe OU diÉPOÉ au printemps )■ èe qui fait
qu’on en prend plus têt-dans lés paragès méridionaux| et
qu’il ne s’en pêche point en Mv#?: '
Il ne serait pas impossible en effet que cette peau adipeuse
, qui rétrécit en avant et en »arrière l’orbitè^âu ma-
quereaüy prît plus de largeur- et plus -d’épaisseur pendant
l’hiver y et lui couvrît la plus grande partie dé l’ceil. '
Quant au séjour des-maquereaux dans les criques du
Groenland, èt à l’espèce de léthargie ou 'ïïS^êrâient proU-i
gés, jl eât d autânt ^pfUs permis d’én dô\ïtéf ; qif Otfrûfi Fa-
briciUs, qui a séjourné si long-temps 5dfetü& ce paÿsy-n&ldS
nomme même pas parmi les poissons qu’on y voit.
Ce qui est certain, c’eèt qu’il 'se montre des le mois
d’Avril, dans la Manche,-des maquereaux pfetitS' et non
laités, et que l’on nomme en Normandie sem so n n età f ëü
Picardie ro b lo ts; qu’ils s Ont pleins vers'la fin de -Mai-;1 ét
que l’On en prend en abondance dans cfét-'état-pendant
tout le mois de Juin et,Une partie de "Juillet, qulKÿ en si
mêpïe OSséà avant dans le mois d’Âôtàt; jnaissipéalors ils
sont vides, -ou en que l’on nomra e 'eheviMés. Enfin-, v e rs
les.iderniérs -jour,s de, »Septembre e t en Octobre, on ■ en
pèche de;p e ti|s, qui paraissent avoir pris naissance dans
l’aanée F;;inai& tout cela tçstiÉçfrt irrégulier , qt il n’es t pas
rare -â’avoir à Paris des maquereaux pris à Dieppe dans
les mois 4e Nj^Ypmb.rp e,^de Décembre. On,attribue aux
lempptjes.ét aux. gros temps-leur apparition à ces époques
insolites j ce.qui prouverait qu’ils ne sont pas alors retirés
aussi, avant,dans lç, 2fopd. quon la:prétendu.
Duhamel prétend,vieomme Anderson, que les maque- ,
reaux entreut dans la Manche par rouest 2, et suivent une
soutetcontraire à celle, des h a r e n ^ e t cependant Eassiure
dans la même (page que .les pêcheurs de Dunkerque en
prennent avjpt ceux de Dieppe et du, Havre, et, un peu
plus.loin3, que la pnefie qui sfen fait à Y armouth précède
celles que lles Bretons fontvejps l’eijtrée de la Manche.
Selon Low il en paraît de grandes troupes aux Orcades
à^la fin de Juiü&t-.ét. au commencement d’Août.4
« Schonevûide dit que. le maquereau est à peu près inconnu
sur les, cdtes AcçideBtales du Holstein, êt qu’il s’en
prend seulement qnelq^uès-uns vers Iaj$&int-Jacqu©s> autour
de l’ile* jd’Helgolapd^ mais il reconnaît qu’il y en a dans la
Baltique. Il y.en pgît même de jeunes; car les pêcheurs
d’Ecreford, sur la côte orientale du Holstein, nomment
les petits maquereaux longs d’une palme, prieglers.
ie -a e wispas, que l’on en fasse- de grandes pêches dans
le gojie de -Gascogne. Il en arrive peu *en Galice , selon
Gornidèfce qui fait, dit-il, quon les y a en grande estime.5
1. Duhamel, Pèches, part. 2, sect. 67V— P' 1 77' —*•
4. L A r , ' - ïi8ç" ,
■ ;§.~ Jïnsayô,-etc., p . 62. Il y a quelque obscurité sur le maquereau de Corrnde. II
dit qjne c’est un poisson nommé en espagnol sarcla, qui a cinq fausses nageoire* et