' Tout le corps est couvert de petites écailles elliptiques, du double
plus longues que larges ; il s’en porte de plus petites encore sur- les
bases des nageoires, entre leurs rayons. Les opercules, la jo%é, le
tour de l’oeil en sont garnis. Il n’en manque que sur le dessus de la
t||e et sur le museau.
La ligué latérale est droite. En avant elle occupe le quart supérieur
; en arrière elle descend au milieu de la hauteur : elle ne se
compose que d’un trait mince, un peu relevé.,.
Tout ee poisson paraît d’un gris brun. Troisdsandes plus brunes,
mais peu sensibles, parcourent sa longueur} l’une au-dessus de la
lign#latérale, une autre à sa hauteur, la dernière aù-deSsOuÿs; Ëfy a
sur la base de la dorsale, moitié sur elle, moitié sur le tronc, trois
ocelles noirs, bordés de fauve : le premier sous le commencement
de* cette nageoire, le deuxième entre le quinzième et le vingtième
rayon, lë troisième entre le trente-huitième et le quarante-^deuxième.
Notre plus grand individu, envoyé du Bengale par M, -bùVauCel,
et sur lequel nous avons fait cette description, est long de dixpOttces.
L’espèce paraît sujette à d’assez grandes v a ri^ t^ p o u r
le nombre des ofrelles de sa dorsale. Bloch n’en a vu (pie
deux à l’individu qu’il représente dans sa grande Ichtyologie,,
et dans son Système posthume il assure en £v.oîr vu
qui en montraient deux ou un.seul, ou même en manquaient
tout-à-fait.
Celui que nous venons de décrire en a trois ; un autre,
venu en même temps et du même pays, n’en montre aucun.
M. Leschenault nous en a envoyé plusieurs de Pondichéry,
ou l’on en voit cinq sur les uns ,ctrois stir d’nùtrêfc',' ‘mais
placés différemment ; les lignes longitudinales du êB^ps y
sont moins sensibles, et la caudale est trayersée^ par des
ondes brunâtres que l’on ne voit pas daiis les^individüs^du
Bengale? Le nombre des épines libres varie dans nos différons
individus de dix-huit à vingt. Bloch n’en compte à son
ophidium aculeatum que quatorze ; mais il a commis
d’autres eïrétiî^ qui prouvent qu’il n avait sous les yeux
M H individu sêc bu altéré : il nê ‘compte par exëmple
que six rayons aux ouïes; il donne tropÿde longueur à l’espace
nu ayant caudale; ij. prétend que l’ouïe ÿ t ;$ès-
ouverie, çtç. D’ailleurs dans sou Système posthume, où
il paraît avoir déG«& desisujets mieux cunservéa, il porte
lé nombre de c ré p in e s libres à seize.
Gg poisson a.
sorte que les-viscères ont euXrUiêmes pris une forme^ongée. Le
fp-ie me se compose que d’.uu sëul iobe arrondi en dessous et creusé
en dessus en un sillon peu profond, qui reçoit,l’oesophage et le”
' commencement du tube intestinal. La vésicule du fiel est fort petite,
arrondie, placée vers;l’arrière .du foie; elle donne naissance à un
5 -long canal cholédoque, qui se pprte en arrière pour déboucher
dans le dupdénum un peu au-dessus du pylore.
L’Qësaphage et. restoma^se-^Qyfqndçnt en un seul tube cylindrique,
dont la jpnaueur fait la moiti| de cefle fle ta cavité abd®
minale! L’extrémité du sa,e. est arrondie et obtuse.'On ne voit, à
‘ iHnléHetir’auoiùis plis ni aucunes rides. La veloutée est extrêmement
fine. Un peu1 avant la terminaison de l’estomac et sous sa fané' infé-
riétafe-, on voit la branche montante, fort courte, tua peu renflée en
un petit bouton. Le pylore est ckaBfp.&, On n’y voit que deux
aifpendiees^coecales fort courtes. L’intestin, après être reniOBté le
long de festomac. jusque $qus,1# pointu.jlulyj^^se plie et ^e?pprtu
à l’anus sans faire aucuns, plis, t|gi?t,quarts de sa longueur une
valvule marque^ l’epttée du à-ectum, dont le diamètreyst un peu
plus grahu que celui dé f intestin.
La rate est petite, cylindrique etLa'clïée!sôus ï’éslomaC a Sa droitei.
Les laitances sont deux rubans, fort longs et grêles.
La Vessie natatoire est longue^,étroite,,à parois très-minces; elle
- a dans l’iptérieù,r, au miheu de sa face inférieure, un seul corps
ronge, fort épais, gros comme un pois. Le péritoine, qui la re