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Des individus plus petits , et d’ailleurs entièrement semblables,
ont les pointes des nageoires plus'cüürtés, et n’afctéignemtpas la base
de la caudale : ce sont peqt-être’des femmes.
M. Dussumier a décrit l’espèce sur le irais. Tout son corps/est
argenté? Les. pectorales et la caudale sont; blanches. La dorsale’ est
bordée de nôir en .avant. L’anâle et les ventrales sont d’un jaupe clair;
Elle atteint dix pouces.. ,
On. la nomme pampre aux Séchelleâ, où ellë sç,.pêche
en abondance. Sa chair'est ferme et_ excellente* -
Ces deux derniers- trachinqt^s paraissent, se rapprocher
beaucoup du 0 ùomber fa lca tu s <de Forskal, et j cependant
ils ne répondent pas encore tout-à-fait à sa description.
' L e T r a c u in o t é FAUCHEtrp:, |§
{Trachinotus falcatus, nob. • Scomber falcatus, Forskal;
Trachinote faucheur, L acép., t. I I I , p. 79,0"
En comparant, en effet, avec les poissons--qui „pi^qè-
dent, la description que donne Forskal de son scomber
fa lc a tu s1, ont reconnaît q u e , s-ff leur, ressemble à beaucoup
d’égatds? la longueur proportionnelle de ses Ventrales
et des pointes de sa dorsale et db’son anale est dë'beân-
coup supérieure 3 la leur, et ne permet, pas^de les £Oi|-.
foùdre avec eux,
§ Son corps, dit Forskal, est en trapèze, à trois côtés-à.peu près
idrôits/et If -quatrième seulenient,. qui vajde la têtè-f^-lA-deu^èriie
dorsale, légèrement courb.é. Sa fugueur égale une J^js,et demie sa
hauteur. Son front*est vertical j sa mâchoire supérieure, prôtractile
êt lisse : l’inférieurfe esV'âpre; tnais il ri’ÿ a pas de dents. La ligne
latérale a dés ondulations. Des écailles petites, adhérentes, garnissent
la peau et résistent audol{É£oui se dirige derrière1 èh àknt.
ÇH-AJP. X III. TRACHINOTES. 317
; ' Les ventrales sont .plus longues que dçs pectorales. Les pointes de
la deuxième dorsale/et de l’anale^tteignent jusqu’à l’extrémité de la
caudale. , ^ ^ g g | É | A. j g É fM B i 6 î p - l 8 5 V . d y ^
' , Sarcouleur argentée et5 t e in t e ^ brun vers lefdos. Le front
est jaunâtre-. WpVrtoîàles sont brunes; les ventrales, blanchâtres,
avec^Iè Èord^ extérieur fàuvp La pointe de la dorsale est brune;
“ celle’ dPe' l^nale, fauve ; le testé de/c&s'nâigeeires, blanchâtre et transparent^
Là' caudale èsf Brune’ antérieurement1 et jaunâtre à son bord
r, pdSteriéur.
Ce poisson se nomme à Djidda àlLohaîa dejmal.
1 ^orskak né parle. point de sa taille ni de son gouf.
M. Fuppei ", qui l’a observé à Masàuah, où Ton en prend
beaucoup aux haims en'hiver, et où on l’appelle hadjel,
dit qu’il est'-fort bon' êt a&frîve' à' une longueur de deux
pièds' ët' dénii. I
P lp ip r s!,individqs^p^ ^?jbnjuce .savant,,voyageur, daps lès
'Æ Ç s , ©nne la crâne etl^da^afft, u q e ^ ^ ^ o g ||^ ^ ^ f o \m e de
rein, qui ne tient po^.£Ui ,Ee§te du pu^ette.' Son estomac estén
fuseau, et a lepylore â!son*üers ai^^epr^UnSeptièhie de la longueur
«Jd canal intestinal^t^arni d'’:ujtf 'c | te de nombreux .cæcums.
Le TRACHiixpfkî',Bâillon,
' ( TrachitiotuS BdUlorûi, nob. ■ fC&siornôre Bâillon, Lacép.)
Commersqn avait «encore dessiné et décrit a Madagascar
une espèce ' deice. genre, plu^ alongëg. que le Bloch, marqué!
“de taches nbires sur la ligne, latérale, quil nommait
caranx linea laterali inermi maculisqiie signât a quatuor
nigris, anierioribus duabus majoribtis. JYL de Lacépède-
J. Ruppël, Atlas zoologique, poisons, 8 9 .