L e Tassard de -la Ghlne. .
(Gfbium chinen^%TL6b;\'Sçombne'&hifiois, Lac&|ù$;h
Le beai^ f è ^ e i l,^ 6. bibliothèque
du Muséum contient la figur esur laquelle. M. de
Lacépède a établi-son scombre. chinois, et q u i, autant
quon èuj>eüt juger par les dents, paraît appartenir à ce
g e i j jg C .
Gette figure,, assez peu co rre c te , à ce qu’il,semble ,i ofire p lu s de
grosseuV dans la région moyenne que n ’en o n t ips espèces précé-
dentes.. La tête _ estmoina, alongée. La ligne,latérale y fait sa>>grande
inflexion sags la.première„et n o n sou,s l^ e c o n d e ^ dorsale. On dis—
tin gue sept fu s se s nageoires dessus , et a u t.iiiu d e^> u v La ^Qjal^ur
paraît.verdâtçe sur le dos, a rg e n t^ .aux flancs ejLsous le. ven u e, s;awec
des reïïet^S^sés e t violâtres. T tj
L e TassI rd du JaVuNï- 5 •
a >~ ^JÜrbium niphonium, noi>.)
Le rqjeueil japonais que nous avons g|éjà cité en plus
d’une, occasion, contient (». 24)*la -figuré. d’un pgjis’son de
ce :génr^bi@n mieux caractérisé que le gscombç^ëhin^is,
et dont il est singulier que M. de Lac&^dnn’ait point tirré
p a r t i .1
Les formes sont celles'du comrriersonien. O n lu i voito de même
dix fausses nageoires en dessus; en dessous le dessin-ne lu i en marque
(jue sept. T p u t son. dos est n o irâ tre, semé de.taçbps lo n g ^ u â b
nales bleuâtres. Ses flancs sont bleuâtres, ou peut-être argentés, et
Spmés çte petites taçhes rondes çt noirâtres.
Je crois que çe dessin représente une espèce particulière,
différente du commersomen et du guttatum, et sur laquelle
on“ doit fixer l’attention des voyageurs.
Le Tassard vacheté. c
, macùlatum, ttoblfScomb% maeulatus, M itc h .)
Les cotes de^ l’Amérique sur la mer Atlantique ont des
pcEsOms defôe“,sousfgeprè^cpmme la mer des Indes.
L’un d’eûx este, connu aux États-ÆJnis sous le nom dé
spanish-makarell, qui eh anglais^ppartient proprement
au thon vulgaire. M. Mitchill l’arapïÿèYesVombèrmaculeitus,
ét en a donné'une description exacte et une bohrie figure.^
Nous eh a^ônV1reçu de M. Milbert plusieurs individus , qui
nous ont mis a même d’en parler avëfe encore plus de détail.
' "SaYo*rAVes^efr général celle des pr'écêdens : il'ressemble surtout
■ èéifûcoup Ta Yinterruptüfn; mais sa " f e e ^ s t plus pointue ,é l l e est
comprise c in q fois et deux tiers dans la longueur totele. Ses dents
sont à peu près coriîrne dans Y inlerrupturn, q’ést-à-drre un peu coniques
et^très-pointues. Sa ligne mtéralg « s| d’abord assez d ro ite ;
mais S C en s’écartant d u , j u s q u e sops la seconde dorsale, ou'
elle fait à peine une légère inflexion vers le bas , e^ensmte plusieurs
serpentemeffsj, elle redevient ërfhte vers le tiers postérieur e a
'* duehe. Sa premï&e dorsale a dix-sept rayons, qui peuvenhen grande
p a rtie s e u a cM 'd a n s u n sillon duMos ; l a seconde en a quinze et
deux épines : elle-est suivie de n eu f fausses nageoires. L’Y a le a aussi
deux- épines et quinze rayons mpus,;et,.esl. suivie de n eu f fausses
nageoires, comme la dorsale. La caudale a ses lobes longs, pointus
et arques, cqmme dans le conjfnersonien.
f . D n _ i 2/15 — IX; A..-2/1&—IX; G. en comptant tout, 22; P. 22;
V. 1/5.
Dans la liqueur et desséchés nos individus paraissent avoir le dos
plombé, les flancs et lë ventre argentés j^d'es fâches rondes et noirâtres
sont seméès sur les flancs, à des endroits sur trois et quatre
rangs, à d’autres sur deux, sans régularité. La première dorsale a u
1. Mémoires de New-York, t; I, p. 426; pl. 6, fig. 8,