pliqua dans sa dixième édition (pnagy) et dans sa douzième
(p.i4gn),! à la bonite à ventre rayé, dont il prit la description
dans Osbeek; mais Brünnich, guidé par la nomenclature
usitée à Marseille, ie rendit de mouleau au poisson à
dos rayé- dont nous parlons. Ce fut son scomber pelamys
qu’il crut le même que celui d e Linnæus, quoiqu’il fut
très-différent.
Bloch vint alors^ret ne reconnaissant ce poisson dans
aucun des méthodistes précédens, il en fit une-espèofe
particulière, à laquelle il rapporta, lès articles de Rondelet
et de Duhamel, qu’il nomma scomber scinda*, qu’il représenta
assez mal, et dont;» à l’exemple de Duhamel,' il confondit
lhistoire avec celle du germon, mêlant encore dans
sessynoymes une figure de la bonite à-ventre rayé, qu’il
trouva dans Pemetty. •
M.*de Lacépède (t. IV, p. i 4 ), de son eètéÿdnduit en
erreur par Gommerson, mêle aussi,-mais à sa manière, les
synonymes et ïtristoire d^s deux poissons, sans faire
bord aucune mention du sarda de Bloch, quil rappelle
ensuite (t. IV, p. 700), mais comme une espèce à part, et
uniquement sur la foi de lichtyologiste de Berlin. .
M. Rafinesque, perdu dans tout ce dédale, ne reconnaissant
point apparemment la mauvaise figure de Bloch ,-
reproduit encore notre pélamide sous un nom nouveau ;
il l’appelle scomber palamitus, comme oir la nomme en
Sicile.
Bloch, dans son Systema (p. 2>Éf)f remarque que le scom-
1. lchiyol. massïl., p. 6g. Il ne lui donne que quatre raies, ce quiqjourrait eussi
tromper les autres; mais le nombre des épines dorsales (vingt-trois)-lève toute équivoque.
2. Bloch, grande Ichtyologie, part. 10 y p.’SS^»w
ber pelamys de Brünnich n’est» pas le même que celui de
Linnæus; mais il;ne^s’aperçoit pas qu’il est le même que
son propre'eso&j&ber>sardagl et il en fait une troisième
espèce, sous le nom de scomber méditerraneus.
. Enfin, il n’est pas jusqu’à P a lla s le zoologiste le plus
savant dè tquseeûx de nps jours, qui, ayant vu ce poisson
stïr les côtes' de la Taurine, n’ait cru , faute de le reconnaître,
lui devoir donner, encore un quatrième nom. Cest
bien sûrement le scomber ponticus deisaZoographie russe
WBm I ‘ K 1 wMH Une. grande partie^d'utees confusions vient de ce quon
a appelé bonites deux espèces de scombéroïdes qui n’avaient
de commun que lès raies brunes qui régnent sur
leur- I lfïp s , et d e ^ e que lés, nomenclateurs ont voulu
càràctériser des jés^èè^ r^u’ils n’avaient pas'vues ; sur des
descriptions qui n’étaient pas comparatives.
Le poisson dont nous parlons maintenant, la bonite a
dos ràÿS\et a dents fortes>-et pointées (scomber sarda,
Bl.), notre pélamidë enfin, qui est très-commun dans la
Méditerranée, .est proprement celui auquel le nom de
bonite a d’abord appartenu1, e t/c ’est par extension que
les navigateurs prit appliqué, ce nom à la bonite à ventre
rayé.,,qui aujourd’hui le. porté presque seule. Il vient de
l’espagnol bonito, qui a Je .sens Passez bon, passable, ou
eplui de joli.
On l’emplpie encore pour notre espèce, en Espagne et
en Languedoc , sous la- forme de.boniton1, h lviça sous
celle- de.bonitol*. Selon la deuxième édition de M. Bisso
(p. 4'17^ ° u l’appellerait à INice bounicou. Mais sur dau-
1. Rondelet, p. 23:8. — 2. Laroche, Ann. du Mus., t. XIII.