écailles. Ces grains sont percés d’un tube dans le sens de la longueur
du poisson, et donnent desfbranches tantôt au-dessus, tantôt au-
dessous, dont l’élévation arrondie forme la ligne saillante et rameuse
qui marque la ligne latérale.
La couleur paraît avoir été noirâtre. La longueur de l’individu
est de Huit pouces, là caudale non comprise.
Le, capitaine Carmichael dit que .son poisson avait le
corps olivâtre, marbré de taches verdâtres et parsemé de
points blancs; l’iris de l’oeil était brun. Sur sa figure (pl. 26,
fig. 12, des Transactions linnéennes) vingt-deux rayons sont
marqués à la seconde dorsale ; mais dans le texte l’auteur
ne’ compte, comme nousj" que vingt rayons. Le .caractère
dés pénultième, et antépénultième rayons prolongés de
l’anale est, bien exprimé par la figure que nous citons :
l’auteur compte un rayon de plus à cette nageoire ; mais
nous ne croyons pas que ce caractère suffise pour admettre
une seconde espèce dans ce genre.
Ce poisson abonde parmi les rochers, et sa chair a été
trouvée délicate.
Page 225, après l’article de Vuranoscope vulgaire, ajoutez :
Z /U ranoscope occidental.
( Uranoscopus occidentalis, Agass., tab. 7-3».’) '
Nous avons déjà fait remarquer que nous n’avions pas
reçu d’uranoscope de l’Atlantique, et que nous n’avions
d’autres documens sur 1’existence de ce genre dans cette
mer, que d’avoir trouvé dans les dessins de feu M. Spix,
un uranoscôpe très-semblable au nôtre.
M. Agassis vient de publier la description de ce poisson,
qu’il croit d’une espèce différente. Ces différences
sont bien légères; elles consistent :
Dans de plus grosses scabrosités des' parties de la tête, dans plus
de longueur des épines de l’épaule, dans un rayon de moins aux
pectorales et un de plus à l’anale, en sorte que les nombres sont,
d’après M. Agassis. :
D. 4 —1/14 *L 14$ G, 10 j P. 16 ; V. 1/5,
Les couleurs n’offrent aucune différence.
M. Agassis dit que cet uran’QSQQspe vient de 1 Atlantique,
sans indiquer s’il a été pêché sur la cote du Brésil, ou dans
quelque, parage de cet océan plus rapproche du continent
européen.
Z /U ra nOSco f e a n o p l o s e .
/■ ( Uranoscopus ànoplos, nob. | •;
Mais il existe dans l’Atlantique, sur les cotes de l’Amérique
septentrionale, un joli uranoscope, qui nous a été
donné' par M. Lecomte, naturaliste distingué des Etats-
Unis. ■ - : ■ — m
La forme générale du corps de cette espèce ressemble
beaucoup a celfë de notre uranoscope commun; mais elle
S*eü/ distingue par une particularité notable : t est par le
nu de la joue ^ résultat de la petitesse des osselets sous-
orbitaires, qnïnè cuirassent pas autant la joue que comme
dans les autres uranoscopes. A cause de ce caractère nous
nommerons l’espèce anoplos.
Le crâne? est plan, mais plus étroit et moins rugueux que celui
dë l’uranoscoffe d’Europe. Les orbites sont plus grands. L’échan-
cfüre du crâne est plus étroite èt pénètre moins haut. La pièce àtîté-
rieure du sôla’s- 'orbitaire ne se prolonge pas en avant en pointe
obtuse; mais elle donne une longue apophyse grêle et pointue, qui