CHÀPfTRE IIU
Des Auxides et des Pélamides.
Le premier de ees petits genres, par leçartement de ses
deux dorsales d’une paî$| et par son c©rselet, la carène de
sa queue et ses nombreuses fausses pinnules de l’autrç,
tient une sorte de milieu eiftre les maquereaux et les thons;
e tle deuxième, par ses dents séparées et pointues, semble
conduire des thons aux tassards. Ce sont de ces liens si
frequens dans la nature, qui unissent plus intimement les
genres d’une même famille, sans appartenir précisément à
aucun d’eux.
D E S A U X ID E S ( J u x i s , no]>.). .
Obligés de former un groupe à part de quelques poissons
semblables aux thons et aux bonites par la pétitéWë
delfëurs dents , par le nombre ü n leUIs fausses'nageoires
et par le corselet que forment lès écailles de leur thorax,
mais qui se distinguent par un caractère qui semblerait
devoir en faire des maquereaux, l’écartement de leurs deux
dorsales, nous usons de la liberté reçue parmi les modernes,
et nous le^r adaptons le nom dl auxides [auxis), qui, sëïô'n
Aristote, était un de céhx que les Byzantins employaient
pour désigner de très-jeunes thons.
l ' A f o j w , COMMU NE, OU B O N IT O U .
{Juxîs'vulgàri's, nob.; Scombèr bisus, Rafîn.j Scomber Rochei,
Risso, n.° îôîf.)*
La Méditerranée; produit un de ces poissons qui n’avait
pas ^ é distingué avant MM. B a f i||S q u # et Risso. eé dernier
dit qu’il se nomme à Widë Mnitou, et .lui a imposé
le nom spécifique de scombre Laroche. 1
Sa forme est celle d’une thoninevmais unjpeu plus grêle; sa hauteur
,est quatre fois' et davantage dans sa longueur; les jeunes individus
IV ont ’six fois; son épaisseur est des dèux tiers de sa hauteur;
sa tète est quatre fois, et dans les petits quatre fois et un quart ou un
tiers, dans h longueur totale. Son museau est. court et pointu,-ses
deux mâchoires égales. Du bord postérieur de l’oeil à Toute il y a
trois fois le diamètre de l’oeil, et de son bord antérieur au bout du
museau une fois et jm quart seulement. Les bords de son préopercule
ont la courbure d’une demi-eUipse, dont le petit diamètre est
de peu supérieur à la moitié du grand, exactement comme dans les
thonines. L’ensemble de l’opercule et du sqbaperçule est moins
courbé dans son bord, et l’interoperculdfest moins élevé. Les dents Sgi presque imperceptibles à l’oeil nu. La*langue, très-labre, ovale,
est relevée de chaque côté d’une carène membraneuse, comme dans
tous les.thons. Sa première dorsale a orne rayons, dont le dixième
. est déjà extrêmement court, etAçm.M dernier ne se découvre presque
que par la direction : elle est séparée de k seconde par un
intervalle plus, long qu’elle-même. La seconde do(^ e et l’anale,
sent aussi petites*! proportion que d ^ s la thomne ïailes courtes,
et de même très-écailleuses : on a quelque peine à compter leurs
rayons; mais çn trouve 1 la fin qu’ils spnt au nombre de |o u z e
dans l’une et dans l’autre. L’anale ne commence que sous la fin de
m . DaUs sa deuxième édition (p> 4# * n.° k nomme tAynm» rocheanus
bounitou.