que l’on eu voit moins, les maquereaux y deviennent aussi
plus rares1.
. Iies Hblstehois nomment le<îhon j/?rmger |saüteur).
- Müller cite le thon dans son Prodrome ide4 a Zoologie
danoise4fh 4 ^ ^ et nous apprend que, les Danois l’appellent
tanteie et les llotvvégiens makrel-stærie{^muà maquereauj).
Il estldécr-it sous, ce même-nom de mnÂreZ-tfoeriepauStroem,
dans le sMim^w^de B rortteimr j maisïil n’eUfliii^Sfqueè''
tion’dans la Faune du» Groenland; {
Je n’ai puf trouver eneorcide rejnseignement*biën positif
sur les A®ns>%wi habitent-dans. les. parties? chaudes de
l-0 céan.,Gelui que Pernetti8 y a deasinéycn : su p p o san te
figure exaGte,uetpeutjêtre le même que le n^tre,, puisqu’il
lui donné jusquà quinze làusses -nageoires en: dessus .et
dtMze^en dessous?, «ma _
-.--Le thouns|Êi.fen«généïal un animal timide : tout cé^qu’il
rencontre d?extraordinairé*A’effraie. Le : bruit produit le
pour la faim donner, dans les .-filets;?-
chair crueljressemble à^celle duihceuf;'cuite elieest
I ©ma peine .à <croire}>-.selon, Getti ( t. III $ p*n
variété du goût des différentes^par-ties du jt%m Aï chaque
endroit, à efeàquefcpro fondeur il diffère : ici.^semblable au
vëau.; f t f »àmpi^^^és^âohoursj sardes emploient, pou;r
'désignëfâteés? différens morceaux ,* une foule d e mots f qui
surchargeraient la m^noire. La chair d u ventre, qui ©sityla
partie la plus J é b c i^ s e ; Sfenomme. sorra; elle.se paie le
double dé la..netta, chair de la seconde qualité;; A;
1 . No&gct. nidros., tTlI, p ?$%{.— aux île's“Màlô'umes, t .I I , p. 78,
pi. %; i.— & iinmni
: Il en est de »même en Sicile. La chair du ventre, plus
estimée pse sàle à- part dans des' barils particuliers.
On^çifoserve également cette règle en Provence. Le ventre
s’appelle panse de th&n, et les barils: où on le^met se vendent
mieux que ceux qui contiennent lea grosses; chairs,
diteSîdopde thon,1 1B
i^Làïpréparation dans, ce pays consiste à vider le poisson*,
àfledaveravëede la par tranchés
que l’on couvre de sel broyé, efôsqué l’on arrange par lits
dans les barils avec les^couehes de sel entre les lits. Pour
les transporter, on les paque avec de nouveau sel dans
desâbarils < plus petits;« ï *:
A #ênqs:on prépare?le thon de trois manières : coupé
paEtranches,jiÉjpÉ et mis dans des barils avec de l’huile;
les4g-fo£ses: chairs mises.avec du sel concassé dans des barils
percés, de trous,«pour que l ’humidité s;écoule ; les morceaux
retirés-de ges barils, un peu .séchés* et salés de nouveau sel.
Les; oeufs salés font de la bqnfâiifu^ comme ceux des
muges. !
T .a chai#du ventre, soit fraîche, soit salée pse- vend toujours
plus cher que celle du reste .du corps. Au&i tout.ee
que les anciens- avaient dit à cé s u je tte trouve confirmé.
Il est bon toutefois de remarquer qu’autant le thon frais
ou »salé- en temps* utile est salubrè et agréable f autant il
peut devenir nuîsible pour p eu q u il approche de la putridité;
sèséaitétes ;de viennent, alors «rouges ;• la chair voisine
prend un'goût âcre,’comme si elle^était poivrée, et elle
©eéasionne des inflammations d’oesunhag%, des douleurs
d ’éstomae, des diarrhées* et même la mort lorsqu’on en a
J., Duhamel, secti 7^ p . i;97.*4- 2, ü id ., seet. 7., p. 2q4.