Les ventrales naissent exactement sous la baSe des pectorales, et
n’ont pas „le tiers, de.leur longueur à l’épine de leur bp|^; ^trême
est grêle et presque aussi lqjigue que. fo hrenùer ra y ^ p io q pelles
sont très-rapprochées l’une d e j’^utre..L’écai^e qui est .entre elles,
se terminant par une double pointe, semble leur donner un rayon
de puS ^U’a l’ordinairëj mais ce n?ést qü’üfie illusion. Il y a aussi
un sillon au ventre, contre leqûel se loge leur premier rayon. ;
La premièretîorsalé bëchpe presque tobt le tiem intermédiaire de
la longueur du poifson : efle a quatorze épines assez fortes,? les deux
ou'trois premières sont les plus longues:, et ont un peu plus du
tiers de la hauteur du corps sous elles; les autres diminuent, et la
dernière est fo « basse; mais il y;en a ensuite trois qui s’àlomgent par
degrés, et sont enveloppées dans le bord delà secondedorsale. Celle-
ci est pointue de l'avant, et à peu près aussi haute que la première,
mais fort courte et très-basse de l’arrière ; on y découvietau. travers
des écailles, outre les trois épines, douze rayons mous, dont les
derniers sont très-courts : elle est suivie de huit fausses-nageoires.
L’anale commence vis-à-vissa seconde moitié, et est un peu plus
haute, mais d’ailleurs de même forme; eUe-a aussi trois épinesi et
dou§e rayons mous; huit fausses nageoires viennent après elle. La
queue, ses carènes et la caudale sont comme dans tout le ”genre ;
d’tme pointe à l’autre de la caudale la distancé est de plus du quart
de la longueur totale.
Tout le dos et les flancs du germon sont d’un bleu noirâtre, qui
pâlit sojp le ventre, et ÿy change en argenté. Certains individus ont
Æoaà la ligne latérale, dans le ïtfèü, é^ft li^ies-.ar^enréesvei. qui des-
cendent obliquement en avant, à peu près parallèlement à la ligne
du dessous de la queue, jusqu’à ce qu’elles r encan trentle corselet.
J’entai compté sept à huit.
% o u s avons reçu de M. d’Orbigny des germons de trente pouces
é t plus de longueur ; mais il y .en a de plus grands : leur poidslva
souvent à quatre-vingts livres.
Le- foie du germon ne s’étend pas beaucoup dans la cavité abdominale.
Le lobe gauche est déprimé, aplati, fit a la forme d’un ccéur
de carte ; son bord gauche se prolonge un peu dans le haut de
l’hypocoudre en une sorte de petit lobule, qui se contourne sur
l’oesophage. Le lobe droit e6t triangulaire, peu épais, et dopne
attaefeie à une fiel étroite, mais trèsrlongue; elle adhère
par du tissu cellulaire au dernier repli de l’intestin, qu’elle suit
presque jusqu’à l'anus.
L'oesophage est court, et donne dans aan grand estomac pointu,
plissé à l’intérieur. La branche qili ya au pylore naît aoqs le foie;
elle se porte en arrière entre les deux lobes du foie, et se rétrécit
par un étrangliement assez ! fort qui marqsffie le pylore. Il est muni
Jï’un coepnm assez gros, quise.ramifî« en un grand nombre de
branches, terminées chacune par Utm houppe de ramuscules très-
fins, qui s’enfoncent dana une sorte de parenchyme propre à chaque
branche. JGçs Corps sont àssezfortemmt pi|nis entre eux, et forment
ainsi «ne masse, qui a l’apparence d’une forte glande amygdaknde.
jDisséqué, cet amas de corps glanduleux ressemble à une .grappe de
raisins, et c’est dans eel état que Duhamelnous m a laissé une assez
bonne- figure, prise d’un manuscrit de Duverney.
L’intestin remonte sur le lobe droit dtp. foie, puis il fiât un double
repli avant de se rendre à l’anus.
"La rate est assez grosse, alongée , noirâtre et attachée auprès du
premier reph deÉ’in testin dans la partie postérieure de l'abdomen.
Je n ’ai rien pu voir survies organes génitaux. Il n’y a pas de vessie
natatoire. L’épaississement que le néritoid^prénd dans les thons le
lông’dfe l’épine',® »tirai tfès-coûsid éralfl e et 'a un *îemat cf argent inat,
Ltt •t$ê#o^èhé#dtt gerafon ressemble beaucoup à <Mle,Hü thon ,
si ee‘ m'est-que «a largeur proportionnelle est un peu moindre, et
que les trous de <sop crâne sont un peu pljis petits.
Le premier arçieau des bran$bifstàd§ longues pgcùfJgtio®8 garnie^
de velours ras à leur trancliaxit interne ; les autres, ainsi que les
legs qw Jrp réunissent* $opt .cq^yeipi. dp plaques ggqaaie»
deyefours3^ ,u t,o i.té le u r face postérieure de légères proéminences
garnies qejdeù,ts’uri peu plus forte». Lés pjbaryngiqns supérieurs sônt
petits 'çjMéôïjSSy lesrilEÉmèûrs s 0 x Vrès-lalçm|éW toüs"‘Ônt”îdes dents
eh
ILé squelette du germon a quarante vertèbres, toutes, excepté les