(t. I I I -, p. ^ 3 ; pl. 3 $* lîg. r) a fait sur cètte’"-esjpèee^ la
même opération que sur le '^liômofe Blocli. Il fa tMëffte
d’après la figure sous le nom de coedomore Baillon’^W il
a transporté la phrase inscrite sur cette figure parmi-les
synonymes d§ sofi caratix glauque [ib., :p. 66)^*<jüï Iui-
mêmer ginsi que nous l’avons vlij se. compose, d'après les
autres synonymes que M. de tjacépède lui donne, du sooj?i-
bem glaucûs de Linnæus, qui est notre deuxième}fiche de
la Mediterranée, et du scomber Ascensionis d ’Qsbecjk,
qui es^; un vrai caranx.
Nous en avons trouvé unè description détaillée dans
les nouveaux papiers Jle Üommerson ,lf é u nous tirons les
traits Suivans.
..Son corps est très-comprimé» Sa liauteur est trois .fois: dans 'sa
longueur totale, et les lobes de la* queue* 'trois fois, et; demie! Son
museau est obtus’; sa bouche petite; ses mâchpires presque .égales.*
Quand èlfes se ferment, l'inlFérieure èsï'reçnr dans’'^''supérieure;
mais quand eïl'ês s’ouvrent, l'inférieure' aYafteè dkvâûfcâ^eV To’üttes
les deux sont gamiesrde petites dents peu ^parentes. L’ôrifice antérieur
de la narine est du double plus petit que lVutrè/lëur Maee
èst au milieü, entre l’oeil et le bout du ’ mnsàafi.0ffWfolhW ifejla
dorsale et dfe l’anale atteignent au' ’tiers postérieur de ces n&gediées.
Les ventrales sont trèsâpétites. Commerson n’a pu bien sfàskurer du
noi^hréi'des épines librestdu, des, ©t.^a ûgüfe n’en moptre que deux.
Ceux des autres rayons sont comme il suit :
B. 1 28; P.
Dés écailfes très-petites^gâonislent le'corps' ma*s sonlfa peine
sensibles au doigt. •
$â douleur est argemiè^tèràte kbr le dns d’un
nageoires ofit la coüïeur
et " m 1s ligne latérale dans sa partie siluée
entre la deuxième* dorsale et l’anale. Les deux premières sont du
double plus grandes que les deux autres, qui ressemblent à de
petites lentilles.'
L’individu observé par Commerson était long de quinze pouces
et pesait dep^ livres.
Il avait é té : pris en Novembre 1770 près du Fort-
Dauphin de Madagascar.
Pérou a rapporté de l’archipel des Indes un poisson qui
a la plus grande ressemblante avec celui de Commersoû,
si riest que Éwmtikea« est plus bombé qu’il ne paraît
daùs la figure de ce dernier naturaliste; mais cette différence
tient peut-être à une négligence de son dessinateur.
Sa forme est ovale. Sa hauteur mois, fois dans sa longueur totale.
Ses dents sont, en velours et assez prononcées aux mâchoires, au-
devant du vofiier et aux palatins; mais il n’en a aucünes sur la langue.
Il a six épines libres, sans dompter éelle qui estcoùdhèe et déîle qui
adhère à la deuxième dorsale. La pointe de cette nageoire atteint un
peu au-delà du milieu; celle de l’anale va un peu plus loin et jusqu’au
tiers postérieur. .Les lobes de la caudale ont leur longueur
r-r>mprisft trois fois, et demie dans la longueur .totale.
Je trouve une légère différence dans les rayons de la deuxième
dorsale.
D. 6 — 1/28; A. ^ 1/22; C. VI et 8; P. 11 ; M 1/5.
Ses écaillés ,'sans être grandes, s en ttr ès-marquées, mais très-lisses.
On en voit qaelques-ûnes sur la joue. Sa ligne latérale est droite.
Sa couleur paraît légèrement dorée et teinte d’un peu de violâtre
vers le dos. Le bord antérieur des pointes de la première dorsale
et de l’anale, est brunâtre. Peux ou trois petites taches noirâtres,
peu marquées, sput placées sur sa ligne latérale, aidés intervalles
à peu près égaux.
Notre individu n’a que cinq pouces et demi.