Lie .même naturaliste en-a laissé un de Porto-Rico, long
de près de trois pieds; qu’il dit se nommer sierra dans
cette île, et tasard ou tassart à la Martinique : lés taëhes
en soi^jxresque effa<A s^jnaig c|mpsste il offre lèsm|jpes
formes que ceux qui les ont plus marque#. V
Selqn M. PJ.;ée , l’espèce atteint une taille de huit à dix
pieds|. Sa chair est très-ferme,, mais indigeste, et passe pour
être quelquefois vénéneuse.
Margrave (p. 178 et 1.79) décrit; sous le nom brésilienne
guarapucu1 un poisson très-semblable à celui-ci^ que les
Portugais.Brési|^^npmma^ènî 4 eJ P R ^ . ^ i p ^ o m m e
le maquereau, et les Hollandais Aonîng'.ç-^fJc^ (poisson de
ç^i|, la bonté de Ra^air. .^p%,^gi^p.XQLja]Qg^L^jbie]3L
lgs, dents et l’inflexion de l^ ig n e latérale ,maia-laissei2n n
intervalle entre ‘les deux dqrsah^, probablement .parce
qu’une portion de la première était demeprée çachée dans
la rainure du dos. Il le dit argenté, teqit, de bien foncé
sur le dos, de bleuâtre sur les ccéés..££*assure qu’il arrive
S une longueur de sept p i|d s, et ,à, la grosseur du çorps de
l’homme : il ne lui do^pe aucunes taches ; mais immédiatement
après il parle d’une autre espèféjiommée cgrororoca
et en îout à la p ren d re ,
si ce uJst q u e sespçtés. portent beaucoup dé taches braies.
Sa chair estTtïôp sèche gt beaucoup moins estimée que
celle du ftonings-ngspfy. ,;
Il nous semble que ces jdeux poissons pourraient bien
être ceux que nous vènpns de. décrire. Le guarapucu
répondrait à nos grands individus, et le \Qrp^orocu,fo\%
1. L’original de cette'figure1'est dafis-le Liber p r in d ÿ isft. I , ’p.’ 327 ) , niais à
la mine de plpipfe et sans couleurs. L’indiyidu était long de quatre pieds.
aux petits tachétés, 'soit à notrè première espèce améri-
cailin,r1uï maCulutuS. * " r ^ ^ ^
,i h&gùàrapuèu semble aussi devoir être le king-fish ou
scamber maxiraus, pinnulis utrinque noyem, £%c., de
Btown.1 r_ | m * -
C’esPfencore, ^d!!i|quil noûs^paràit^rlè poisSon que Loel-
ling aVâif caractérisé'en dês^erifiesmlfs une lettrp
m v à i Scomber pinnulis novêmfpifiiia dùrsi prière p li-
catà, dentïbus plaüis , lanceolatis ; rriaxilla ' superiore
acuta (D :4 ^ 3 ;P - 2 2 ;‘V.%; À. 1 6 ^(1 .,:,), et d o n t l i n -
naeus et tous ses successeurs out fait un synonyme du
tbon ordinaire, malgré les différences qui résultaient de la
phrase même de Lceihng. Cette espèce est décrite sous le
nom de carite dans le Voyage -de Loefling (p- io 3), et ce
qui y est*dit de sonÆorps, long, é tro itf comprimé ét tacheté
, achève dë démontrer combien la synonymie de
Linnæus est erronnée., •
^Duhamel* donne un tazard ou tassard qui lui avait été^
envoyé d’Amérique sans description,■ et qui présente une
séparation;,tjritye les deux dorsales, comme dans le guara-
pucu de,MargmV|; et probabïern|Ut par une erreur qui
aJ^tfïême cause..
Selôn Pison ( p 5o) le guarapucu vit en troupes comme
le thon, nage avec rapidité ; dévore beaucoup de poissons,
engraisse et fraie dans la saison pluvieuse. On en consoim
mait de sqnj temps beaucoup. Tànt fraîche que salee, sa
* chair, quoiqu’un peu sèche^est agréable et saine, surtout
lorsqu’il é^f jfeùp^. î
1 . Ja7»,,jpr4^2->- 2. pêches,, part, a , sect. 7*pL7> %• *•