regarde comme umfrèslbon poisson [biiohissimo ■pesce)^
Dans la mer Moire, le maquereau est j^veede; muge le
poisson dont la pêche a le plus davantage, bien qu’il n’y
passe jamais un pied de longueur. Les Grecs de la TJiiride
en font de grandes -salaisohs, Gardés pendant un an, ils
offrent un mets.agréable; mais ils sont durs quand on les
mange plus tô t.3
Le nom demaquereau, {rnacarellus) para îtd éjàd an s
Albert le grand e t dans 1 Arnaud id® ^'iileneuve.'*? On ne
s’accorde poiîit sur son étymologie; Les uns ld%érivent de
macularius ou de- maçulariolus, k cause de s es. taches
d’autres de jxatxtxçios, à cause de-sabontéY|mkisil ,ny -a pas
d’apparence qu’un mot usité de tout temps jusque dans le
fond du NordY^mime des langues du Midi , d’autant que
dans beaucoup de ports du Midi ce mot. n’est-pas connu.
Les Languedociens, les Provençaux ; lés -Niçards, ; les
Génois, nomment ce poisson auriol, auriou6/ aurneou,
ce qpe Rondelet .^explique par peis d’aurioul (pbiSsou
d’Ayfil)7. Je ne vois guère que Rome*, où, selon Salviani,
le nom de macarello1 serait’encore employc-YLes' Vénitiens
, au dire * du même auteur pd’appellentf ^c%m6ro jdes
Napolitains lacerto, les Espagnols é‘am llo%; dénominations
fespectivement confirméeS par des auteurs pluS jm'odernesif
1». CetjtL, Hist^nat. sa ri., t. III, J), igq. -tt 2. Pallas, ZooÆjm^„\.. IH, p. :i\&.
_ S. Ménage, Dictldr^ifè'éT^mOT^^üe, 'au mot Maquereau. — w ScaTigjgiV
5. On le "nomme" ïîb anglais e t en danôis rhackrell ou 7reacÆW^- ( Willu'ghby-,
p. suédois majirill {Faun. suec., p. 34o ). Muller dit que les petits se
nomment en Dancmarck geyen.; et?, les très-grands siok-aal. Ma/çreî est'le nqm
d M d à q i ^ m t ' « te . prod., pî%7J.~
6. Brünn:, pv
Ô. Pour Ven!se',:Ns(Coat'i, Giônfi. iiÿ ïs ', Ûèc. I l . t. V- p- 3Ce p e n d a n t M. d‘e
Mattehs '{Vdjagë&Véïiise> ti'ïly p .%® Ppènse^qoe seombro est le pàettmaMpfaore}
et que le vrai maquereau se nomme lanzardo.
Les Sardes le nommentpisaro\ En Sicile, selon M. Rafi-
nesqrn©; on n’emploie que des dérrvés de scomber : scarmu
ou scümbru à Païenne ,• striimbü à Messineq scrumiu à
Gatane a Syt’acusé, etc.3 Les Grecs et les Russesde
la-Lauride l’appellent également Acnmèro3: mais, selon
Eorskal (p. xvi) , à Constantinople les Grecs le nomment
»eA/èff, etr les-Turcs kali&s*-baluk$ on l’y appelle aussi scom±
èrr4. Les Bas-Bretons et les Gallois le nomment brill, brehel,
berhel, b resel.
Parmi lesipoissops dont les anciens avaient coutume de
faire des salaisons , én én voit de petitfeè espèces qui portaient
les noms particuliers de scomber, de feo&'irÿ ét de
cor dy lia, et qui étaient compris SMrSv le nom générique
de lacertus: Il;yOâ tout lieu de croire que cetaient le
maquereau ordinaire 111 les espéOes^ voisines dont nous
allons bientôt parler. Ge qui en esé'dit, prouve qu’ils 'étaient
communs et de petite taille5. On les énveloppait de papier6,
■’f ^ S l ï â ; t. III, p: i\p). —‘ 2. Rafïnes^u e y lnÈ ç r , p. V'g: '4- 8. Pallas, Atiogr.
ross. • p. 4. Uammer, Constantinople et le Bosphore, f. I , p. Ijjfï 0
IHâ'- pyTll^nusi siye spixiianus,-/i pairîa bct:iic(i} lacertorum miKÎini (Pline,
1. XXXII, g, îjy . Laceelus était doncjjnnorn commun à plusieurs espèces.
6. | P
,CordilJ[as;7M<Iâ/o tegas papyro,
Vel thuris piperisve- sis cuculus.
Et livre X OE t f ^ i r r r
f$ü~3Pfektagà~ ëdrdÿ]3îi5| •'me poenula desit olms . ?
Aut inopern metuat sordida blatta famem
Perdite niliacos, musoe, mea damna, papyros.
Et livre IV^ épi '86 V S
■ • i 'iNec ^sàomhtiB tunicas daiis molestas. "
I Petse, tê l. i , y. gS**'*’
* ™ cedro * ’
Linquere nec scombros meluentia carmina nec thus.