demi de diami-ire sur une bautour de cinq ])iods. Nous indiquons cette loiigueur à la
vis ponr èlre assuré «lue, malgré la prcssiou, Téerou restera toujours plein, et si le
local diras lc<ine! le mouliii cl le pressoir sont élablis, paraissait, se reiuser à celle
élévation, on pourrait percer le phmclicr cl faire rcjuonlcr la vis daus la pièce supérieure.
M,'iaulc.rnc en (èr avec buit fuseaux. N, plaque do for retenue sur le mouton
ou banquette par quatre boulons. O, banquette cn bois, de la même étendue qne
lamaye, dans .son intérieur, ayant des oreilles h chaque boni, pour glisser entre les
jumelles et y êt re relonne. Pl^momans cn bois servant d'ornement, ou, pour mieux
dire destinés à couvrir la nudité dos bandes de fer; ils sont lixés par des boulons
contre ees bandes (]ui supportent tout l'effort. La lignro îî, pl. 53, représente la maye
vue h vol <roisean. Toutes les opéralion.s, on fatigues do la pression première, peuvent
i e i'aire à bras d'honnnc , successivement avec nn levier très-court : deux hommes
pcuvonl cn conduire un de quatre pi<><ls, cl ce nmubre .sera snllisanl pour en conduire
un dedix pieds, si on y adapte le treuil représcnic pl. o3, iig. 6; ainsi dcuxhommeslèrout
une pres<i(>n plus forte el plasé^ale que ne le fontleshnil qui sont employés aux
vis en bois telle., (piecellesqui sont on'usago aujourd'hui. Le treuil dont estqucstion est
composé d'nn arbre montant A. E E sonl dcnx tonrillous, arrondis, cn fer, dont l'inférieur
pose sur une crapandine scellée dans la pierre E et dans la poutre D placée au
plancher. B B, aile du monliiict quo deux bonuucs peuvent suffire à tourner, et si
on a besoin d'en emplovcr quatre, on peut avoir une aile pareille qni sera ]dacéc en L
C C C C, quatre frettcs en fer pour empêcher récartemenl dc l'arbre A. La corde F
est enlortillée ii i'arbre et sert h serrer. I.a l)obine G , ou cylindre en bois dur, roule
sur un fer .'^ccllé solidement dans le mur; on y fait passer la corde F, cl son action ,
étant cn sens inverse, la rend propre a de.sserrer la presse. Au bas de la corde F
est un crochet en fer II, qui cnirc dans un anneau en fer adapté ii une frette à l'extréniité
du levier qui entre dans la lanterne M.
VI 33, fi^. 8, bande de fer il sceller, contre le mur, en bas et en haut du pressoir.
X I est la forme, X a est la portion vue de face, dans laquelle doit entrer
l'cxccdeut des quatre bandes l ï , fig. 9, posées sous la maye cl sur le sommier.
P,)ur donner au pressoir (juo nons proposons le degré de croyance que nos expériences
nous ont assuré, il nous suffit de dire tpi'à Paris les bouchers qui veulent
retirer des graisses le plus <ic suif possible , cn font usage, et subsUtuent aux cabas
nécessaires pourl'exprossion des huiles, des marmites de fer, dans lesquelles ils metlent
les parties loa plus dures donl ils veulent encore extraire dn suif. Les parfumeurs et les
phurmacions ne s'en servent pas «l'autrcs, et leurs presses sont faites dans dos proportions
calculées <l'après l'emploi an.piol ils les destinent. Dans les manufactures de
Tabac oi^i l'on a besoin d'une force considérable pour former les bouts ou carotles,
on ne fait pas usage d'autres pres.ses, qu'on établit plus fortes, à raison de leur usage.
Cc pressoir, q\ie nous désirerions voir adopter <lans los pays où l'on récolte des
Olives el qui oe sont riches que parles produits dc cetle denrée, a l'avantage dc
pouvoir être placé dans un ajipartemcnlquelconque, même a un cinquième étage,
comme plusieurs bouchers à Paris l'y établissent, parce tjue loute la force s'opère entre
la maye et le sommier, au lien (jne, <lans les pressoirs en bois et en pierre, tels que
ceux dont on fait usage en Provence, et que nous avons représentés pl. 34, fig. 5, il
faut des constructions immenses el dispendieuses, sans que cependant on puisse
obtenir même la moidé du degn- dc force <pu: présente celui qne nous venons dc
décrire, et pour Icipicl il ne nous reste pins qu'à indiquer par quel moyen il p.!ut
être fixé.
Nous avons dil que quatre bandes II, fig. 9, dont deux eu-dessous de lamayo, deux
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