Cette espèce est o.-i!;-mi.i.'e <lc la Caroline a de la Floride ^ elle est oiiltivée dans
quelques jardius; ou la nudliplii' do u
d'Amérique : les fruits jusciua préseul u
lo. C E R A S U S Laiiro-Cerasus.
C. ßoribus racemosis y raccmis folio suhcequaJihus
; foiiis p.-reummtihus, ovato-lunceolatis,
remote serratis, subtùs bi-/ua<lrigUindulosisve.
de boutures ot de
)as mûri it Paris.
grauies venue.s
C E R l S I E l l Laurier-Cerise.
C. à II
CERASTIS folio lan
Pmmis Lauro-Cerasus. 1
Synop. 3. pag. 3.j. Bi.
B.M Pi
. Sp. f
ceartees
glaudes.
eu grai»iies ii peu-près égales à
ur des feuilles; celles-ci ])crsisales
laiiccolées , munies de dents
.'I en dessous de deux à quatre
. ]l.
. \S'H.
•li. t.>b.
EU. Ilort
,1. Arl). I
. n. .'i.
,0. Sp. a. pag. .jB«. l>oi«. Diet. ,1, pag. (>67. PEUS.
lab. 23. TouR^El^ inst. J.B.lIisl. i. lib.
, 3.',6. n. J. tal.. I33,
•Lauro-Cerasus. ("LIS. llisi. .4. CAM
pag. 430. BAI. Hist. I5.',Y. DIUAI
Padus Lauro-Cerasus. MILL. Did
Lotus secundo. DALECII. Ill.st. 3'19
Vulgairement LAVIUER-CLUISE, LAI.KIER-A:.IAVNIR.!I.
C e Cerisier c.st un grand arbrisseau toujours vert qui s'élève à douze ou quinze
pieds dans le climat de Paris, et beaucoup plus baut dans nos Départemens Aléridionaus.
Ses rameaux nombreux el élalés sont recouverts d'une écorce condr(=e et garnis
KIC feuilles ovales-oblongues de<iualrc a cin<i pouces de longsiir deux de large, portées
sur de courts petioles, rétrécies eu poiiilc ii Ictu' sommel, munies en leurs bords de
quelques dents courtes ct écartées , très-lisses, Itiisaiiles, persistantes, (\\m vert gai
en dessus, et cliargées en dessous de deux la quatre glandes sur les cotés de leur
nervure principale \ i u i est très-prononcée. Les Ileurs soiit pédonculées et disposées
en grappes axillaires .le la longueur de.s feidlles; elles mit une odeur ifamande amère
qtùest assez am-éable; leurs pétales sont ovales, Irès-ouverls; le style est saillant, aussi
long que les 'étamines. Les fruils qui leur suceètleul sont de jxaits drapes ovales,
poi'ulus, irès-peu charnus, noirâtres lorsqu'ils sont murs.
Le L u IIIER-Ci:tttsE est origuiaire de Trébisoude, sur les bords de la Mer > ' o i r c,
d o i i il a ét(i transplanté cn Ktirope dans ramiée i;):G. 11 esl aujourd'hui naluralisé
dans les coDlrées méridionales <lc cette r é g i o n , el il y croit comme dans son pays
n a t a l , sans exiger le moindre soin. Dans les pays (jui s<ml plus au nord, mais où les
hivers ne sonl pas cependant très-rigoureux, comme à P a r i s , la rnllure de cel arbre
n a rien de particulier; il n'u besoin <pie d'une bonne ex])osilion et d'être mis ii l'alni
des fortes gelées, car il résiste en pleiue terre i« celles .pii ne foui pas descemlre le
thermomètre au-dessous de quatre ou cinq degrés. >ious re^ ieudrons .sur h; Laurier-
Cerise pour parler de ses propri<iés el de ses usages.
1 1 . C E R A S U S Mahaleb. f a b . 9..
C. Jtaribus racemosis ; racemis suhcorjm
basis, foliosis, sparsis ; foiiis ovato-subro
tandis, décidais, margine denticulutls
glandulosis.
CERASUS Mahaleb. MU.L Diet. U.'J. DEC.
Cerusus sylvestris
C E R I S I E R de Sainle-I-neie. Pl. a.
C. il (li'ur.s en grappes coryndiiformes, cparscs,
munies de folioles; à feuilles ovales-arrondie
i, aniuielles, déniées ct glanduleuses cn
letn-s bords.
ïounsEF. Inst. G27. DLH
Cerasus foiiis subrotundis
Ceraso affinis. B.viii. l'in.
M. l'r. n.
Mahaleb putata. J. B. Hisl. 1. BB.
,M. A r k I. pag. I.'i8. n. ( l tab. .'J'.
, s'-.rratis, petiolis multifloris. HAI.I
. pag. •ii'j. ll.M. Hist.
Helv. u. i»H'|.
C E R A S U S .
Prumts Maltaleh. LIN. Sp. (>78. W Sp. 2. jiiig. gS8. J.vcQ. Fl. Aust. lab. 227. ROTH,
l.ag. .«(). Pom. Did. 5. pag. (ifü. PLUS. .Synop. 2. pag.
Départemens QUIÏNOT,
Gcrni. 1. pug, a u . j;
I.ois. Fl. (iall. 2B8.
Mahaleb. M.\RRII. VALCIB. 173. ( icon mala ). CAMER. Epitoni. 91
Mahaleb Cesneri et Mattldoli. Lois. Ic. 2. pag. i3.'3. { mulà }.
J'accitnum Plinii, Lacotha Theophrasti. DALHCII. Ilist. 2Î5.
Vulgairement AIIMIE ou Bois DE SAINTE-LUCU; , ct d.nns qiielqi
MALAOUÉ.
Ce Cerisier est tm arbre de troisième grandeur, qui .s'clcvcà quinze ou dix-liuitpieds
el même davantage, quand ilest cul tivédaiisun bon terrein ; son tronc elses rameaux sont
couverts d'une écorce d'uti brun rougcà Lie. Les leuilles sont alternes, ])éliolécs, ovales,
jiresque rondes, glabres, d'uu vert gîii, 1111 peu pointues, munies en leurs bords de
deuts serrées, très-courtes et glanduleuses. Les Hours se développent eu même tems
que les feudles; elles sonl portées sur des j)é<îoncides de six h huit lignes de longueur,
et disposées cn grappes làcbes, qui ont l'aspect d'un corymbe, parce que les pédoncules
inférieurs sont plus longs que les supérieurs; ces grappes, ordinairemenl formées de
six à huit fleurs, sonl éparses sur les rameaux ; leur pédoncule commun csl chargé
d'une ou deux folioles, et chaque iiédicellc est accompagné d'une petite bractée.
Cha(|ue fleur est composée d'uu calice ii cinq divisions obtuses, réOéehics cn dehorsd'une
corolle a cinq pélales ovales , de couleur blanche : les étamines et le pistil sonl
de lalongueur des pélalcs. Les fruits, moitié plus petits tpi'une Cerise ordinaire, sont:
noirâtres, d'une saveur très-amère ; il n'y a que les oiseaux qui les mangent : J. Bauhin
dit tpie les Grives et les Merles en sont fort avides.
Ccl arbre a deux variétés; la preuuère est caractérisée par la largeur de ses feuilles
et la seconde par la couleur de ses fruits ([ni sont jaunes ; celte dernière variété est
plus répandue tpie la première.
I.e Boi.s inc SMXTL-LVCII- croît naturellement dans diverses contrées de l'Europe; il
n'est pas rare eu France, sur-tout dans les pays de montagnes, et il est très-cornmuu
aux environs de Sainte-Lucie, dans les Vosges, d'où il a pris le n om qu'il porte. O n le
plante dans les bosquets pour ser\ i r a h'ur o r n e n i c n l ; s e s fleurs, qui paraissent au mois
d'avril, l'ont un assez joli effet. Lor.iqu'ou le greffe .sur le Merisier rommun, il devient
beaucoup plus vigoureux et il s'élève bien davantage; il est d ailleurs très-rustique,
puisque dans les lieux où il croît spontanément, on le trouve souvent daus les fentes
dos rochers, el il est inutile de Ini donner, lorscju'on le cultive, aucun soin partitulier;
ou jient, après qu'il est planté, l'abandonner à la nature.
L e Bois de Saiutc-fmcie sert <le sujet pour greffer toutes les variétés ou espèccs
de Cerises; il réiissil beaucoup mieux dans les Icrreins marneux et argilleux que
le "Merisier. C'est une erreur de croire, i[ue les li-uits des Cerisiers greffés sur
cct arbre, prcniienl une saveur amère; les variéu^s h fruits doux conservent parfailemeiit
la .(tialité de leur eau. ^IM. Deseemet ol Noisette, Péjiiniéristcs, qui
s'oceu]-.ent avec beaucoup de .succès de rédiication arbres fruitiers, nous ont
conOrineees fails, et ils nous onl assuré qu'il était loiit-h-fait indiflérent de prendre
pour sujet le Bois de Sainte-T.iieie , ii fruil noir ou à fruil jaune. Qm-lques personnes
aiciU prétemhi, sans fondomeut, que le dcruierscul pouvait donner, étant greffé.
des Cer ; qui ue seraient ]>a
son fridl est uu peu plus doux.
12. C E R A S L S pauiculala.
C. Jloribus paniculatis, patulis; foiiis 0
glabris, acutè dentatis.
, parce qu'il est tic liiil, d'ailleurs, que
C E R I S I E R paniculé.
C. à fleurs cn panicidc très-élaléc; à feuilles
ov.iles, ghiLrcb, chargées de dents aiguës.