lani Kii répondit que c'était cil fais.nnl habituellement us.igc de \in doux ii I'iuterieiir,
et d'linilc à Vextérieiir (^Iiilh luiilso ,Jiiris o!eo\
Diodore de Sicile nnns .apprend fiti'Aristce flit le premier qui cnltiva des Oliviers
dans cette île, et qne les Siciliens lui .accordèrent d'aussi grands honneurs que s'il eût
été une nouvelle Divinité. On attribue au memo philosophe l'imcntion des meules
ponr broyer les Olives, et celle des pressoirs pour en extraire l'huile ( ImcMor olei
esse dicitiu-, Cicer. in Verreiu ).
On raconte dc Thaïes de _Milet, le premier des sept sages de la Grèce, que plusieurs
personnes Ini ayant reproché le pcn d'utilité des seienees, et la pauvreté qui était le
partage de ceux qni les cnhivaient, il louint lenr prouver par nu exemple rcniarquahle
qu'elles étaient dans l'erreur, ct qu'on pouvait très-bien acquérir beaucoup de
fortune, cnemplovant à des vues d'intérêt les connaissances que procurait l'étude des
sciences'. Ayant prévu qne la récolte des Olives manquerait entièrement l'année suivante,
et que l'huile deviendrait très-ehère, il acheta toules les huiles de son canton
au moulent oil elles étaient à vil prix; ct les choses élant arrivées coumic il les .avait
prévues, il lit un profit immense, eu rcvemlaiit bien cher l'hnile tpi'il avait eue 'a
très-bon niarchi: ; mais, content d'avoir montré l'ut ilité de son instruelicm, et d'avoir
prouvé qu'il loi serait facilede s'enrichir quand il le voudrait, il remit généreusemeut
le surplus du béuéhce qu'il avait fait, il ceux dont il avait acheté la niarchandiàe.
L'usage qui existe encore aujourd'iini dans l'Inde et dans le nord de l'Afrique, ,lo
faire euircr l'Iinile dans hicomposition dc certains mortiers, donne lieu de croire que
les anciens stdistitnaienttpiclqiiefois cctte matière aiibituuiehquitle quiclaitcniplojé
p<ii- les Babvlonicns.
L'boile, 'versée sur les Oolii de la mer agitée, a la singiilii.rc vertu de les appaiser.
Celte propriété était connue des anciens, ct elle a été confirmée pa:
dès le tems d'Aristote, cpie l'Iinile l'ait périr les abeilles
et tous les insectes, lors<[ii'on eu frot'.e ces petits animaux; mais ils en ignoraient la
raison. Les naturalistes modernes ont découvert que, dans ce cas, la mort des insectes
était canséc par le niamiue de respiration, l'huile bonchanl les trachées, qui sont les
organes par lesquels cette fonction s'opère dans cette classe d'aninians.
Les propriétés économiques de l'Iiuilc sont trés-mnltipliécs. Cette substance est
presqucevchisivemcntcuiplojécpourl'assaisonnemcnlde la plupart des alimens, dans
tous les pavs oii l'on cullivé l'Olivier, et daus les caniiiagncs surtout, oii le beurre et
les graisses animales ne sont que très-peu usités. T.'hiiilc fine est uniquement destinée
pour l'usage de la t.ahle et pour les préparalions médicinales. L'huile d'Olive
n'est pas nourrissante, mais elle est rcIScliaiilc, émollientc, adoucissante ct quelquefois
porgative, qiianil elle est prise h nue certaine dose. ( )n l'emploie souvent ii la place
dc celle d'amandes douces , avec du sirop, .sons forme de potion, dans les rhr
..lahidies infiammatoires dn poumon, pour calmer la toux : on la donne de méi
dans celle dn bas-venlrc, et on l'administre alors dans les lavenn-ns, pour rcniéd
aux constipations, pour ralmer les ihmleurs intestinales. On a observé ecpenil;
qu'elle était contraire et qu'elle augmentait les
Dans les cas d'cmpoisomiemenl jiar des matièr
acres ou p.ir les cantharides, il est mile, ]i
prendre prooiptcnient de grandes doses au n
vers ; mais p luipréfèr i
Les aiicici ipposaicn
es propriétés c
propriétés qu
e p l
n l r c la
aire de
mienrs dans la colitpie des peintres,
.s minérales corrosives, par des iilantcs
our ),réve.iir les aecideiis , ,1'eu faire
aladc. i ;llc est an.ssi bonne contre les
en général ccllc il,' ISiein.
très vertus 11 l'Iniilc ,l'Olive ; ilsn'ignovipères,
dcsseip.
nn été coiilirmécs par les expc
OLEA.
ricnccs faites tlevanl la Société royale de Londn
, doit être adn
nises. On l a ai
obtenus jusqu
i boni
OLIVIER.
, et par plusieurs médecins z
frictions sur les parties qui ont essuyé
isi essayée dc ia même manière dans la peste; mais
; présent n'offrent encore rien de positif. Dans les
mmc partie essentielle dans la confccUon de tous
cérats, etc., dont le nombre était très-multiplié
tp plus borné. Elle ne vaut rien pour la peinture.
igepoi
qui p
' leurs troupeaux, dans le cas
•riraient presque toutes d'uue
es d'étoffesdolaine, ot surtout
•noöUcnx nécessaire ;i la bonne
urd'lmi une plus grande
, qu'on tire de l'étranger,
i ne se servent généralei
celle.s-là qu'on emploie
idi de l'Lnrope ue con-
I fait 1
lUt 1.
d e s
ride couyicns
cle
soude et
-apportés
L'iuiilc, dans
les morsnres ve
les résultats qu
pharmacies, l'huile d'Olive
les ongnous, emplâtres, lir
autrefois, et est aujonrd'iu
parce qu'elle ne sèchc jamais parlaitement.
I.es pâtres provençaux reni|)loient avec avan
d'indigestion; ils en font avaler ii leurs brebis
mort prompte, sans ce secours.
Les huiles d'Olive sei-vent dans certaines nuinufactnre
dans celles de draps, parce qu'elles donnentii la laine un n
fabrication.Beaucoup de fabricans, dans le Midi, on font
consommation qu'autrefois, parla raison que l'huile dcpoi
est i>]iis chère ct moins abondante dans le commerce; mais ils
nient que des huiles d'Olive les plus conimune.s. Ce .sont aussi
pour brûler dans les lampes; le peuple dc tousles pays du m
naît guère d'autre innnière de .s'éclairer pendanl la nuit. O n <
sommation dans les fabriques dc savon, l'huile étant uu des ]>rincipaux
cette matière; les autres substances qui font partie dc s-i composilion se
lachrnix vive. Nous n'entrerons pasdans les détails dc sa fabrication : ils J
très-longnenient daus Duhamel, depuis la page 74 jusqu'à lu page 88,
cru d'autant moins nécessaire de les copier ici, que l'on pourra enco
dans plusieurs autres ouvrages.
T/OJive est le seul <les fruits cultives eu Europe ou indigènes, dont la chair soit
oléagineuse. Daus tous les arbres en général qui ont un drupe pour fruit, l'amande
ebt la seule partie qui contienne de l'huile ; mais outre ces arbres, tels que l'Abricotier,
l'Ainandicr, le Pécher, le Prunier, le Cerisier, etc., il existe une grande quantité
d'autres végétaux, des graines desquels on peut retirer cette substance. La graine
du Hêtre, coimuc sous le nom dc Faine, donne une huile <pii est ia meilleure après
ccllc d'Olive, ct qui a l'avantage dc se conserver plusieurs années sans rancir. La
Noix, la Noisette, lo Pignon du Pin etde plusieurs conilères fournissent aussi beaucoup
d'iunle. 11 serait trop long de rapporter le.-, noms de toutes les plantes herbacées
dont les graines sont oh-aginenses; il suffira de citer celles qui fournissent les huiles
les pins usitées. De co nombre c.st colle ipi'ou rctircdcs semences du P.-ivot, assez généous
lo nom d'huile il'OKillet ; celles de L i n , do CUanvre, de Na-
I de Chou nommée Càilza, ct de plusieurs autres plantes crucifères,
csl pour los alimens la meillein-c do toutes los autres espèces conic
elle est toujours la jdus chère dans les pays du nord, les marnivcntavcc
t[uel<pios-mios de celles dont nons venons de parler, ot
leut connue
veUe,d'une ospc
L'hnile d'Oliv
chauds l'altèrcnl
le plu
.mnmnéinent avec ccllc de Noix et celle de IV.vot on d'OFillot. Si la fraude a
ivccladernii-ro dc cos huiles, on peut faciloincut la reconnaître en agitant
forloment la bouteille ou le vase «pii conliondra de ccllc luiile suspecte ; car si elle est
; t'huile .If Pavot n nomiut'o huile d'OE.IIet. Lcs Espagnols des Pjv.«-Bas et de Flandre ,
l'apjielaiciil fMtn , c'est-il-di.e j.i-lile Iniile, liuilc<le qualité infWeure; et cVsl de cello
I, que les aulies h.ibaaui dc Ui Flandre el des p <v. lUt Ijuilc d'OEillol,