IP
r,eures prei
serrent les
coue, par
nenttlc raeeroisscraent, tlevieuuenl plus grandes cpie les estérieures, se
mes contre les autres, ct Ibrnicnt un [iatit antpicl toi a donne' le nom de
qu'il a le plus sooveiu la l'orme conique; ou l'appelle aussi strobile. Co
fruit, après s'être ii [leu près doublé en grosscor dc ce qu'était le cbatou femelle, se
réfléchit vers la teiro, et rcsic dans cel étal pendant (lis .à onze mois, c'est-ii-dire
jusqu'au prinlems suivant. .-V cctlc dpoqne, un pou avant la noovclle Ilcuraison, il sort
de sou état slationnaire, commence ;( grossir cl prend rapidement pre.sqnc lout son
accroisseinenl pendant les mois d'avril, de mai et de juin; mais il n'osl pas encore
miir après cela, il fant qu'il reste sur l'arbre jusqu'il la lin dc l'hiver suivant; ce
n'est qu'il cette époque (pi'il a atteint sa parfaite maturité. Sa forme on cet étal est
parfailomenl conique, arrondie à la base; ila depuis tli\-liuil j usqu'ii trente lignes de
hauteur, sur neuf ii quinze lignes dans son plus grand diaini tre; sa eonlenr est d'un
vert]dnsoumoiusfooeé, tirant sur le rouge-brun; sesceailles soot oblongues, ren [lées
en leur partic^upéricnrc el sur leur do.s'cu une sorte dc j.v ramiilc affai.sséc sur ellcmcine
e l Irouqnéo il son sommel. La forme de cctlc parlie reidice des écailles est trèsvariable,
quehiuefois elle n'est pas du tont .saillante, et en général elle l'est toujours
beanconp moins sur la face des cones qui,sctrouvctournccvers les rameaux; d'antres fois
celte pvranii.le s'cllo e jusqu'il former une prolubéranrc de plus dc deux lignes ; souvent
son soniiuet est ouf. aieé. uni ; plusr,u emcnlileslchargéenson centre d'une petite
pointe un ])eu acérée cl piquante, (.clic variation <lans la forme des iraillcs des cones
rend le diagoosliiine Irès-dinleile entre le l'in sanvage cl les deux e.sj.èces snivantos;
cependant ee qui ],cul servir il distinguer le premier, c'est ,pie la base ilo la pvrainide
forme un losange dont le grand diamètre est horizontal, el que les deux angles qui
sont dans le mcmc sens sonl tranehans ct distincts. .-V la base de chaque écaillé ct ii sa
parlie interne, tout près de l'axe, sonl logées deux graines ovales, un peu aplaties,
placées dans doux petiles fossettes de forme aijalogoe, et ipii correspondent ii deux
enfonceincus semblables pratiqués dans la substance de l'axe et aux dépens des rebords
de la parlie inférieure cl latérale des deux écailles qui sont inuoédialeinent au dessus.
Chacune de ccs graines est une petite noix monosperuie enlonréc iuférieurcmeul el
latéralemcut d'une membrane étroite qui .se prolonge supérieurement en une aile
mince, denii-lransparenteeld'nn brun-clair. Celleaile n'est ]>os adhérente il la graine;
clic l'embrasse seulement, pent s'eu détucher avec a,ssez de facilité, cl elle resic alors
percécdansla partiedonl la graine a cléchassée. .S'il ai rive que les cones.soicntstcrilcs,
cette aile incnibraneiise se trouv c toujours anssi dévclojipce qu'a l'ordinaire, cl la graine
avortée, restée cxtrruiniient petite, est il sa base. Lorsque les graines sonl mûres clquc
les écailles s'culr'on, root pour les laisser échapper, les ci'mes ùc tombent pas ponr ccla,
il en reste encore beauroiq, il'allachés sur l'.irbrc, el ce n'est que dans le courant de
l'été Cl morne ],lus lard qu'ils lombent, par les sctaïusscs que le veut leur donne.
Le Pni sauvage croit spontanément dans nue grande partie dc l'Lnrope. surtout
dans lo Nord cl dan, les pavs dc
i t a g u c s ; i l e s tc
ivc en lio,
Alpes, les Pyrénées, les \'osges ; oo le
d'Hières, etc. Il Ilcnrit i, la lin d'avril ou au couimeii,
de Paris; un mois ou six semaines plutôt daus le ]Mid
u b'r
, en Au
I dans le.
aux de.
1 lo 1
nord dc l'Europe ou snr les inoiil.igncs cli
selon la nature ilii sol cl de rcx|)o,ition : dai
pavs du nord, cl quand il croit pre.ssé en forèi
tri-s-droit ; daus les lieux secs et arides, au con
il est planté isolé, soovcnl il s'éli^vc l,raiiroii|
même quelquefois lorlii ct rabougri : ,scs fe
courtes, plus rapprochées ou plus lares; ses c
i. (ici arbr
1 terra
l i e u juin dan» le
varier beaucoup,
umidc, il,ans les
ncnt lri..s-Iiaut el
su|cla
a peu I
1rs lu
L„h- .lavaiil
ui.li, IMI
f t <!n
nluiii
grosseur variables, dilTerout encorc beanconp parJa fo
leurs e'cailles, qui est tantôt unie et aplatie, et (jui tantôts
quadrangulaire. De toutes ccs différences qu'on observe d.
auteurs en ont pris occasion de le diviser eu trois ou <iuairc espèces; niais l'examen
attentif que j'ai fuit de toutes ces jirétciiducs espèces, soit .lans plusieurs pépinières,
soit daus les jardins, soit dans le lieu nalal, soit enfin d'apri\s beaucoup d'échantillons
que j'ai reçus dc diverses parties cle la Fr,
ces différences n'étaient pas assez conslai
e.spèces distinctes, niais niènie pour bien (
reuces essentielles qui pouvaient se lrou\(
2. P I X U S rubra. Tab.G^.fig. i.
P. foins geminis, rig.dis, glane,-scnlihus;
slrohilis conicis, sulu/uaU-rnis, folia s,d,-
oe<fnantibus; squamis dorso /ij rumi,latis,
qiuJilrangul,tribus, api,-c malicis; amends
imiscidisdistinct,'-pclic-Ualis; andicraram
crista brevissinui.
î de la p.irtic renflée dc
ve en forme dc pyramide
le Pin sauvage, quelques
nce , m'a mis à même de juger que toutes
tes, non-setdement pour constituer des
iractéri.ser des variéu^s et a.ssigiier les diffé-
•enlre elles.
PL\ ronge. P U ) : , fig. ..
P. afoiiillcs gi'miiK'us, roidc», un jicii glauques;
i,.trehileseooiq„es,so„„,„i,p,a,,,cà,p,aire,
I,t„sqoc ifiaiixaax tcollis, .syaot laparUcsa,!-
Ia„ic de leto's écailles e„ pv ,a„,ide iiuailran-
;„l„i cl 1', clia
ll,i.
l«,.loneulés, dont l'a,i-
PlM.'SrnSra. JBIL. Diet. n. 3. Po,«. Met. î .p. 333, ( CTchuo ,i o Ihûumdii. ) Pecan J.
Fl. l'r. n. jo,5.î, {ml,,s. ,r„(,„. Ihl„„„.)
PIALS sjhes/ns WH.LD. Sp. pag.
Le Pin rouge, nommé volgaircincnt Pin dÉcmse,
ble îicaneonp au Pin
le même pour le port,
01 peu rouge,Ul
sauvage; il forme, eomnie celui-i i, un gr.ni,l arbre, absol
etqui ne ,liflî.rc ,p,c par 1,-s earaelJres suiians : son bo
feuilles sont en général d'un verl [,h,s glau,j„c ; ses eones s,„it piésqiie toujoiirs ,„jo„
dis
jiosés par verticil les dc trois, quatre el même ci,,,] ; la parlie saillante dc leurs écaille
forme nnc iiyramidc plus pronoiieéc. ii quatre angles distincts, el lo losange formé pa
la base de là pyramide, a son grand iliamctre tlans ie même sens que l'axe du cône
enfin l,.s chatons niàles sont d'un jauue Ire.s-clair, presque blanch,'tires cl portés su
des péiliculcs plus longs. Ce Pin croit daus le nord de l'Europe, el en Erauec dai
l e s A l p e s e t l e s P j r é n é e s . Il 11, ' ' ' '
3. P I X L S Mugho. Tah. 08
P, ƒ,,;,',> se,
strohi/is
rU,uS! s,iu,am.,
•igidis, sal,. trutè viridibu
. snbgemini s,f,diobrevi
,hrso prr,. umdads,
n-trin-sùm subimb,-i,-ali
>-spimdosis ; amentis m,
,s; anthera rum crista t
apice muer on at'
vn/is .mbs,'ssilibi
tumid, membra,
, d'à
te tems quele Pin sauvage,
p n Mngbo. P/.G8.
P. à fouilles roido.s,g.;niinéci
à .••Iroiiiles coniques, souveiU doux à deux et
plirs eourlsq<.ele> feiiilles, ayant leurs éeaillcs
eu pvraiiiidequndraogulaire, dontla pointe
s c d u i g e e n a i i i è , . , « es, teiaiiiiee p r inio
])rtile épine; a cluiloiis luàlcs presque sessiles,
donl les aiithèrc-, Mint terminées par une orèle
ndie
PINFS .Vu-lw. Ponx. Diet. Ö.
P1M..S Decand. 11.
PIM S sylvestris J/u-dm.
mend.ranc
3.1(5. Deeaml. Fl. Fr ÎO5F.. MILL. Diet.
.Ol. 3. pag.
\.ilgr. i o . . n T a l ) r r n . I e o n . , , 38 (')
PIM S .•sylvestris altera, Mugho dicta. Camer. Fpit. i (').
P IM S .sylvestris Jlugho, sive Crein. .1. lUrii. Ilist. i. lik 9. pag. -:,(>,falsô 24G ('j.
J>1,M S sylvestris montana vel Mu^lm. Dih.vm. Arb. el Arliusl. 2. pag. liS. pl. 3i {'J.
Pl\l .S lidmlns, Jlugho Jtahrnm. JVvLirii. Ilist. {').
(•) !.<•$ li>:ur<.»<l« iiulcursciK-aso
il est In qnpsiioii. C(-ll8 ligiii'e ileM
iiilitlfletiuVIlu (>11111. Pt uU'liv It» b
cJii 1 »luHik-s, ntuuii elk's ue reiiriJ
BHIL» t[ui servi di! modèle à |iri'st[uc li
ûisk-s ft riiu-iil-ih bifii dc ftssfi- dp ii.tT
ilciil pas les obiols plus ll.loloiiR'ul <iu;; d,
te iili'o jusle de l'espèce tlonl
lies les aulrcs, el 1)I-IIA"1I. l'n iidcplée, tuule
t pbiifirl lie re^ ligines des .itilcurs ilu ilj«. et
is 1« i>l.i.Kbes duul il vienl d'èlte piirld