l o CERASCS. CERISIER.
geâtre, assez unie; eeUe de ses jeunes r.miean-s est lisse eL rougeâtre. f.es llenrs sont
petites, à pen priîs dc la grandeur de eelles dn Rois de Sitinte-Liieie; elles Ibrment
des ombelles pen fournies et sessiles. Les fruits, portt'S sur de longs pédoneulcs,
sont d'un rtnigc liinee, de la grosseur d'nn poisj leur chair est rouge, d'une s.aveur
nn peu acide et acerbe. L e s llenrs paraissent au eointucneemeut du mois dc mai; ies
fruits soul mûrs vers le milieu de juillet.
Noirs igum-ous ijucl est le pays natal dc eetle espi'ce nouvelle, cnllivée dt^Jtuis
quelques années au Jardin des Plantes dc Paris, cl ebez qnel(|ues Pt=pinicristes ;
m a i s , par la i-apiditt' dc son aeeroi.ssenient, tdle petit devenir utile eomule arbre
d ' o r n e m e n t ; elle formerait de belles avenues si im voulait la planter dc cette
ruaniei-e; clic parail aussi très-propre a servir de sujet pour greffer mule espiîee
de Cerisier tiu'tm destine au plein-vent; elle pourrait enfin être eonsitltTéc comme
iirbre litresder : sou bois, plus dur et plus runge que celui du Merisier, serait
employé avec avantJige pour les oovr.iges de Ituir cl dc menuiserie.
t6. C E R A S U S avium. Tab. 3. CliRlSIER Merisier. Pl. 5.
C. umbellh sfssUihits , jmucijlwh ; foliis C. à ombelles sessiles, peu garnies de lleurs ;
ofiito - lanceolatis
pemluiis, infrà sitbpnbest ttlibtt. bttsilig/
ariilulosis.
('.i;n.\st;.s
Cerasus t.tgr
Cerasus ,„„j.
Toc«s. lus
Ceru.
Cera.
Cerasus
Cerasus
M,l. t.
Cerasia
Prttmts ,
I. pag
. 51etliod. 0-1. Di:<
frttctit mbthiiei
tttn. ilmyr
"\Iu.t.. Diei
ttc sflvesl.
sylvestris, fructu rubra et tiigro. J. B. Uist
fttliis matto-laticeolatis, iafertii: sitbliirsiitis
syh
feuilles ovales-l,meoek!es
> .scie, aa peupentlantes
en dessous, rr
leiu- ba.se.
I. ,S-8(>.
beseent.
glandes
. r i . Fr.
, dentée
légèrement pn
nnies de deu
lolorc ittficietue. IÎAUB. Pin. .',30.
septentri
•syh;
.Sti.
T u
iutti. 1.1
igi. Po„
frttctu corthtto
. I,
Sp. 6Si
5 , 8 0 .
, fructu
. lil,. pag.
I lier one proih
hro, parv>
HALL. ILELV.
•erotino. RAI. Iiis
. io8a.
1539-
. Sp. a. pas. ()gi.l5L\cK\v.
lal).425. DESF. TI. AU.
llcih.s. Sv«^
Dicl, p;.g. (i;I. L..IS. F!. Gall. 289. PKKS.Synop, 2. pag.
Cotte e.spèce, appeh'e vulgairement MKRISILII, est u u arbre dont le tronc, en acquérant
la grosseur d'un lionime et |)lus, s'élève ii trente ou quarante pieds. Ses b r a n d i es
sont peu étalées et peu touffues, assez rcdrc.ssées ; leur écorce est d'un gris cendni
avec une teinte rougeâtre. L e s feuilles sont longues de trois a (piatre pouces, ovales,
aiguës, dentées eu scic, glabres, d'un vert luisant en dessus, très-légèrenuniL pubescentes
en dessous, et d'un vert blancbàtrc : elles portent ordiiiairenienl deuxglaudes à
leur base, où ces glandes sont placées sur les pétioles : ceux-ci ont douze Ii ipiinzc
lignes de longueur; ils sont rougeâtres, grêles ct faibles, cc <pii fait que les feuilles
sonttoujoursplus oumoins pendantes. Lcs llcurs, porLécsdeiuèuie.sur des pédoncules
grêles, dc <piinze u vingt lignes de long ct davantage, sont aussi pendantes, disposées
de deux a quatre, rarement en plus grauil nombre, en ombelle
et ([uehpiefois
tout à fait solitaires : hnn- calicc est ri-lléclii ; lour corolle est blaucli
pétales ovales, échancrés en .:anir à leur sommet, f-es fi'uits q
fleurs sont petits, ils n'ont qu'environ quatre lignes dc diauièln- siii
ils sont k peu près égalcjnent laiges ii leurs deux extrémités, de
forme c.st plutôt ovoïde qu'en co'ur ; leur peau est d'un rouge fouet
chair est dc la même couictu-, (icii abotidaiile, tl'mjc saveur àcre
, p e u ouvortc, ii
li succèdent aux
cijt([ <ie hauteur;
.lauière (jue leur
<ni noirâtre; leur
t amère avant la
m a t u r i t é , et Ikde lorsque le fruit est parfaitement mtir. L e noyau est ovale, trèsadhiTcnt
h la chair, fort gros pour le volume du fruit.
Le Merisier fleurit en avril, ct ses fruits sont murs en juin. Cet arbre croit spontauémeut
dans les bois dc l'Europe; il se trouve aussi en A f r i q u e ; il est commun en
Franco dans les grandes forêts, et sur-tout dans les pays montagneux.
T'ariétés du Merisier.
La culture ayant bcauconp multiplié les différentes variétés dc Cerisier dont ou
mangeles fruits, il est assez difficile aujourd'hui dc rapporteravec tvrtilude quelquesunes
de ces variétés ou espèces jardinieres aux e.spèces principales regardées comme
le type de toutes les autres, et il n'est pas étonnant que les auteurs qui se sont essayés
sur ccttc matière, aient été d'un sentiment diffiTcnt. L i n n é n'a admis que deux de
ces espèces principales, le MKBISIEII {Prunus avium. LIN.) et lo CI:IUSIER ordiuaire
{Prunus Cerasus. L t x . ) M. Decandolle, dans sa l'Iore rrum^aise, a admis deux autres
espèces qu'il regarde comme distinctes, le GTIGSIRJI ( Cerasus Juliana. DECANU. ; ct
le BIGABIÎEAI:TIKR ( Cesarns Duracina. DEC.VNU. ) Ces deux arbres paraissent en effet
s'éloigner assez dn Merisier sauvage, si on ne considère que leurs fruits; mais si l'on
fait attention qu'tm ne les trouve point .sauvages, et que les différences d e forme et de
saveur qu'on observe dans ces frnits, sont éviilemment produites par lu c u l t u r e , tandis
que ces arbres n'ofl'rent d'ailleurs dans leur port, dans leur feuillage, dans leur
floraison, aucun antre caractère ou différence sensible, on conviendra avee nous
«pi'on peut douter raisonnablement de l'cxistenee de ces prétendues espèces : aussi ne
les considérons nous que comme des variétés ou espèces jardinières, qtte les Botanistes
ne doivent pas admettre au nombre des espèces naturelles.
L i n n é nous paraît donc avoir bien fait en ne reconnaissant que tleux espèces; mais
il avait commis une erreur , dans .son Species Planlarum, en prenant pour type
<te tous les Cerisiers cultivés, le Cerisier commun [Prunus Cerasus. Li,
laissant It* Merisier comme un arbre unique c i espece , n ay;
Dans le Pmnus Cerasus de Linné, les variétés qui
luteur dési
noms de JuUana, JUgareUa, Duracina, doivent é'
lient être i
Merisier ( Prunus ai'ium. LIN. ^ ; et L i n u é lui-mêiuo corrigea eu p;
dans son Manlissa, en reportant los variétés liigareUa ct Duruc
gne sous les
•apportées a\i
cette erreur,
» son Prunus
avium; mais nous croyons qu'il eut tort de laisseï
Prunus Cerasus; elle doit aussi être mpportéc au M(
nous appuyons de l'ojiinion dc Duhamel, Rozior et L e Berria
Jes Cerisiers en deux divisions-natnrelles, l'une contenant les
«\sl en coeur, el l'autre, ceux dont le fruit est arrondi. C e u x de 1.
eoniuts sous les noms vulgaires de Guigniers, Bigarreautier.s, B
que nous regardons comme trois races issues du Merisier, ont en
la variété Juliana au
; ct su
irbros
. pr
ciiiaclèros conununs avec cet ai-bro, dc former de grand:
soutiennent bieri leurs branches, qu'ils étendent Si
l'euilles un peu iiendantos, parce (pi'elles sont portées sur
d'avoir les petales peu ouverts, ovales, éehancrt'S en coeu
plus longs que larges, légèrcnu-nt iléprimés, oxotdes, ou
k [H'u près la forme d'uu coeur; la chair en est fade, dou.
adiléreute à la peau, dont l.i couleur \ari(-
* Pn-niière i
Var. I. MEMSIL« à fleurs doubles.
Cerasus major ac sylvestris, muUiplicißon
Cerasus major sylvestris, Jlore pleno. Dur A
rbre
r ceJa nous
ont partagé
lont le fruit
?re division,
aumiers , et
•al pour
qui s'élèvent dr<
) cotifusion ; <J'avoir les
•s pélioles longs et faibles;
Leurs fruits sont souvent
ant le plus ordinairement
ou sucrée, jamais acide,
lu blauc jaunâtre au rouge noirâtre,
CC. MEKISIEH.
^ TOCUXEF. In
.M. Arl). Fr. I