t i 7 8 PINUS. PIN.
lc bois du Pin Austnd a contracté une couleur rougeâtre, il est regardé comme
ayant encore des qualités supérieures h celles qui lui sont ordinaires , et plusieurs
constructeurs ai
avec cette sorte <bn-o
qu'ils sont moins exposés
Nonseulenie.ntle boisd:
des États-Unis , pour la
pour une foule d'usages,
ct dans les Colonies des b
sous la forme dc madriers
de diamètre , est to
bois des aulres esp
septentrionale.
us pensent que les bordajics des vaisseaux qui sont faits
:t plus long-tems que ceux même qui sont de Chêne, et
à être attaqués par les vers de mer.
Pin Austral est employé, dans toute la partie méridionale
majeure partie des constructions civ iles et navales , et
nvais cncorc on en exporte tous les ans en Angleterre
des Occidentales. Celui qu'on expédie pour l'Angleterre,
-le quinze à trente pieds de long , sur dix h vingt pouces
vendu vingt-cinq et trente pour cent plus cher que le
i des divi
U|0UI
quo .porte i
Le Pin Austral ue serait propre qu';;
que ce serait déjà un arbre très-utik
en abondance , le rendent encore biei
retire k prescpie totalité des substanc
nombreuses constructions navales des
branche considérable do comniorco a^
avec k Grande-Bretagne. Los produits
au nombre do six , 'selc ""
térébenthine ; •2". la racli
résine; 5». le goudron;
le commerce tels que la
préparations pour lesquel
La térébenthine est le
Drps des arh
ides de
érique,
per
Bordeai
dans le
do cho;
I M, M ICI
re on le ratiss;
6°. le brai. L
lature les four
;s il est néces;
suc résineux 11;
; c'est ce qui, extrait du Pin
, Galipot, ou Mésine inolU
forêts de Pi
près les
i parties dc l'Amérique
X seuls u.sagos dont il vient d'être question,
mais les produits résineux qu'il fournit
plus précieux. C'est de celle espèce qu'on
> résineuses qui sont nécessaires pour les
États - Unis , et qni forment encore uue
c les Colonies des Indes Occidentales ct
-ésineux qu'on relire du Piu Austral sont
, de qni j'emprunlc ces détails : i". k
Anstral, pour 1'
que ceux qu'
de k Guyenne ; mais ils coinmenccnt plutôt, ordinairement d.
«pie le pays étant plus chaud, la sève entre on circuktio
des plaii
élèA
:pie vers le mois d'octobre , p
5 ou holies cjue l'on pratique
;o font aussi dans lo corps u
environs do Bordeaux ; on h
aux ontaillcs , on les pratiqui
. par semaine, le bord supc
I d'éoorco ot d'aubiui'. Chaqu«
uteur, mais on ne le» pousse pas plus
naturellement atteiudie , el 1.
lieu <le se servir <l'écbcllcs ,
i sont chargés do la récolte <1(
•m nègre quatre mille ou quatre mille cinq c
à soigner; d'autres n'en donnent que trois milb
boites produisent, chaque fois qu'on los vide,
trois cent vingt livres , cc qui csl le j.oids
•ide les boUcs cinq h six f<
is millr pieds d'arbres doivoi
3°. l'esprit de térébenthine ; la
eux premiers sont introduits dans
les (piatre autres sont le résultat de
d'employer l'action du feu.
rpii découle des incisions pratiquées
.rarilimo, se nomme, dans les
Les travaux que l'on k i t , en
'extraction de la térébenthine,
pratique dans les Pignadas
ils ne fini
tard. Les aug
térébenthine,
8Pa„,.es <,„a„
demie. Qumt
aussi, une fo
nouvelle poilii
incisions en ]i
l'ouvrier peut
les aj-bres au
des nègres qi
donnent il un
^omraercc. On
;onsidère que
]a mi-mars, parce
dès eette e'poque , et
son mouvemeut
des arbres pour
elles ,
! la capacité d'u
rrsqn o
1 la téi
Ou
que
lis da
plus
covoir la
ont plus
ne pinte et
ière, ct on ravive
en enlevant une
t on agrandit les
que la portée où
lil, on abandonne
on fait on France. Ce sout
bcnthine. Quelques habitans
nls .irbres chargés d'une boite
time <[U(! doux cent cinquante
I de tiTébonthine du poids dc
•que baril doit avoir dans le
le cours dc la saison, el on
, année commune, soixanlc-
P I N U S . pi_\.
quinze barils de lér(^jenihine ct vingt-cinq do ratissage. Celte (
c s t k p,o . •• n de suc résineux qui• se d- urc•it ct se fig
ot forino, lo long des entailles , une couche plus (
379
nibstance
a boite,
uu d'à
; épaisse : c'est le Ha
^t-ciiiq
, daus
des Landes de Bordeaux. On l'enlève dans fe courant do l'auU
Je dernier produit de la récolte de la térébenthine. Lc ratissage vaut v
pour cent de moins que la lérébentliine pure. Lo prix coiuiuuù dc celle
les pays où on k récolte, est dc .piiiize francs le baril.
La lérèbonihine qu'on recucillc ikns los'i.arties méridionales des États-Unis
cl'AmorKpie, est l'obiel d'un commerce importunt. On s'en sert, <lans tous les
Etals-Unis, ponr faire du savon, donl la couleur o.st jaune, et ipii est do bonne
qualité. On on exporte dans les États du Nord, cn Angleterre, ct on lems de paix
il cnarrivo même à Paris, où ollo csl conniio sous le nom dc Tér-eheiUhine de Boston,
<|uoiquc lo pays d'où die vient soit éloigné de cotlo ville dc ]>rès de quatre cents
henos. En Angleterre, on on emploie une très-grande .luanlité ; il y en ost entré,
cn 1807, ponr plus dc deux millions quatre cent mille francs : son p'rix ordinaire ,
dans ce royanmo, est <le quinze francs lo f(uintaj.
C'est dans k Caroline du Nord cpi'on labri.ine le plus d'essence ou d'esprit de
l.ù-ébeiilhine. On l'obtient par la <listilklion ; il faut, dil-on, six barils de térélicndime
pour retirer nn baril d'essence, contenant cent vingt-doux ],intcs.
Cette c.sseuce passe dans toutes les autres parlies des État.s-l"n is ; on on exporte on
Angleterre et jusqu'en Franco , où on lui donne quelquefois k préférence sur
celle do Borde; , parce que son odou l pa
La manière dont on con,,triut, en Aniéri(|ue, les bùchc s pour l'c du
gonihon , ne dilH-rc pas assez de co qui se prali(pie en l-ymcc., pour qn'il soit
nécessaire de la d.xrire on entier; on pourra d'ailleurs consulter IV/istoire des
Arbi-es fon-sliers de iJmemjue septentrionale, par M. F. A. MII:HAI-X, si Ion
désire connaitrc cn délail h's procédés usités dans celle faliricati.m : il mo suffira
de dire que tout le goudron qu'on relire dn l'in Austral se kbri.pio ,lans k Bassc-
Carohno du nord, à la réserve d'une petite quantité qui so prépare dans une
portion dc la Virginie. Co goudron, ilont ou apporte aussi beaucoup on Europe,
n'e.st pas comme la térébcndiino d'Amérique, il e.st moins estimé, au contraire,
que celui d'Europe. La différence qu'on en k i t dans k ci
.mmorce vient trèsavoc
probablomont de ce que lo goudron d'.Vmériquc n'est préparé qn
provenant dos arbres qui tombcnlde vétusté, ainsi (pie des snmn
de ceux qui ont été ab.ittus pour être débités ou planche.'
dn bois mort,
nets ct dos branches
. - , i.idricrs; tandis que
10 goudron .pi'.m fabri(pie, .soit dan. le nord de l'Europe, soil dans k s Landes dc
Bordeaux, est retiré, cn granile partie, (farbros abattus depuis pou de tems.
Lc brai ost le résultat do la condnistion du goudron; pour être de bonne qualité,
11 faut que l'opérati.ni n'ait été poussée (pio jusqu'à la réduction do la moilié du
volume dc lamalièro |)romii're.
D'ajirès les grands avaiiTages qu'on peut retirer du Pin Austral, ii est à désirer
«pi'on ohorchc à le multiplier en France ct i» faccliiiKiter dans nos départcmens méridionaux,
M. Sltcii Vl X pciso (pie la tompératuro ct ia nature du sol des Landes tie
Bordeaux lui coin icndraient trè.-bion , mais cpi'il no croitr.iit j.uiiai.s (iiie d'une manière
inqiarfailc dans los parties qui sont jilus au Nord. 11 serait une ressource dc
plus ])iiur k Franco ; car, outre sos produits ré.sincux, son bois, meilleur que
tous coux (pie fonrnis^ciit los aulres ospèccs de Pins do l'Amtiritpic , ost encore,
tl'.qnrs la comparaison ipien a faite M. Miui.vcx, supérieur on tpuililé ii colui du
Pin maritime ct ii celui du Pin sauvatjo.
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