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B A I T K K A vuWi<l,.s
b a u e r a .
B A U E R A . LINN. Classe X I I L Polyandrie. Ordre I L Digytiie.
B A U E R A . JÜSS. Plantes indéterminées.
G E N R E .
CALICE. A six ou huit divisions ouvertes, persistantes.
COROLLE. De six îi huit pétales insérés sur uu disque environnant l'ov.aire,
ouverts, alternes avec les divisions du calice, et plus longs que
celles-ci.
ETAMINES. Nombreuses, plus courtes que la corolle, et ayant la même insertion
que les pétales.
PISTIL. Ovaire libre, entouré d'un disque, portant deux styles divergens,
plus longs que les étamines, et terminés chacun par uu stigmate
simple.
PÉRICARPE. Une capsule globuleuse, recouverte par le calice, divisée cn deux
loges, s'ouvrant par le sommet en deux valves bilides et courbées
en dedans vers lenr extrémité supérieure.
SEMENCES. Nombreuses, attachées à un placenta central, dilaté snr ses bords,
qui correspondent à ceux des divisions de chaque valve.
CARACTÈRE E-SSESTIEI,. Calice persistant, à six ou huit divisions. Corolle de -six à huit
pétales caducs. Étamines nombreuses. Capsule îi deux loges, s'ouvrant en deux
valves, renfermant plusieurs semences.
C.VA-\.CTI';RE SECONDAIRE. Arbrisseau à feuilles verticillées, h pédoncules axillaires,
nniflores.
Ripponrs S-^TL-RELS. Il n'est pas facile de fixer la place que le BAUER.V doit occuper
dans l'ordre naturel. « Selon Ventenat, ce genre, dont la corolle et les étamines
sont insérées sur tm disque situé entre l'ovaire et le calicc, peut èlre indistinctement
rapporté à la treizième ou à la quatorzième classe de la méthode de M. dc
Jussieu. Il n'est cependant aucun ordre dans ces deux classes dont le BAUERA parai.
ssc devoir faire partie, puisqu'il s'éloigne, par des caractères importans, <lc ceux
donl il semble le plus se rapprocher. »
ETYMOLOGIE. Ce genre a été <lédié par M. Banks, président <lo la Société Royale de
Londres, à MJl. Joseph, Eerdinand, et Eran^-ois Ilofbauer frères, nés cn Allemagne,
et peintres (jui ont acquis dc la célébrité par les nondirenx dessins de
piaules qu'ils onl faits jvour phisieurs grands ouvrages de botanique. On doit au
premier une grande partie des dessins des plantes que M. Jacijuin a publiées sous
le ûlve iiTcones Planlarum rariorum. Le second, après a\oir travaillé ii la suite
des dessins du même ouvrage, accompagna M. Siblhorj> daus le vovagc qn'il a fait
dans le Levant. I.c iroisicme s'osl l'ail avantageusemeutconnailrc par son magnifique
ouvrage snr les Bruvèrcs, qui lui a valu le brevet de peintre de fleurs du roi
d'Angleterre.
E S P È C E S .
I. BAUERA rubioïdes. Tab. 5-. BAEERA rubioide. Pi. 37.
B. foUis ovnto-liinceoltitl.!, siihvertirilhitis ; H. à friiillos ovales-laiicéolùc.s, ronmic vcrtidlfloribus
axillaribus, pedunculalis. lécs; à fleurs axillaires, pddonculées.
5. 3a