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Var. 2. CERisirr, à fleur double.
Cerasus hortensis, plena fore. LLVUH. Pin. 45O. TOURSEF. Inst. dCii.
Cerasus pJeno flore. .1. 15. lli>t. i . lib. a. iiag. aa.^.
Cerasus muhiflora prima. 'r.^iiiERN, le. (jS'i.
Cette variété est louL-à-fait stérile, toules los étamines élant changées en pétales,
cl le pistil on potiles lonillos vertes qni orcnjuMit lo centre de la fleur. O l l e - ci
est moins largo cl moins bollo que colle dn Merisier dc même nom; mais connue
l'arbre s't'lèvo boauconp moins, ol i p i o n peut le lonir en buisson, il se trouve
propre h occuper, dans nn jardin d'ornoniont, dos places qui ne pourroient
convenir au Merisier. Lo Cerisier k ilour double se greffe ordinairenn-nt sur le Bois
tie Sainte-Lncio.
Var. 3, CERISIER à fleurs ilc Pcclier.
Cerasus hortensis flore roseo. Bvuu. Pin. TOCHNEF. Inst. OaG.
Cerasus multifora secunda. T.vBnns. Ic.
C e t t e variété n'est roniaripiabic que par la couleur de ses lleurs qui sonl roses,
au lieu d'être blancbes.
Var. 4- CTRISILH à fenilles panachées.
Ce Cerisier so cultive, avec los trois précédons, dans quelques jardins d'agrément,
niais en gcûiéral ccs variétés sont anjuiu-d'hui pou roc here bées ; ollos «IcTiennont
même raros, parce (ju'oii leur préfcro uno inuhilu<lo d'arbres et d'arbrisseaux cpii,
depuis Ircnlo ans, ont été apportés tic rAniéri<[uc et do la >fonvollo-Hollando.
\"ar. 5. CERISIER nain à fruit rond précoce. UUNAM, Arl). Fr. vol. i. pag. I68. pl. 3. Roz.
Dicl. a. pag. ( ) p . pl. aG. ûg. i.
Cerasus pumila, fructu rotundo, minimo, acido, proecaciori. DLHAM. 1. c.
De toutes les variétés du Cerisier celle-ci est la plus petite, car l'arbre ne s'élève
guère qu'à six ou buit ])ieds lorsqu'on le laisse venir en plein v e n t , ct il devient
oneore moins haut si on ie mot en espalier. Il e s l , pour cotte raison et a cause de
la floxibililé dc ses rameaux, pins propre (|ne tous los autres Cerisiers a être tenu
on palissades, aussi est-ce dc cotte manière tpi'on le cultive le plus ordinaironiont.
La sonlf chose qui donne quelque valeur au fruit <le co petit Cerisier,
c'est qu'il est très-précoco, il niiirit dès la fin de mai ou an commonccmont de
j n i n ; mais il est d'une gros.seiir moindre quo. lous los autres, ol sa chair est peu
abondante, très-acide, mémo un ))ou acerbe. La couleur dc sa peau est ronge.
OJI peut le greffer sur les drageons du Cerisier conunun, ou sur de jeunes pieds
venus de novau; mais plus souvent, on préfère lo ]daccr sur l'arbre de Sainte-
L u c i e , afin (pi'il reste ba.s, et au contraire on évite de le niettro sur le Merisier,
sur lequel il s'élèverait lrop.
On cultive beaucoup do Cerisiers nains ù M o n t r c u i l , près dc Paris; leurs premiers
f r u i t s , qui paraissent axant Uinles los autres C e r i s e s , sorvont h faire de petits
bou<piets que los inarcbandos garnis,>onl de fenillos de Mnguel, pour leur donner
nn aspect plus agréable, ot dont les onihns s'anni.senl el se régalent.
V^r. G. CERISII-.R hàtif. DUIVM. .\rh. Fr. \ol. i. pag. i - o . pl. 'i.Koz. Dict.'2. pag. G'|3. pl. a'j.
• fis-
Cerasus saliva , fruclii rotundo, niedio, ruhro, acido, proecori. DLJIAM. 1. c.
( ' e t arbre s'élève beaucoup plii.s (pie lo Ci.nisiiiii nain Var. r> niai.s moins (pie
la plupart des suivans: il ne forme ipi'iinc léto pon étoiidne ol il laisse ptaidrc sos
branches, surtout quand celles-ci sont très-'chargées de fruit, ce qui arrive assez
ordinairement, car il est d'un grand rapport : il n'est pas rare de voir réunis en tme
seule ombelle les ptxloncules de six à huit fruits. C c Cersier étant très-fécond ct ses
frnits très-hàtifs, on en cultive beaucoup aux environs de P a r i s , ct il fournit les
premières Cerises aux marchés de cette capitale ; mais on en mange les trois-qnarts
avant qu'elles soient vraiment mitres, parce qne los gens dc la camp-igne, pour
profiter de la valeur qu'elles ont comme hâtives, .se pressent de les cueillir dès
qne leur peau est teinte d'un rouge clair; alors leur chair est très-acide ot de
mauvais go lit : si au contraire on les laissait bien m û r i r , la peau deviendrait d'un
rouge assez foncé, la chair serait plus douce et beaucoup meilleure ; mais aussi elles
auraient perdu le mérite de la nouveauté.
Var. 7. CEIUSIER Marasijoin, CRIOTTIER Marasquin.
Cet arbre vient dc la Dalmatic, et il est cullivé à Paris dans quelques jardins,
entre antres chez 1\L Ccls. On pourrait croire , dit M. Bosc, que c'est le type
sauvage des Cerisiers ; mais il faudrait avoir, sur la manière dont il croît daus
son pays natal, des renseignemens plus certains que ceux que nous avons. Son
fruit est petit et acide.
Var. 8. CERISE à IrocLct. PL. 10. Fic. A. CETVISIEH trè.%-fcrtile, CERJSIKH à troclicl. DCHAM.
Arb. Fr, vol. i. pag. 175.
Cerasus sativa, multifera , fructu rotundo, medio, saturé ruhro. DCHAM. I. e.
La hauteur de cet arbre est moyenne entre colJe du GF.EI.SIER nain et celle du
CERISIER hâtif. Ses Cerises sont d'une grosseur médiocre, d'un rouge foncé lors de la
parfaite maturité; leur chair est délicate, mais un pou trop acide. Cet arbre charge
beaucoup, el il porte souvent une si grande quantité de fruits, que les rameaux,
qui sont longs et menus, se courbent et succombent quelquefois sous le poids, ce
qui rendroit son port désagréable dans Ja saison du fruit, si, comnie dit Duhamel, un
Cerisier dont les branches ressemblent k autant de guirlandes de Cerises pouvoit
déplaire a la vue.
Var. 9, CERISE à bouquet. PL. 10. Fie. B. CERISIER à bouquet. DUHAM. Arb. Fr. vol. i. pag.
176. pl. 6. Roz. Dict. 2. pag. 645. pl. 26. Bg. a.
Cerasus sativa fructus rotundos, acido s, nno pcdiculo, phtres fer ens. Dca AM. I. e.
Cerasus racemosa hortensis. BACH. Pin. .'po. TOURNEF. Inst. 626.
Cerasus uno pediculo plura ferens. J. B. Ilist. i. lib. 2. pag. 2a3.
Cerasia uno pediculo plura. TABER.V. Ic, 987.
Prunus Cerasus avium. Lis. Sji. 679. var. j.
Cet arbre a le port du p r w é d o n t ; il est, comme lui, très-fertile, fort t o u f ï u;
ses branches sont do même, faibles et pendantes, mais ses fleurs onl un caractère
p a r t i c i d i e r , caractère qui serait sufllsant pour en faire une espcce bien distincte,
si ce Cerisier Se trouvait sauvage dans les forêts , et si l'on n'était pas porté à
croire que la singularité qu'il présente n'est qu'une monstruosité. Ses fleurs sont
disposées, comme dans los autres variétés, en ombelles assez fournies ; il n'est
pas rare d'en voir quatre à six sortir du môme bouton. Les calices et les pétales
n'offrent rien de particulier, mais le centre de la flenr est occupé par plusieurs
p i s t i l s , nn k douze , dont une partie avorte ordinairemcut, mais dont plusieurs
se développent et deviennent des fruits parfaits. Ces fruits, au nombre de trois;
q u a t r e , cinij et plus, sont sessilos a l'extrémité de leur pédoncule, fort serrés
les uns contrc les autres, comprimes par les côtés où ils se t o u c h e n t , mais bien
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