Cet arlrisscati croit iiaturellcmeiil dans I'lmle , att Ma)al)ar et ilans I'ile tie Cejlan.
Son (icorce, lirojiic et inftrséc tlans .lu , , c t i t - l a i t , ct surtout celle <le la racine, est,
<lit-on, eilipluyéc .laiis le pays comme un rcmcde propre i. g u é r i r les dysenteries
8. N E R I U M c o r ona r inm. Î^^ÉRION il b o u q u
N./«/»J ovato-Ianci'olutii; pedun
Jloris, ex dichotomid ramuloru.
ram appendicibus corona ilup/i
Nl-.RIU^M co/^
JasnunumZejia,,
C c t arLrisseai
•cause de la beau
ulis pauci- N. il feuilles ovalcs-lancéolces ; à pédonoiik
corolla- iiaucillores, niiis.sani dans la bifurcation d«
i. J.ikCQ. CollccJ. 1. pag.
m folio oblongo,ßore o
pancillores
à appendices dc la corolle fbrniam
; couronne.
une doubl«
, i38. Ic, Par. I. lab. Sa. L.VM. Dict. 3. pag. .',5-,
•lbo,plcno, odoratissimo. Burm. Zeyl. 129. lab.jg,
croit dans les Tiules-Oricnules ; on l'y cultiv
é et de l.i bonne odeur dc ses fleurs.
dans los jardins, à
pROPRI^;ï^'s
Q u o i q u e le suc p r o p r e dn Lauri
seau n'en participe pas moins aux
la i'amillo des Apocinécs. T^a i)]uj>ai
el amer, dout les pi
ses dans certaines cspi
I, par leurs cariicli'rcs
éloigner beaucoup, qi
>ces dc c e dernier geiu
V
U; ; ; E S E T C U L T U B E.
l a i t e u x , àerc
trèsHlangcrou
Jes genres qn
peuvent s'en _
( l ' u n e d e s c.spè(
l'ile de Java ,
C e t t e espèce, c
<lontîc6 natur(
cmpoi.sonner 1<
r-l\ose ordinaire ne soit pas lactescent, cet arbrisicuilés
d<'s antres végétaux qui composent avcc lui
de ces plantes contiennent cn erfot un suc propre,
q)riélés sont plus ou moins énergiques et même
•ees. C'e.st diins ccUe f.imille, ou au moius dans
botanicpies. ont de l'aHinilé avec elle, ct ipii ne
te M. de Jussieu a rangé les Strjchnos ; ct c'esl
c (pi'on r e l i r e dans l'Inde, ct principalement dans
uu des pois ius deléti-rcs q u e pui s s e f ourni r le r è gne végétal.
onnue ii Java sous le' n om d" L'pas lieulé, est un arbrisseau sarmeiitciu,
•Is d u pavs recueillent le suc pour le réduire en extrait, et s'en sorvirii
.•urs flèches. L'action de ce poison est si rajiide et si violente, qu'il est
difficile d'v porter renùile si la dose est très-faible ; et l'on «loit croire tous les secoiirs
impuissans lors.prelle a été plus cousidii-able. L a plupart des voyageurs ct des auteurs
<jui ont fait l'Iiisloiro <le la plante ijui fournit c e l l e substance vénéneuse, l'ont accompagnée
de fables ct de ciroonsLancos oMraor<Iinaircs ; mais RI. T^eschenault, ipii .1
voyagé dans l ' I n d e , ayant rajiporte de ce poison , en a communiqué à M. Raffeneaii-
D e l i l e , (jui, par jifusion]•.•, o\ji(=rienoes exactes failes sur des animaux, a fait eonnaitie
sa véritable manière d'agir. .Nous ne suivrons pas M. Delile dans s(;s diverses exjxir
i c n c c s , ce qui nous enlrainerail Imp loin ; nous nous eonlcnterons d'cm rapporte!
seulement (juelqucs-unos, jiour donner une i(h=e dc la violence ol de la promptilmle
avec laquelle cette substance peut donner la mort.
L n chien blessé avec un instriuuent chargé d'un grain et demi de suc iVl'pas, c^t
mort en quatre minules. Un aulre efiien est luori en une heure cin(piaiite-.s(qit min
u t e s , ]-)our avoir été ble.s,sé sculeiuonl avec uu demi-grain. Q u i n z e grains dTpoi.
introdu
minutai;
d'un antre c h e v a l , ont produil
au bout d'un morcoan de bois jiointii, oui lu(= u n cheval en (juarante-si'pt
t h u i t gouttes do ja mfnue substance linuiile. iiiioxtées daus la veine jnjjulmre
La Noix-Voini(jue et la
espèces de ne .sont
et il résulte de ses observations,
les mêmes jdiénomènes (;t agi
étaient autrefois emplo\ées l'ii
Lcs c.xpéricnccs que .\1. Deli
liile, injectées dau;
L une mort install
ipii ajqiartienne
euses ((ne l'Uptis
lique dce(>S(lcux.>
olence que le j.oi:
, naanossubi
de Sl.-Ignae
IS uKjiiis dang
le ['(îxtraitalci
v(;c la même
. . l e e i n e ; mais elli
1 fiÛK^s p o u r (hfcoi
tanee.
lit encore ii dciu
, selon ;\1. DcliK'.
.ubslanees produil
„m do Java. bH.'i
me; ;le la iiraliqW.
funestes accidens causés par Y Upas, lui ont appris qu'il n'y en avait aucun d'efïïcacc,
si la quantité du poison prise intérieurement, ou inLro(hnle dans le système dc la
circulation, était trop ctmsidérable. L' a i r introduit arlificiellement dans les poumons
a seulement prévenu l'asphyxie prompte dont los animaux étaient menacés, et a reu
r d é leur mort pendant une demi-heure à cinq (juarls-d'heure. L'opium, administré
à grande dose, u'a eu aucun succès. Ce qui réussit le m i e u x , lors(jue l'introduction
du poison est faile par uue blessure, est de retirer proniplenienl l'arme ou l'instrunienl,
afin de ne pas donner le tems an poison de se délayer daus la plaie et à l'absorbtiun
de se faire; par ce moyen, divers animaux ont été blessés impunément. Si
la blessure était plus long-tems en conlael avec l'inslrument empoisonné, il faudrait
cautériser la plaie jusqu'au fond, ou la iiiire saigner abondamment, en l'élargissant;
dans ce dernier cas, le poison est délayé cl entraîné j>ar l'hémorragie, et son
introduction dans la circulation estclficaeemcnt arrêtée. L e s ligatures sur les membre.s
blessés, laites au-dessus des plaies, ne font (jueprévenir et su.spcndre les accidens,
et elles ne peuvent être employées ulilemeut sous ce rapport, que pendant (ju'on
cautérise les blessures (m qu'on facilite l'hémorragie. Si VUpas élail pris intérieurement,
le meilleur remède serait d'imiter l'cxlraction salutaire du poison hors des
plaies, cn débarrassant le plus promptement possible l'estomac jiar des éméliques; et
pour agir avcc plus do célérité, il conviendrait de stimuler l'oesoj-ihago avec les barbes
d'une plume, en mêtne tems qu'on donnerait de grandes doses d'eau tiède pour procurer
snr-lc-champ des vomissemens abondans.
i-raicnt peut-être pas dif'fércnles dc colles de
s aussi chauds que le second; ct tel qu'il croit
Les propriétés du Laurier-Rose
VUpas, si le premier habitinl des clir
cn Europe, c'est encore un arbre dom
médecine sans la plus grande précaiil
l'étaient autrement. L e s différent
it toules les jiartics no peuvent être employ('es en
lion; car elles seraicnl un véritable poison si elles
observations (juc nous allons rapporter, ct qui
nous ont été conmumiquées par des naturalistes éclairés qui los ont recueillies sur
les lieux, prouveront assez le danger (ju'il jieut y avoir à faire uu usage inconsidéré
d'une partie ([uelcouque de l'arbre dont il est ici ([iiestion.
Lorsque ies l'ranoals prirent possession de l'ile de Corse , pour la première fois ,
des soldats ayant enfilé des volailles, pour les hiire ri>tir, avec des baguettes ou broches
faites de b r a n c h e s d c L a u r i e r - r o s e , plusieurs de ceux (pii mangèrent de ces volailles
furent empoisonnés. Probablement que ceux qui le furent avaient mangé la partie de
viande qui avait été cn contact avec les baguettes. L c s Indiens mangent sans danger
le gibier qu'ils tuent avec des flèches enij)oisonné(;s de suc (VC'pas; mais ils ont soin
d'enlever la partie de l'animal dans laquelle la flèche a pénétré.
Le bois du Laurier-Rose est d'uu blanc jaunâtre; les jiav.sans des environs de Nice
le râpent pour servir de morl-aux-rats. L'écorce cn poudre peut être employée au
Laurier-Rose a été ct est encore employé eu
e disent Dioscoride ct P l i n e , qui attribuent a
re utiles contre la morsure des serpens, lorss
d u j ) e u p l c.
•des moyens dc rcm(^!iera
Malgré ses propriét('S dangerei;
m(yecine. Il ne faul pas croire ii cc qu.
ses feuilles et ii ses fleurs la faculté d'èt
qu'on les prend dans dn vin; mais dans les pays du IMidi, les gens d u j ) e u p l c , et mêm
plusieurs praticiens, se servent des feuilles extérieurement ct intérieurement dai
quelques maladies de la j)eau. L'application de la décnclion de ces feuilles bouillies
dans l ' h u i l e , et des Iriclions avcc cette même hnile, ou eelles d'une pommade faite
devons une grands parlie de cc (jue nous puMioi
G. llobei t, de Toulon ; à MM. Risso et loque