?
i5o CYTISUS. CYTISEplanche
45 les l'cpréscnte. Lcs fleurs sont jaunes, disposées an sonmiet des rameaux,
en grappes courtes et peu garnies. 11 leur succède des légumes comprimés, a.sscz
larges, loul-ù-f'ait glabres, et qni deviennent noirâtres cn mùrissanU
Cet arbrisseau croît spontanément daus les lieux exposés an soleil et au bord des
bois, en Esp.igne, cn Italie et dans plusieurs de nos départemens méridionaux. On le
cnltirc fréquemment dans les jardins, où il est d'un aspect fort agréable daus le moment
où il se couvre de fleurs, cc qui arrive eu mai ou juin, selon la chaleur du
climat. Dans les pays chauds, il peut même fleurir dès la On d'avril. Comme il pou.sse
beaucoup de rameaux, et qu'il est très-touffu, on peut cn faire de petites pali.ss!»tes.
Il supporte bien d'être tadlé aux ciseaux; il est même indi.spensable de le tondre après
qu'il est déûeuri, si on veut lui conserver une belle forme; il e.st d'ailleurs susceptible
de prendre, par ce moyen, tontes celles qn'on desire lui donner. Qnand on veut
l'avoir à haute tige, on le greffe snr le Cytise des Alpes. II est, cn général, trèsrustique,
s'accommode de toute sorte de terrain, et, quoi(jn'orii;inairo des climats du
Midi, supporte facilement en pleine terre, à Paris et encore plus loin daus le îSord,
les hivers les plus rigoureux.
C Y T I S E dn Pont.
C. h rûmeaiix relevés, c
ainsi que les fniillcsqiii
s folioles ellipliqu«
nrel. pubescens
composées de
grappes
droites, terminales; à calices velus.
sjnonymo Tournefortn ).
9. C Y T I S E S Ponticus.
C. rojuis aJscc7uh'nti/>iis , sidciitis foliisqm
pubescentibus, tenuilisi foliolis cllipticis ,
ohtusisj racentis lennimdibus, erectis ; ca
Ijcibus villosis.
C\'nSUS Vonticus.V-'iu.D. Sp. 3. ]iag. 1120 {cxclui
Lcs rameaux de cette espèce sont rcdrc.ssés, cjlindriqnc.s, cannelés, pubescens.
Les feuilles sont pétiolées, composées dc trois petites folioles efliptiques, obtuses,
pubcsccntes. La grappe de fleurs est terminale, longue de deux à trois pouces. L'étendard
est arrondi au sommet. Les ailes sont obtuses, plus longues que la carène.
Celle-ci est en forme de faux , obtu.se. Celte plante est indiquée par M. Willdenow
comme croissant naturellement dans les contrées qui sont sur les bords dc la Mer-
Noire.
10. C Y ' T I S r S Capensis.
11. ramis erectis ; foliis ternatis ; foliolis oblongis,
obtusis, incanis ; racends erectis,
terminalibus ; culycibui brevibus, campanula
tis, glahriusculis.
CY'TISE du Cap.
C. à rameaux redressés ; à feuilles composées
de troi.s folioles oblongues, obtuses, blanclàli'es;
a grappes droites, terminales; à
calices courts , campanules, à peu près
glabro.s.
CYTISUS Capensis. LAM. D i n . 2. pag. A'FC,.
EîiKNUS Capensis. LINTJ, 3Iant. sfi^
SPAKTIUM Cytisoides. Sui.pl. 3:20.
Les jeunes rameaux de cet arbrisseau sonl abondamment couverts de poils courts,
couchés et blanchâtres. Les feuilles sont composées dc trois folioles, oblongues, obtuses
au st>mmel, rétrécies ;i lu ba.sc, couvertes en dc.ssiis et en dessous de poils pareils
à ceux qui revêtent l'ivorce des rameaux et qni les font paraître blanchâtres. Lcs
lleurs sont assez écartées les unes des autres, peu nombreu.ses, disposées cn grappes
au sommet dcis rameaux; leur (calice est courl, canq)anuh', à cinq dents bien prononcées,
mais peu profondes, et leur corolle est d'un jaune rongeâlre. Les gousses
sont oblongues, glabres ; elles renferment plusieurs semences. Ce Cyti.se croît au Cap
de Bonne-Èspérànce.
CYTISUS.
u. CYTISUS canesceus.
C. foliis ternatis, foliolis lineari-oblongis ,
utrimjuè sericeo-incaids ; racemis paucißoris,
terminalibus ,• calycibus brevibus, campamdatis,
canescentihus.
qu nu tre:
ses jeune;
Cc Cytise paraît ne fori
qui n'est pas encore conir
gnmes sont entièrement recouvert.'
donnent un a.spect argenté. Se:i feu
longuement pétiolées, compos'-es dt
C Y T I S E . iSi
C Y T I S E blanchâtre.
C- à feuilles romjjosées dc trois folioles liiiéaii'cs
obloiigui's, rouvertes de.s deux côtés
de jHiils blancs et soyeux; à grappes terminales,
composées de peu de fleurs; à ealiecs
rouris, campanulés, blaiieliàtres.
-pelil arbrisseau, et appai tenir à une cspèce
rameaux, ses feuilles, ses calices cl ses lépoils
courts, serrés, blanchâtres, qui lui
s , comparativement h lenr grandeur, sont
ois folioles linéaires , obionuuc-s. Les fleurs
sont j.nines, disposées, au uombrc de buit à dix, en grapjics an somiiu't des rameaux•
leur calice est court, campanulé, a cinq dents bien séparées et bien distinctes quoique
fort courtes. Nous avons vu cette plante dans l'herbier de M, Lamarck • uous i-uorous
son lieu natal. "
12. C Y T I S U S Linifohns.
C Y T I S E à feuilles de Lin
C. rands erectis, sidcutis,- foliii
silibu:
C. u.elés; feuilles
ternatis, suhtiis sericeo-incanis.
composées dc uois
i fiiliolcs .soyeuses
minalibus, erectis ; caljcihus oblongis, bi- elblariel:
lahiatis. terminales; à
CYTISUS Unifolius. Fl. Fr. ed. i . pag. Ga'i. LAM Dict
n. 3825.
CYTISUS argenfeus Unifolius insular
|;F,1\I,STA linifolia. LIN. Sp. gç)-. Loi^
G l ' M S I A tinctoria Hi.ipanica. CLCS. ilist.
SPAIiTIUM linifoliian. T)nsK. Fl. Ad. a. pag. i3'|. tab. Sp. 3. ik.c
C CY'flSl S Unifolius foliis latioribus.
Cet arbrisseau s'élève a deux ou trois pieds; ses r.mieaux .sont grêles, cylindriques,
anguleux ou camieh^s, chargés do fonilli-s sessiles; cellesn-i conqiosces de trois loliol os
linéaires, longues (fun pouce ou un pen pins, vertes cn dessus, loule cou\ertes en
dessous de poils courls , couchés, sojeux, blanchâtres, (jui font jiarailre cette j)artie
i<lessous;aj.;p.ippesdroilcs,
lices oblongs, i. deux
pag. a/fD- PECAND. Fl. Fr.
uni Stoechadum. 'J'OURS. IU.SI
. Fl, Gall. i ' , 3.
(îiS.
•genlée. Dans la variété los feuilles sont un peu jdus longues et moitié plus
. Les fleurs sont d'un jaune peu foncé, portées sur de courls jiédoncnlcs cl
.écs, il rcMrémilé des rameaux, eu grappes droites, de un à deux ponces de
leur calice e.st soyeux comme le desso
profondes ; la sujiéricnrc csl toute cntiè
pou jdiis lon-^tie et ii trois dents courtes
arêm' sont k jien près de l.i même h.nuuc
large
disp..
Ion"
01 la
moitié cello du calicc. (Je C\tisc est indigène di
cl dans les iles Canaries; on le trouve aux îles
jardins: dans le nord de la Fniiiee o
pour lo rentrer l'hiver dans l'orangei ic
scraences (ju'on fait venir du ?li(li".
I i . C Y T I S E S Cujau.
C, folii/i ternatis ; foliolis Iniiri-olati.'. lomento'
sis, .tuhtàs iiicani.f, impari peduueula/o ;
racfun's axdlurihus, crecti.s-, pauciflori.t ;
calycibus le^undn ib iisi/ne h irsi 1 tis ; sta m inibus
diadclphis.
i des feuilles, un peu allongé, ii deux
: partage'e en deux deuts, l'inférioure
mais très-aignes. L'(:ie!ulard, les ailes
- entre eux et surpassent au moins de
ns le Levant, la Barbarie , TEsjiagne
filières. Il e.st cultivé dai
est obligé do le moUre
j)arce (ju'il craint le froi'
•n pot c
. On le
i (juoiques
.1 on cai.sse,
nulliplic de
C:\TlSEdes Indes.
iroisfulioîcs lancéolebàtres
eu dessous,
à grajipes avillaires.
i diadelplu-s