quécs , épaissies ii leur soinmcl, conlcriant ii lenr base deux noisosscuses surmontées
d'une aile mcmbtnnrnse.
C.ARACTÈRE SECONDAIUF. Arbres à rameaux disposés par verlicilles, de manière qu'il
s'en forme un nouveau chaque année, cl qu'on pcul compter l'àgc des arbres par le
nombre des verlicilles; 'a feuilles lonjonrs vertes, réunies par leur base deux à cinq
ensemble dans une gaine membraneuse et cvlindriquc, disposées en spirale autour
-des rameaux.
RAPPORTS SATVHKI-S. Les Pins ont beaucoup d'affiuiié avec les Sapins, avcc lesquels
LixxÉ les avait réunis en uu seul genre; mais ies premiers difl'èrenl sulftsaauncni
par leurs Heurs mâles porlées sur des chatons disposés cn grappe, par leurs écailles
renflées à leur sonunet et souvent ombiliiiuées sur le dos; onlin par leurs Ieuilles
réunies deux à cin(] cnscnd)lo dans une gaino particulière.
ÉTYUOLOGIE. Le mot Pùius viciu du grec l\hos, qui signifie Pin, ct qui se trouve
dans Théophraste. IIÏVO.N a pour racine , qui veut dire gras, parcc (juc les arbres
de ce genre fournissent la térébcndiino, la poix, le goudron.
E S P È C E S .
' Feuilles sorlnnl ileiix h deux de la même gaine.
I. PIXUS svl vcstris. Tab. CC). PIN sauvage. Pl. GG
P. foliis geimms, rigiilis; slrohilis ci
geminis, folia siilneijiianUbns; si/n.
so pyrami(lato-eh'i>ressis, muticis
korizontulibus tantiim ilisUncU's
ynascnlis brevilerpedicellatis, an.
cristii suhmdld.
,sul>- I'. à IVnilfps gi'miiu'c.«, rol<lcs; à strobiles coni-
•nisdor- que.'., souvent deux à deux, einiroii aussi
angulis kmgs qin;les feuilles, ayanilenrsécaillesforamentis
luées i
i dont ks
.-Ills di.^l
lucntiKdo
est lu-csqu
cba:
:ii]és, doui la
nulle.
igk-s bori.
)ns mâles
' PINUS sylvestris var. «,. Sp. I'|iS. Wn.i.i>. Sp. .'I. pag. var. cL. Willt,. Arh. 2D5.
PotR. Diet. Knc. 5. pag. 33.-;. LO.N. Descripl. ol' Pin. pag. T. tab. i. MILL. Illust. uib. 82. S.Mirii.
11. liril. io3i. PAI.L. Ho^s. t. pag. 5. tab. 2. fig. 1. i.
PINl.S sy Ivestris.V.MS». Pin. ',91. RLU KW. Ilerb, tab. 190.
PINUS nmghus. JACQ. IC. r,.r. t. tab. ;m^\In.I^, .\rb. ^tof). cl Sper. pag.'igS?
PI.NÜS sjllestris monUma. Mvrni. Valgr. yS.C.vM. Kpit. ',i>. T^rtiix. Icon. 988.
PINTS sjlvestris vulgaris genevensis. J. lùrH. Hist. 1. lib. y, j.ag. 253. TOCHNEF. In-
VVSVS sylvestrisfructifera. DM.E'H. Ilist.
PINUS sylvestris minor. liviiFEL, leon, 779 {nmlë
PINUS foliis binis convexo-coucavis, canis'musculis soUtariis alarilms. Il AI.L. Helv. r
PINUS sjlvestris, foliis brcvibns glands, conisparvis albicantibus. Dru. Arb, 2. |). 12
, 586,
, ifißo.
t..3o.
Le Pin sauvage, nomnu^iussi Piu vulgaire, Pin de Ruisie, Pin de Geneve, Pit
de Tarare, Pineastre, ot, jiar corruption, dans los Vo.sgos, Pwn.Me, ost un arbre qu
s'élève droit, à la hautein- <le .piatre-vingt j.iods ot j)ltis, aux exposidons du nord
dans les endroits humides, tandis (pi'il reste bas ct souvent tortu dans les lieux socs
arides ou exposés au midi. Son tronc, orditiaironienl nu lorsque l'arbre c r o i t«
forêts pressées, et chargé dès sa base de rameaux étalés s'il vient isolé, est rcvèti
d'une ('ooroc épaisse, crova.s.stù-, friable, d tm gris jaunâtre ou d'nu f^ris rougeâtre
Ses rameaux sonl ilisposès par verlicilles, deux ii tpiatrc ensemble, ipiclqticfoi;
jnstju'ii cin(| ou six; d'abord nn pou redressés dans leur jciino.sse, mais ensuite élcndu;
horizontahnnont : leur disposition consianto cl invariable autour dn Ironc. iinliniK
i r
ère certaine l'âge de l'arbre, tnplant chaque cnlre-nceud pc
année. Ses fouilles, éparses sur les rameaux, ou, pour mieux dire,'disposées en double
spirale, sont linéaires, étroites, roides, demi-cylindriques, très-glabres, d'uu vert un
deux à lour base par une gaiuc courte, de manière
gardent, et que ces deux feuilles, appliquées l'une
ne, forment nn cylindre qui a environ une demicloppe
les feuilles ost blanchâtre dans sa jeunesse,
ibrancusos, ond)rassantos, .serrées, d'inégale lonillcs,
lorsqu'elles commencent à sortir de leur
oussàtrc, très-caduque, ot <pi'il est raredctroun
h demi dévcloppc^s. Ces feuilles persistent
peu glauque, enveloppées deux
que leurs doux faces aplaties se
conlre l'autre eu sortant de la
ligne <le diamètre. L a gaine tpii e
formée de plusieurs écailles memb
gueur. On observe à la base des fi
gaine, une stipule lancéoléo-lhiéaire
ver lorsque los fouilles sonl soulon
pendant quatre ans sur l'arh
ment de la cinquième anné
une improsM,,,. sur les rame
Les fleurs sont monoïque,
mâles sontdos chatons jannâ
,•telles ne lombenl ordi
il rc.sle après leur chute, it la pl.
i , qui les rond un peu raboteux,
•lies parais.scnt on avril ou cn mai
iouroussâtros, h
t quau commencee
do leur insertiou.
s de.
portés sur des pédicules particuliers, longs d'u
nombre de trente à cimpianle cn une '1'
mais qui ne l'est pas réellement, le rameau qi
pousser à mesure que la fleuraison avance, ot d.
péricure, k ilos feuilles qui se développent après la ch
ces chatons est composé de 1
six petites écailles d'inégale longti
court, ost presque toute entière c
et s'otivranl dans toute leur Ion;
arrondi et ntm sensiblement proh
sur des rameaux tlilïérens que b
des chalons ovoïdes, rougeàlrt
1 mai, selon lo climat. Les
re iicinqlignes, redressés,
u environ, et disposés au
parail d'abord terminale,
elle grappe continuant a
issauce, dans sa partie su-
^ des chatons. Chacun de
il étamines ct plus; il est muni à sa base de ciuq a
;uonr. Chatpie élainine, portée sur un filament trèscomposée
<lc deux anthères adossées l'une à l'autre,
nsucur par leur partie inférieure; leur .sommet e.st
n lame. Les fleurs fcinolhîs, toujours placées
, .sont réunies plusieurs cn.scmhlc, et forment
de deux lignes, disposés h l'extrémité des
, loi
jounes pousses qui ont commencé à se développer depuis le priutems, immédiatemont
à côté du bourgeon qui ihiit fournir la pous.se de rannée ,Hnvanle. Cos chatons
paraissent terminer les rameaux dans le inonient de la fleuraison, paroe qn'ils .sont
placés sur un pédoncule de deux a trois lignes, et plus long qne le bourgeon ; ils sortent
du centre d'un faisceau d'écaillcs lancéolées, roussàtres, ot sonl composés dc la réunion
de deux sortes d'écaillés r.ipprochéos les unes des autres, disposées cn spirale et
imbriquées. Lcs écailles cxlérioures sont <les bractées qui, avatil la fécondation, parai.
ssciit proléger les flours; car, â cette époque, elles sont plus grandes que les écailles
intérieures, qui sont les véritables calices. Ces écailles extérieures sont minces, membraneuses,
blaïu-liàtros, plus larges que longues, presque réniformes, rarement
entières en leur bord supérieur, ]o])lus .souvent irrégulièromont échancrées ou comme
lacérées ol là, rétrécies h leur l)a.sc, par laquelle elles sont altachécs aux écailles
res. Cellc.s-ci, qui font les fonctions de calice, ont i» pou près les mêmes formes
jxtéricures; mais elles sont charnuos, d'une couleur rougeâtre, très-entières
J bords, terminées à leur sotmuol par une petite pointe mousse, que la
.ptclo:
en Ion
plupart des auteurs ont prise pour lo style ot le stigmate, mais qui ne l'est pas
réellement ; h leur base et a lour partie intérieure sonl, l'une ii droite cl l'autre à
gaucho, doux germes arrondis, tpi'on pont h peine apercevoir à l'oeil nu, ct qui font
corps avec le rcslc dc l'éciiillo, donl il est alors inq)ossible de les séparer. Chacun
de ces deux germes est terminé à sa partie inférieure par un stigmate bifurqué ou
partagé cn doux pointes.
liienlôt après la fleuraison, que la fécoudalion ait lieu ou non, les écailles inté