i 8 6 PRUNUS.
ci-dcTaot D a i i p l i i n t ' , on se serL de ces fniiis
premières gelées, pom- dimner de la coiileiu
On composait anlrefois, dans les plinrinai
d n P r n n e l i e r . Cet e s l r a i t p o r u i l le n om d' ,
astringent dans les lu-morragies, les l l i i x d
l'ont pres(pi'einii'rement al)andomu\ l.cs !'
de maturité, et avant perdu leiu- saveur act
deviennent an contraire laxatives. L a jnédee
employer sous co rapport ; elles poi
L'écorce a (juclcjucs propriétés fc
P R U N I E R .
adoucis même ou flétris par les
un extrait avec les fruils encore verts
iiosimsi on eu faisait usage comme
litre, etc.; anjourd'Imi les médecins
'lies, jiarvenues ii leur dernier degré
, cessent d'être astringentes, et elles
l'est pus non plus daus l'usage de les
aient penl-être remplacer les Tamarins,
ifiiges, et elle a été employée plusieurs fois avec
les lièvres intcrmitlentes. Sa décoction dans nne lessive alcaline donne
une lointme ronge. Lllc peut êiri; cmplovéc, ainsi <pie le bois, pour Lanncr les cuirs.
On peut faire avec le suc de cctîo é e o r c o m ê l é il une certaine quautité de vilriol ou
sulfate de fer, une encre au.ssi nuire ipic celle qurn, compose avec la Noix-do-Galles.
Tons les l>e.s;ia;:x, ot surtout les montons et les chèvres, broutent avec plaisir les
fouilles et los bourgeons du Prunelier. LINM;, dans ses Aménités académiques,
qu'on peut faire une espece de Thé a\ ec ses feuilles desséchées. Dans les pays oii l'on
est ilans l'usa-e d'cnclore les ciiamps, on emploie fréquemment le Prunelier à la
formation do« haies. Ccllcs qu'on l'ait avec cct arbrisseau sont très-fortes et trèssolides;
mais il faut avoir soin de les tailler ol de. les rabattre souvent pour los forcer
à donner heaucinip dc branches latérales; car lorsqu'on les laisse croître en liberu^,
surtout dans nn bi)n terrain, la plupart des rameaux pon.ssonl Irès-droits et garnissent
])0u. Les planls faits ii demeure, par semis d.- novimx, ne sont guère ceux dont on se
sortie plus fréquenuncnl; ils seraient cependant bi<'n préférables aux pl.ints enracinés
provenaus de rejetons, parce <]ue les arbrisseaux venus de semonce, ayantun pivot,
n'auriiiont pas l'inconvénient do tracer beaticoup, comme font les autres, d'élargir la
haie ans dépens des champs cultivés, ot d'embarrasser ou d'arrêter même la charrue
dulabonrenr.
Cotte facilité (pic les racines de l'F.pine-noire ont "a tracer, a fait donner à cct
arbri.sscim, aux oiiviron.s dc .Myntaif^is, le nom do, Mève-du-bois, parce (ju'on a
rcm.irtiiié (pie (|u:ind il était étalili sur io bord des bois, ses racines tendaient toujours
à .s'étendre dans les c'iamps voi-ins, el que si los proprie'taircs riverains des forêts
n'avaient pas la pn^caution d'arrêter l'empiétement do ses racines, elles envahissaient
bientôt une paitie do leur lorre, et v favorisaient racoroisement de plus grands
arbres, eu fournissant à ceux-ci, par leurs liges nondn-eu.sos, une ombre et un abri
proteotenrs dans leur jemcsse.
Dans beaucoup d'endroits, les gens de la campagne, (jnand ils n'ont pas de grands
terrains h enclore, pour fermer, par e\em])le, leurs cours el leurs jardins, au lieudc
l.lantorotde former d(-s haies vives avec rLpiiie-m.ire, .sont dans l'u.sage d'allerconpcr
cetarbri.s.soanpart(nU(>iiil.,Ie tr-iuvcnt vcmisanscuhure,ot surtout dans les lienxaridc.s
oii il devient très-(:pineii\. Ils en font en.^uilc des fagots (^l'ils serrent et qit'ils flxcnt
los uns cont re les aiUres ci barts et de ([uelquos j.ienx , et forment ,
, » , . cc . „ „ v ™ , cl,',>„r
Lcsriiiiicaux.lul'rancHcr,
à [irolcger la jcutic.s.sc des I
c l i a i i i p s ; on en enlonrc Icn
se trouve aiusi d.^cnilnc e,
ites tic cct arbrisseau so
•llesibl.
mil. titrable..
dn
solidcsettr;
:• l i «c jnsipi il l.i I
e eonire le
i s o n t e n , | . | o v , V ,
. l u reste, son bo
(]ni jicnvciit ibirer jilnsienrs ann(ics.
e les anircs arbustes cj.incnx indigi'ucs,
; on antres arbres ]ilautcs au milieu des
lutciir do cinq îi six pieds, et elle
•t cmure les liesti.uix. l.tts brancbes bien
1 [aire des cannes, des bAtons (jui sont tri'speut
servir it mire la cbanx, le plâtre ; il est
P R U N U S .
très-bon p(mr chauffer le four, et il est souvent, dai
dont les pauvres alimentent leur foyer pondant la
P P v U N I E R .
permet corann
bords dos bois
lins pays, l'unique re
igourcuse, parce qu'
aéniont dc le couper el do le ramasser dans les li
9. PRUNUS insititia.
P. ramis spinescendbus; foliis ovatis, s
villosis ; ßoribus pedunculatis, gem
frucubus subrotundis.
PRUNUS insititia. Li.s-. Sp. G80. WU.LI
IIclv. n. 1081. ROTH, Genn. i. pag. 21
EN(ÎI., Bot. tab. 8'|i. S-MITH. FI.Brit. J
PRUNUS sylvestris, proecox, altior. To
PRUNA sylve.Uria, proecocia. C. B.vcu. ]
Pruni sylvestris altera species. TJIAC. 10
P R U N I E R F
P. à rameau*
luvago.
devtiiant épii
:s on de5S(ju.s :
i. feuilles
8. pag. yyf), Ik:
p. Fl, Ail.
I». F l . Gi
hist. 623.
ÜKVY. Herb. lab. 3oiî. ILU.L.
pag. 394. POIR. Dict. 5. p.ng. 678.
289.
r le milieu entre le Prunclif
i que le premier, mais il n'
U'bre,
et le Pruuier domes-
-> est pas cntioremont
nl ordinairement (^pineux. II
icnlils'elevc an dela dc douze
ovalos, r<?Lrecics ii lenr ha.se,
•uleur blanohc, pedononlees,
its sont 11 peine de la grosseur
ilour violette, ct elle
uverle; lenr chair est
Lc Prunier sauvage parait ton
tique; il est moins armé d'épine
dépourvu comme le dernier, et
forme un grand arbrisseau plutôt
à quinze pieds. Sos fouilles sont couriement pétiolées
un peu velues en dessous. Ses fleurs simt pedles, de
ct disposées doux à doux le long dos rameaux. Los frui
des plus petites Prunes; leur peau est comnuménïent d'
parait bleuâtre à cause dc la poussière ou fleur dont elle 1
amère, acerbe ct pre.sque insupportable.
Ce Prunier croit dans los haios ct les buissons des déparlomons du Jlidi et de 1;
partie moyeunc de la Franoe ; il est aussi indiqué cn Barbarie, cn Angleterre, 01
Allemagne, en Suisse, etc. Ses fruits sont connus dans le ci-dovantDduplnné sous 1.
nom 6!Affalons, el les Proveui^aux les appcflcnt par allusion Prunes Siblarelles
parcequ'on ne saurait siffler lorsqu'on vient d'en manger, tant ils sont acerbes. Dan;
les pays où croît cct arbrisseau, on se sert de sou bois et de ses fruits ii peu près pou:
les mêmes usages auxquels on emploie ailleurs l'Epi no-noire.
10. PRUNUS Brigantiaca. Tab. Si). PRUNIER de Brlan(:on. Pl. Sg.
V. foliis ovatis , acutis, iuivipialiter serratis ; P. ii feuilles ovales, aiguës, in éga leui ent deu
floiili us glomcratis, lateralibus; standnihus t el (TS ; à fl ou rs 1 a 1er a I e.s, r a m ass é es c u g ro u
corolla duplo lon^iaribu.
.deux (bis plus loiiguc
clobosis, ßavescentibus, •ilibiu rolle:
aits presque globuleux
mnaVS Brigantiaca.\ ix.J.
mME^lXCA Brigantiaca.
Ce Prunier ue s'élève j
pétiolées, verlos, glabres
rieuros, terminées jiar un
paraissent au mois d'avril
à la place qu'ocoupaionl h
dn même boulon. CIUKII
mph. 3. pag. 535. Duu..
Jsyiiüj.. . . pag. 3(i
•re uu délit de huit
dessus et c n dossi
l o i n t e u n p e n aiguë
avanllos l'euilles; e
res, presque .sessiles
n . F r . 0.3789. Lo
dis
ridt.^cs : e cinq p
•s feuille,
t oompo^
..«•gis à leur 0
0 fois plus loi
i, I-l, GaU, 289.
pieds. Ses fonill
les sont ovales,
nervures poste-
•ales, Los fleurs
Jf^des rameaux,
lU-e ensemble
ions ovalos et
nis, excepté suc leurs.
, bord(Vsde dent.s inéi
Ibis s(.ntdispos(:oslel(ii
:l elles sortent trois à qi
d'u ciu.i di
iKulié ph
s pétales.
longs que le
• I d ' ù n ovaire
4 :