O L E A . OLIVIER.
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interrompue,, le même arbre j-pourrait, , pendant i
tome l'anne'e, être couvert de fleurs
qui se siiceéderaieut saus cesse les tmes aux autres. Voici ce que H. Bernard u„„.,
rérità ce sujet ; « (luant à ÏOlwe Je lom les mois, nous n'avons pas exactement la
même variété i n d i i u « par M. Battiloro; mais il existe daus notre territoire ( aux
environs de Draï;uiiiu.iu ) deux Oliviers, dont l'tm fleurît très-souvent deux on trois
née,'landis qne l'autre donne des fleurs deux fois l'.an seulement, 'a des
ées. Le premier arbre est lie l'espèce de rOKeferi/c/'ÏJ<Jni'ère( Var. a i ) .
•cz que la propriété de fleurir deux on trois fois l'an peut èlrc commune
iriélé. J'ajouterai que cet arbre a siiuvem les feuilles paoaclices >..
de même que M. Bernard, parait douter que l'Olea hifera ct VOlea
l'ois chaque
épocpieséloi
à plus,!'
M. Loquoz,
semperflorens
de donnerdeu
suite, n'est qi
la tcmperaluri
pouvons pas a?
les arbres doi
révoquer en di
puissent être de:
v lirts tics fleurs,
l'une singularité
3, peut devenir (
•sui-crposilivcmci
it il est question
mte le fait avancé
istcnce de XOIml'Olivier
sercftiscàces flcuraiso
dont la plupart des espèccs cc
leiu-fleuraison, ct qui ccpe
dans Jc reste <lu genre. Non;
trois h tpiatre fuis p.ir an,
fleurissent qu'une fois ; et n<
( Cerasus semj?erJlorens), s
idant ne sont p
tcnms, par cxcmp
iiarqi
ois de l'a
époque, et ([lieleu
Nous tcrniineroi
l Oliv icr d'Europe
qu'il a été possible
de grossir ccttc én
qui
i lieu
r fleura
dis que la plupart il
s ferons surit
lequel les fl.
les autres Cci
est accompf
1 pense ([ue cette faculté
•c même pendant plusieurs mois de
d'accident, qui, scion les années et
isieurs variétés différentes. Nous ne
té il même d'observer
doit pas se presser de
sulfit pas, pour prouque
l'organisation de
!S. 11 existe d'autres arbres ou arbrisscaux,
quequcbiues momcns assez limités pour
isnjéiis h l'ordre établi par la nature
de, certains llosiers cpii fleurissent
d
et d'en produi
DU une espèce
•onimunc ;i plusieurs varjetc
it le contraire, n'ayant pas
; mais nous crovons qu'on n
par -M. Battiloro, et qu'il n
de tous les mois, de diri
•i l'exposition des dilférenles i
r l'état
sbo
tel de;
sospc
espÎK-cs du mê
L-r le Cerisicr de h
èdeut pendant tn
urisscnti»rcsquctou5
e ou quinze jours,
.pèces jardinières, ou
•es délerminécs aussi
s acqi
nt
ation d un g
encore, nt pas assez
cultivât'
Les anciens, aulcms de Culun
d'Olivicr; f e premier en porlc l
Pausia, Algiuna, Lieu
Miirtea; mais il n'a pa
cl de Pline
inUre à di;
'uuln
, contiaissi
, tpi'il dé;
at(
ultiv
, Scrgia, ycvia, Culminia,
assez caractérisé ces dilférenles
quclrjue certitude, de rapporter
:is eu France. Depuis Colun
ant. Oi.u-IER DE SLURES, qui é
;lc ilix-bnit espèces (1) d'Olivi
un détail à leur égard, de men
bre.
r Moaspeliensis, oii il cite
aujourd'l
ariétés que
jours été e
ns après, doni
l'entre d'aillcni
ibrégé de la culture de cet ;
MasnoL dans son Ilort,
(e Montpellier, et Tournefort, dans ses ListiluU
x-buit, u'ont donné que des pbrascs latines su
trouve di
1 augmei
e la liste
s dans au
variétés de
ixactcment
lises cn cc genre plutôt que
-ariétés qid peuvent exister
méritent pas fatleutiou du
aient déjîi plusieurs variétés
iigne sous les noms A'Olea
Oi-cins, Jîegia, droites et
e.spèccs pour qu'on puisse
leurs uomsi. quelques-unes
elle, le nombre des variétés
crivait plus de quinze cents
er connues de son tems; d
le qu'il ne traite que très eu
onze e.spèccs cultivées aux
otics rei herbarioe, oii on eu
cbaque espèce,, phrases le
(0 Le mol«pf«,doBi on use
rope, ne doil élre pris que «.uuiuii
comme on m USTQ dans la suite, pour loul cc [|iii
noajine de vaiUlé, cl uou nvec lu vali-ur qu'on lui
plus souvent trop couries pour caractériser avec exactitude la forme du fruit; car c'est
en général dans la forme et la couleur des Olives que ces auteurs ont pris des caractères
pour différencier leurs espi'ces. Garitlel, en empruntant, soit les phrases de Magnol,
soit cefles de Tournclort, donne des détails peu étendus sur dr>oze espèces ctdtivées
dans le territoire d'Aix. DUHAMEL et 31. Gouan ont aussi emprunté les mêmes phrases,
mais sans dire rien de particulier sur cliaqnc variété; M. Gouan se borne aux onze
espèces de Magnol, ct DCHAMKL aux dix-huit de Tournefort. M. Amoureux, dans un
mémoire qui a été jugé digne du premier accessit, lors du concours ouvert par
l'Académie île Marseille cn 1782, ct l'abbé Rozier, qtd a beaucoup puisé dans cet
•agc, ont adopté de même les phrases déjà citées, mais cn ilonnant plus de
détails, qu'on n'avait fait avant eux r les différentes variétés. Au
pas décrit de nouvelles; M. Aniot
setdomcut, non compris plusieurs
Ce qui a le plus nui jusqu'il préi
secondaires que la cidture très-auciei
nières de cet arbre sont fort rares en
dans un même terrain les diverses v,
toires ct daus des contrées plus ou n
dans leqmd ces diverses variétés aura
sable pour bien étudier leur nature
l'observateur qui a voulu ct
cultivées, a éprouvé desdifli
se transporter à tie grandes
jours, quelquefois d'uue ann
déterminés et jugés avec prc
des autrc.s, c t à être, pour ai
Déjà avant nous, plusieur
fait seulir la
richesse de ti
, i ls
rapporte dix-sept, cl l'abbé Rozier seize
ità la connaissance exacte de toutes les espèccs
cmc de fOlivicr a fait naître, c'est que les pépi-
1 France, ct que personne n'a cberclié à réunir
ariétés qui existent éparses dans différens terriloins
éloiguécs les unes des aulres. Un jardin
ient été rassemblées, était une chose indispenet
leurs caractères ; mais, privé de ce secours,
, déterminer ct apprécier les différentes races
esque insurmontables. Souvent il a été obligé de
es, et ce n'a été que dans l'espace de plusieurs
trc, qu'il a pu voir tous les arbres qui, pour être
mraient demandé ii être rassemblés les uns près
, observés du même coup-d'oeil.
iX qui ont donné des traités de l'Olivier (i) ont
uiparcr
ultés pr
U 'a
'cessité de former des pépinières d'un arbre qui fait la plus grande
les départcuiciis du Midi qui avoisinent le ba.ssin cTe la Méditerranée.
Nous n'entrerons pas dans les détails des pépinières uéces.saires aux besoins de chaque
département, de chaque canton; mais nous apjiellerons l'aUeniion du Gouvernemeut
sur l'utilité qu'il y .lurait à établir, daus trois poiuts principaux du littoral de la
Méditerranée, trois grandes pépinières, à f instar de celle du Luxembourg, à Paris.
Ces pep
de l'Oli'
, po
car, dai
espèces
iS seraient cn meme U
il elles seraient cultiv
de celles qui donnei
lultiplicrdcpréléi
qualité inférieure
ictuel, ou ue pet
:olcs où l'o
t le plu
a réunirait toutes les variétés
in, où on s'assurerait, par des observade
fruit et qui fournissent la mcifleure
r les multiplier de préférence aux espèccs donl les produits sont peu avand'une
; où 1 on fixerait enfin une nomenclature exacte ;
l'état actuel,peul établir que très-imparfaitement l'identité des
uisque los auteurs ne sont pas d'accord cntr'eux sur les noms qui varient
canton it l'autre. Ces écoles cl ces pépinières pourraient servir, non-seulement à
cation des Oliviers, mais à celle de tons les arbres qui sonlparticidiers aux pays
ds, et (jui uc peuvcnl supporter les rigueurs de.s hivers dans les contrées septeuales
de la France. C'est dans ces jiépinièrcs qu'on planterait toutes les espèces de
(1) Des cncDumgcniens ont él^ (li-:nn<<s, el des rikoinpensM oal éli protuise» par tes «niiiens Élan de Proïence el de
LaiiRUpJuc, jjHr les l'ri'fi-Ui cl liv? Sociéiiïs irARrlciiluire ; miij ccla, jusqu'à présent, n'a éveillé tallenlioa que d'un peli«
nombre de tuluvuleucs, ei c'a pi-oJuil IIUE bien peu de chose.