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P I N U S .
, leur récüudité n'ci
cent graiues, ct. d;
l'âge dc vingt ans,
sontcliargésdcpJi
tpul'lisanlc pour la
daiit plusieurs aui
\st pas moins grande.
is quelques espèccs, deux àlr<
rapporter chaque année des centaines
ùcnrs inilliers. Cette quantité prodigii
liplicaiion des espèces, ct encore c
s leur l'acuité •
inticnt soixante a
:s arhres peut, à
; un de
dc conc
i: cones, ct les vieux eu
c de graines est plus que
graines conservent peu-
elles restent enlérmécs dans loi
Daus les anciennes forêts dc Pins, ccs arhros
tombeut à terre, ct qui y geruurnt sans qu'on di
C'est, dans beaucoup d'cspèces, aux premiers j
cônes, écbaulTées ot desséchées par les r:
unes des autres pour laisser échapper les
lorsqu'on veut faire des semis do Pins, s.
pour en faire diverses sortes de plantation;
reproduisent par les graines qui
e aucun soin à ccs semis naturels,
s du printems, que los écailles tlos
-ons tVun soleil plus chand, s'écartont les
-raines qu'elles tcmdeiiL renfermées. Mais
it pour cn former de nouvelles forêts, soit
- - - tr-—-^-'-"", ou est obligé de prendre plus dc précautions.
Il fatn recucdlir les côucs un peu avant leur parfaite maturité, alin tic prévenir
lacfmtcdesgr.iinos, otc'est, pour laphq.art des espèces, dans les mois de février et
de mars qu'il convient de faire cette récolte. Los écailles des concs du Pin sauvage du
Pm rouge, du Pin chétif, du :\Iugho, du Laricio, etc., s'ouvriraient d'ellos-mêiues'sur
les arbres, pour peu qu'on tardât ii rocnoillir les fruits, ot les graines sc trouvcraieut
perdues. Le Pm maritime, le Pin Piuicr ot autres no laissent échapper leurs "raine«
que phisiours mois aprè.s leur maturité. Lo Piu dc Bancks, lo Pin " '
tardif les rotiei plus long-lems, ct lours co
et même deux ans après qu'ils sont nit'ir
à laire la récolte de leurs l'ruits à l'époqu
bonnes et elles auront la faculté de se co:
années de suito. Pour pouvoir garder île
tr'ouvrentfaciloment, il faut avoir soin d'e.
Lors.pie la récolte <los fruits est faite, ct qu'on veul làirc s
après, il ne faut, pour se procurer les graines des espèces donl |.
facilité, que
espèces dont los gi
ce qui réussit le i
mettre tremper d
un feu léiicr.
à la chale,
tx, le Pin
. . . -at qu'un an
Il n'y a pas cependant d'inconvénient
indiquée, les graines seront également
server dans les côucs pendant plusieurs
nêmo los espèces dont los écailles s'enfrcelcrlo.
s cônes.
is peu de tems
; s'ouvrent avec
;eux-ci exposés au soleil pendant quchpios jours. Quant aux
es sont rotcnues par des écailles très-serrées et trè.s-adhérentes
IX pour forcer los cônes à s'ouvrir pronqUemout, c'cst de les
feau pondant vingt-quatre heures, ol de les exposer ensuite i,
m soleil ; cl on réitère cotte immersion dans l'eau el ccttc expo.sitiou
fois qu'il est néce.ssaire, selon la <lureté dos fruits. Si on n'est
pas très-pressé d'avoir 1
et qu'on trouve j)lus couitnodc et plus lacile de
mettre les e Pi dans uu
i;nt à la rosée pendaut la unit, et a
aussi fécarteinenl des écailles, mais c<
on doit toujours éviter dc faire si^it
chaleur détruit la faculté gorniinativc «
Le lems le j)his lav„r,d)le pour f.ii
drojlbicn exposé, ot dc les y laisser allernati-
X rayons du soleil pondantlc jour, cela hâtera
a ne .sora pas aussi promjjt. Dana tous les cas,
• les cônes au four, parce qu'imc trop forte
J Ics semis de Pins, est, dans lo nord de la
ment d'avril; on pout copendajit cn lairo plus
(Ics p.'piniercs oti f on a la (ac.ilite dc supph^or
Franco, la fin <le mars on lo commonc
tard ; mais il fant alors quo cc soit dan,
par des arrosemons aux premières pl
germination dos graines. J)ans los départ
eiubrc et eu décembre sonl conx oui réi
favori.sent boaiicmq. la
ux, Ics semis iaits cn
h-.
d e s
conduite dos sen
iqdesp<:pinièrc.s, solo. qu
mt le n
IS, scio,
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1 les destii
sc pro] d'en fair(5
• dci 1
Les idrdiui(;rs-.
istes qui no font que des semis peu considérables, sèment lours graines dans
pepini.
des plalos-bandos bien labe
l'exposition du nord on du nord-osl; et si le lieu
n'esl pas naiurollomonl ii l'ombre, soit par un mur, soit par de grands arhres, ils ont
soin do fornror des abris avec des paillassons ou des claies, parce quo les jeunos Pins,
dans leur premier âge, craignent beaucoup les ardeurs du .soleil. Quaud on n'a
qu'une petite quantité de graines, on peul les simicr dans des terrines ou dans des
caisses remplies d'une lorre It-gère, et ou a soiu dc les placer dans nn endroit qni soit
à l'abri du soleil. Il n'ost pas besoin d(î recouvrir les graines de beaucoup dc terre, d
sulfu qu'elles on soient couvertes d'onvirou un pouce.
Los graines dc la plupart des Pins lèvent en trente à cinquante jours, et j'ai même
vu sortir de lerre, le viugt-liuitièinc jour, quokpies-unes do colics du Pin Pinier,
quoique les coques ligueuses de coltc espèce soient dos plus dnros; mais il n'est pas
rare que beaucoup de graiues ne lèvent que la seconde année, cl DLII.VMEI. dit avoir
vu des semonecs de Pin maritime ne sortir do terre (ju'au bout de trois ans. Lorsqu'on
a lait des semis de Pins, et qu'on ne voil pas paraître le plant la première
annéo, on ne doit pas pour cela se pressor de renuier la terre pour l'ensemcncer de
nouveau ; il faut sc contcntcr dc faire sarcler, ct attendre le printems suivant.
Les cotylédons des Plus sonl fort différcûs de ceux dos autres arbres ; ils se partagent
cn plusieurs lanières linéaires. En admettant, selon l'opinion roi^nc aujourd'iiui,
que ces végétaux sout de la grande division des plantes dicotylédones, el en
supposant tpio leurs feuilles séminales soient, au nombre de dtuix, clmoune d'elles se
]uirlageordinaire[n(;ntencinq,<iuel.|uefoisou six, el jilus raremonlo.ii sept divisious ;
mais, malgré rojiinion de M. UE JLSSIEU ct de la plupart des lunaiiistos, je no regarde
pas du trnil eonimc constant que les Pins n'aient réellement que doux cotylédons -,
il m'a paru, au contraire, d'après l'examen attentif ([iio j'ai fait do l'embryon du Piu
Cemhro et dc colui du Pin Pinier, drés du milieu du p(-rispprme av.ant ia germination,
ct d'après l'inspection des feuilles séminales do ce dernier, au momontoîi cllos
sortaieut de la terre, il m'a paru, dis-je, queles divisions des cotylédons étaient toutes
parfaiteiiiout égales, ot qu'au lieu d'avoir deux bases communes, c(mnno ccla devrait
être s'il n'y .ivait <[ue doux cotyléd(ms palmés, elles partaient chacune, irès-distinctcmcuL,
d'un point difl'érent dc la plumulo, dans laquollo elles laissaient même des
traces, surtout avant la germination, par autant do petits sillons indiquant parfaitcnioni
lo nombre dos découpures. Quelque soin que j'aie pris d'ailleurs, il m'a été
inqwssiblo do partager l'ombrvon on deux lobes dont les divisious l'u.sscnt naturelles,
d'où jo crois pouvoir conclure qu'il faudrait revenir à l'opinion dc ccux qui avaient
d'abord regardé los Pins el les autres conifères, comme plantes polycot} Icdones.
Non-sculemonl la gcnuinadon dos Pins difî'ère dc cclle des aiurcs végétaux, majs
toules los espèces sonl encore fort différentes peniUmt lenr jeunesse de ce qu'elles
seront par la suite. Los premières feuilles, (pii ]>arai.s.sonl iminédiatoineul après les
cotylédons, sont simples, linéaires, longues d'un poucc tout au plus, garnies cn lours
• ' bien qu'à la loujie. Ces feuilles primordiales
. pendanl les doux premières amu;os de leur vie.
bords dc dents scarieu.scs qu'on m
sonl les seules que portent les V
A la troisième année
deux, trois on ciuq c,
porter loo|oiin
pa
,10s la Un .le l.i
,t pins lard, îles leuilles d'u
J,le dans la même gaine, et telles que les
issent a\ee la nouvelle pou.sse; quelquefois
raissenl pins alors être ,,oe
entii se dióelopper, les aïO
elianeent tellement de lorn
rs sortir de; dies ties ].r
stipules,
, quoiqu,
quelles t
irbrcs tloi
lordialcs. Cellese
fois que les éritables feuilles
nuant ii paraître et il les a
lent mevonnaissahles de
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