T i a OLEA.
€t c'était celle cjn'on estimait la mcil!em-e. Hor
O L I V I E R .
ico et Martial y fout allusion dans ces
riridi qiice
Hoc tibi Ca
Indien
•ipan.
<acc/i Venafro,
sutidvit hacca V nafri :
mid olet.
K. lit. II. o(l. 6.
:. 111). XIII.'epig. a8.
AiijoiirJ'luii les Imiles il'ltalic oui pctilii la gramle répiitalioii (loin elles jouissi
aneieimemenl, et probablement tpi'elles ne l'ont perdue que paree qne la fabrici
n'en est plus anssi soignée qu'elle l'était autrefois. La plupart des holies d'Espagi
de Portugal ontle même défaut que celles d'Italie ; elles ont, en général, plus ou n
d'àcretc, et deviennent facilement ranccs. La France l'emporte maïutenant snr
les pavs de l'Europe pour la bouté do ses hoilcs : de toutes celles qoe hn
la ProTcnce et le Languedoc, on distingue surtout l'huile d'Ais et de quelques t.
toires qoi avoisiiicnt cette ville, et on lui donne avec rai.sou la préférence .sur te
les autres. La qualité distinguée et la ivpulation méritée des huiles d'Aix tien
moins peiit-élre à la nalure du sol et'a l'e.spèce d'Olivier qu'on y cultive, qr'~ I--
nière de faire hi récolte des Olives, qu'aux soins particuliers qu'ou prend j
briralion, et .pi'ii la sévérité de la police qui fait surveiller tous les moiihns i
conp d'exactitude, pour siissurer de leur propiclé, el ponr piTvcnir le n
l'emploi des Oliv es trop fermcnlées, qui nuiraient ii'la i|ualit.
Dans les pa, s oi. l'huile se fabrique, on est di
iids vaisseaux de terre vernissés en dedans. Ces vaisseaux, anxquel;
1 de jarres, ont la forme d'une barriipie ressci réc par ses deux cxl
par le milieu. Les jarres dont l'ouverture est plus étroite ([i
leures ; elles sont plus faciles à fermer herméliqucn.ent, ce qn
• tons
issent
icnt
aile.
nr la face
beanilange
ct
c de la
gran
! le foi
dill'érens i
qui puisse
plis, pè
ildcnrs, scion les pays. On
•s poids de marc, et il y en a (pi
. <p,intaux. On "
:r dans dc
1 donne le
s et renflée
il sont los meiU
ssenticl pour la
bonne conservation de fhnile : on en fait dc diHérentes grandeurs; los plus volmnineuses
peuvent en contenir buit cents et jnstjn'ii mille livres. Les luiilcs dcslin(:cs an
commerce sont rcnferm(-cs dans des barri.pies, des tonneaux, auxquels on douue
ipii sontdc diverse;
ent contenir moins de cent li ^ ..
ent ju.squ'ii quatorze ou ([uinze quintaux. Ou dunnc vul
le n<mi de balte!; ou de pipes.
L'Iiuiie uepciit se c.on.-,er%er qn'uTi certain tems sans alléralion. La
rester deux ans, et ju.squ'ii t r o i s sans s'ahorer ^Icllc est ccllc (f A ix qna
fabriquée); au-delà elle prend uu goîitàcre et elle contracte uiu? odoui
goût el cette odeur augmentent, moins elle convient ])our assaisonn
Les lieux frais, oii la température n'est pas sujette à beaucoup do vari
les cavesct les celliers, .sont les endroils oii il làut do pn^férenco placer 1
vases bermétiquement formels, ponr la conserver long-tems dans toute
pouvait la garder toujours figée, comme olle est ordin
serverait beanconp plus long-tems .sans être cxposf'e à
On a publié bien des mothodos pour enlever aux
gréable et leur iicrelo. On a conscill(= do les faire fcrnu
" • 'lleurs moyens
•nt en 1
n fait guère
élant rcminent
à ces
iieilleure peut
d c l l c est bien
rance. Plus ce
r les alimens.
tions, comme
mile, dans des
a bonté. Si on
r , elle se conrises,
ouavec d'auli
rcment avec im pei
parvient par-la à 1(
tractés. On peut ai
de jx)tasse causticp
i-s friiit.s.U
d'alco<;l,o
s priver dt
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r'iiv
•nsuite avec
. f a c t de l'o
:b.mxàpa,l
;s rances lenr odeur désn
avec (les POJunies, des Ce
sic à les faire cbaufl'er logo
(•.orlainc (piantito (lean ; o
f<,rle (pj'clles avaient con
^alos,oudccinqàsix graii:
Nous avons parlé des g
ds nioyens de nudtiplication ( i ) (jui avaient élé donnés à
ivons parléde sa longévité; il nous reste a dire comment
l'Olivier par la nature; ne
il subit la loi comuumc à
des ac.cidens, des maladies qui l
trop souvent, dans nosclimats,!
pour lui los ravages dc certains
plus difficiles à pi
les arbres d'tme c
quelquefois d'exister par
:pii lin est contraire et qui
longévit.
les êtres, ct comment il (
foutpià'ir. Outre fe fro
i devient funeste, les cuftivatc
tains insectes, (pii sont d'autanlidi
ct qu'il n'est pas rare dc les voir s
•\I. Bernard avant fait connaître tr
ingeroux, qu'ils,
iidre à presque
u délail les (litre.
insectes qui attaquent l'Olivier et qui vivent à ses dép(?ns, nous ne croyons pas pouvoir
mieux faire «jue de donner uti abrégé des observations que cel auteur a faites
sur cc sujet, et qu'il a consignées dans son ouvrage.
On trouve (ptclquefois dans les racines dc l•Oii^icr, la larve du scarabée moine ;
maisclley est rare, et il ne parait pas (ju'clle leur ait jamais fait beaucoup de tort. Il
en est de même de la larve du boslriclic typographe qui se trouve aussi sur ia V i g n e,
surleFiguier,etdeccllcdupeliLboslriclu';oloipcrde,«iueM.Bernard appelle.^crt/vt^-ée
cle l'Olivier. Ces deux insectes ne vivent, en général, (pie sous l'écorce des branches
mortes, on ils n'attaquent que les rameaux (pii sont déjà fort afi'aiblis par d'atUres
causes. Le bostricbe de l'Olivier, (h-^igué par M. Bernard sous le nom de Trill,-lté,
pourrait produire plus de dommage, parce ([uc sa larve se nonriit de l'aubier dc cct
arbre, ct vit sur les petites branches (pi'eile fait constamment périr ; mais elle est peu
répandue. I.a psylle, dont (.n trouve ia larve sur le nu'mie arl)rc , loi est beaucoup
plus nuisible ; cet insecte vit aux aisselles dos feuilles ct autour dos pinloncnlos dos
fleurs, caché sous une matit re v isquouse qui rcssondileà un duvel blanc. CoUe matière,
dont les fleurs sonl environnées, nuit beaucoup à leur dévclo|ipcme:il. Il est trèsavantageux
lorsque, pendanl (]ue les Oliviers sont eu fleurs, il règne un vent du nordoucsl,
pourvu qu'il ne soit pas trop violent; il emporte le coton produit parles p.-iyllcs,
cl C(mtribue ainsi à la conservation des fruits.
Mais les scarabées, ies bostriches, les psviles, ne font que peu de mal à l'Olivier;
les ravages caus('s par la coohenillo adonido, la cheniile mineuse et ia mouche de
l'Olivier, sont bien plus considérables, f.a cochenille adonide de Fabriciiis, cochenille
d(;sserres dc Géoffroy, (pie M. Bernard appelle l.ermès, et auquel les ciillivateiirs
donnent le nom de pou fjd. fig. t iJ, et qui vil au.ssi sur (faulros arbres ou arbrisscaux,
on'tr'antrcs sur ic .Myrte, s'attache à la partie inférieure des fouilles et sur los
pou-s-^es ic^s plus tendres ; elle y cause une lellc extravasation de la sève, que, le malin,
les arbres inl'e.stés par celinsecte sonl couverts de gouttes d'eau, el (jnc la surface dn
terrain qui répond ii leur feuillage, est humide. Une transpiration anssi abondante
alfaihlit les Oliv iers, .les rend exlrêmement laiigiiissans; ils ne portent plus (jue trèspou
dc fruits, ct cc.s frnits sont beaucoup jviiu-. pctils que ceux des aulres arbres qui
n'ont pas de cochetiili(\s; enfin, ils finissontpar périr si ou laisse les insectes se mtilli-
(0 Et. parlnnl •le la iniilliplicii lion p=r les «ii nencrs, nous uvoi.s ait que i'Olifier u'étoil », litrdir i do nncrdt-^
fleuii el (les frull i, ijue les an< il, .1 <|ii<! leî niudi s uous ne peus ions prts
iiuus-mónif.s <[iio cel ui-bre piH élre si hólif .[ iiil l'ol riVIk-uieni
sujel, it y .1 huil jou« ( le ..0 0
jtliu ifl.o ) : .. fcn m. i,rt,,neu„«l, il y n nuelqurs jour», duns nu•s pepiu'ères d'Oliviers,
»vec M. 3î,Tniir.l
11.1, j'eus le 1-1 rem.irniier l;i gr.iiide visiiinir d'u,. Olivier d<! quatro
mis et demi, vi-iil U dc gcaioe, d'j l.ouver plu;R ÙL' «".ppe/DRILC •U.S. lApiiis, egnle-ueul Uo uvé des Ucei!
eii)el qui n'osl surii' do lerre q.ù.i ' .ÖuG, et .[tti, par e,u.»r.iui.nl,ii'n .pie trj.s nus e s .-ijouler
fine ce 111,ml esl le îcul, sm se pl ou huit ccn s, <1.11 H.1 ali.-ml ce di'jlié de piosp.'i-ile ; .n.nis je crois que pl..! ,ieu.'5 .le
SCS fi'èiTS l'oiirroi [jtocliaine. .h t.l, « i i,m .,.1 itiùes répandue;
ipmis dOliviiTS, que je n'o.^c ais le luiblici-. si mes (»éiiuitéies u'<!taiTOl pJS ouvertes aux inci^dules (jui \c
(2) U'iiprè, les olscrv-lloiis de M. de Gasoil, la [Kj-llf de 101 iviei- vit aussi su; le Filiiin.
.«.'jç-i' r ' . .-.ri-i'-sfl'^'Ui . ^ i i-. • ^ i i i i m n