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icrence ( i ), iCÊ sonl
(Iiii est
deux pie<ls de terre. Lcs Cè<lrcs que nous avous en 1'
beaucoup plus jeunes que ceux de Chelsea. Lc plus ancien est ct
au jardin des Plantes de Paris ; il a ét(é apporté d'Angleterre en 1734, parBEI
DE JussiEU , et il est probablement un des enfans de ccux dont parle MILLER. Cet
arbre, dont on a mesuré la circoufércnce en divers tems , el les Cèdres du jardin
de Chelsea, dont MILLER a fait connaître la grosseur à l'âge dc quatre-vingt-dix
ans ou à-pcu-près , peuvent nous donner la mesure de l'acci
en Europe. Le Cèdre dn j;u-din des Plantes avait, en 1786
au dessus de la terre, suivant VARI'NSES DE FLSILLE (a), six
en 1802, suivant M. DI;TOL-R (3), sept piods dix p
5o janvier 1812) qu'il c s t à g é , ou pour mieux dire qu'il est planté depuis soixantedix
nt de ccs arbres
à quatre pieds ct <lcnn
pieds sept pouces,
Ln-d'hui( le
huit aus, il a huit pieds huil pouces dc tour, ce qui <lonne pour son diamètre
deux pieds dix pouccs huit lignes, et, pour chaque année, environ cinq lignes
d'accroissement daus le même sens. Lcs Cèdres du jardin dc Chelsea ont ou une
crue plus pronq)te , car, d'après la circoidérence que leur donne BIII.LER, à l'âge de
quatre-vingt-dix ans, il paraîtrait que leur diamètre s'est accru de près de six
méc. Il faut probablement attribuer la crue rapide des Cèdres
bonté du sol dans lequel ils sont plantés,
terrain ct plus encore le climat parais.sont avo
xroissement des Cèdres. Celui des arbres (h
-apide, ct uous avons beaucoup d'arbres indigi
_les chaq
de Chelsea à 1;
La nature d
fluence sur 1'
queslioi
il est plus lent. En Sibéiic, <pioique le Cèdre y soit spontanée
croître aussi promptement qu'en Erance ct qu'en Angleterre,
contraire, qu'avec une lenteur extrême. PALLAS (4) à compté
n'avait que cinq pouces quatre lignes de diamètre , soixante-doi
triques , c l plus de cent sur plusieurs autres qui n'avaient p;
Deux circonstances peuvent conU-ibuer à retard«
bérie; premièrement la rigueur du climat; :
chement, ccs arbres venant sans doule très-près le
lieu dans'les forêts primiuves , ct l'on sait qne los vi
r une grande innt
il vient d'être
nés clicz lesquels
, il est bien loin de
et il n'y croit, au
iur un Cèdre <pii
7.C cercles conccnmpan
de diamètre,
l'accroissement lies Cèdres d e l a S i -
:lcment le trop grand rapprogetai
des antres,
X li"
cela
sont ainsi presses , ont toujours un
circule pas assez librement autour d
s'étendre.
Si l'ou calculait l'âge des Cèdres du
geins, d'après le diamètre des arbre
selon MAUSDRLLL (5) etPocKocsE (ü^
CORNEILLE UE B f t f v x (7) , avait cinqu
dis-je, devraient avoir 1800 à 2000
existeuce , el l'on a peine à y croire ;
s-grêle
et que leu
parce que l'air ambiant ne
•s racines ne trouvent pas à
iclq,,. ïOja.
été moyen entre la leutei
onluvons, on ne ponrr
d'ancienneté.
aiban qui onl été mesurés par qui
cités par PAI.LAS , ceux donl le
trente-six pieds dc tour, et celui qui, d'après
nte-sept paumes de circonférence, ces Cèdres,
ns. L'imagination s'effraie d'une aussi longue
nais, on suppo.sant qne leur accroissement a
• des Cèdres dc Sibérie et la
se refuser à donner à ccs arbres
ide de
s 9 0 0 i
eur est très-lont pendant les premières années ;
a-t-il quatre piods d'élévation ; mais dès-lors .sa
grand essor, elle augmente souvent de plus
n ' a même vu (i) pousser d é p l u s de qualre
;uré, chez DfiiAiir.L, un Cèdre dc trenle-trois
dévation. Nous n'avons pas encore en Erance
au juste à fpielle haut.
L'accroisseineni du Cèdre en haut
à peine, à l'âge dc sept ou huit ans,
tige commencc à prendre un plus
d'un pied chaque année, et on c
pieds. M. DEsroNTAishs (3) a me?
ans, qui avait irentc-ncuf pieds d'<
de Ci'drcs assez vieux pour
P.U.L.S r3), en parlant do ceux qu'
de voir une plus belle crois.sancc c
donl on peut à peine découvrir h
ih peuvent atlehidre.
ililcpi'il est impiKSsible
ans les vieux Cèdres,
,servés.on Sibéri
plus beau jet qt:
e. Cela n'a rien d'élonnauL chez
cl qui, connnc prescpie tous les arbres
qui vit neuf à dixsioch^set iienl-être davant
conifères, ne cesse de s'élever tant qu'il
est vivant, que lorsque quchpi'aecident
lui a fait perdre l'extrémité de sa lige qi
'on nomme ilèche ou aiguille. Tel est
celui du jardin des Plantes de P.iris ([i
, depuis une vingtaine d'années , a cessé
de prendre do raccroissement en hauteu
. Mais il parait que, lorsque cel accident
arrive à ces arbres, la force de la sève qm devait servir a I oievat
Rla Ilèche,
se porte sur les branches hitéralcs cl donne à collos-ci uno plus ;
;-ande étendue,
C'esl ainsi ([ue ce même Cèdre du jardin des Plantes, tpioiiju'i
ne puisse pas
encore être comparé pour la grosseur à l'im de ccux du mont I-i
an , dont parle
M-it:KDliv;LL, eu a]>prociie déjà assez, puisque le Cèdre de cc voyageur, avec un
tronc dc trente-six pictis et demi de circonféronce, étendait ses branches à cent
onze pieds , tandis qu'aujourd'hui les rameaux de celui du jardin des Plantes,
<pn n'a <]uc huit pieds liidt pouces dc tour, s'étomlent <léjà, tie chaque coté, à
trenle-fpiatre pieds du tronc, ce tpii , sans complor l'épaisseur do cohii-ci, donne
à deux branches opposées soixanteduiit pieds ifcnvcrguro , si on pont se servir
de cctte exprc5.sion pour désigner le diamètre des rameaux du Cèdre.
Lc bois du Cèdre est léger, d'uu blanc ronssàtre, veiné comnie celui du Pin
sauvage, dont il se disdngue assez diflicilcment. Son grain est lâche; il est sujet
à se fendre par l'effet de h.'dessiealion , ce .pii fait (péil tient mal los clous , observation
qui avait déjà été faite par Pi.iJE .,V . Sa pesanlcurspécifiquc est d'oiniron vinglneul
livres par pied cube. Quehpies modernes sontloin de le regarder commc incorruptible
ainsi ([uo faisaient les anciens; ils ain-icnl mieux croire que celui qui
avait celle propriété appartemnt à un anlre goure que farbre du Liban. PAI.I.AS ,
en disant ([ue cc bois pourrait fournir d'excellentes mâtures, convient d'ailleurs
qu'il est plus tendre ct moins solide que lo Piu ol le Mélèze, ot cependant, c'est
eu parlant des Cèdres de Sibérie dont les couchesconcoiuriqiies sontsi rapprochées
les unes des aulres, qu'il apprécie si peu ce bois. Sir LVMRERT le regarde aussi comme
inférieur au Sapin, et dit qu'il n'a que peu ou point d'odeur , et il cite , en preuve
dc ce qu'il avance , une table dc bois de Cèdre qu'il a vue chez Sir Joseph BVXKS ,
laquelle a été faite il'uu des plus gros Cèdres qui aient jamais cm eu Angleterre.
Los produits résineux dn Cèdre sont peu connus ct nullement employés en franco.
11 découle dos fentes <lc l'écorce une sorte de tér.^bonlhine peu différonlo en appa-
1 mais le pied anglais est d'un p
It quand on les pbaU d«us cc
(0 MiLiEï dil plus de ilouzs pieds et dcm
C'dres d? Clielsea <yanl d<<jà trois piedi de Ui
sept à huit aos.
(s) VAiiSH.->!s DU FEMIILB , mémoires sur 1
C3) ^ouvpau Diclionnaire d'Hisloire aalureli
(4) VI)v-ages de PALIAS, trad. fr. in-4',,
(6) Voyage d'Alep à Jerusalem . par MADÏ
(6; Voyages de POCKOCSI. vol. 3.
(7) Voyage au Levtial, pag. So?.
(0 Btisc, Nonvc.ni Dict, d'.\gricul.. arl. Cp<ire.
(..) JI..S
(5) Vty'ngo de P.u
(4) Voyage d Alep
„ u, pieds., 9tinsi
du Ci'tlrt- du jurdm d
L.S.VOl. 2,p.1g. 24«.
clc., pur M^VKDBtLL, pjs. S3(). G-t n
«l.lliliHT si t«l;i <loil »Vnlnidtr do I élciidue
•s l'ianifs tie J'«t;s icn.i le picniici-sens
; eiil t'ié Ju piiids Je diamèlre;, et
c;ip. 40.
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