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piiiilcn
plus Ln
ros C n
C Y T I S U S . CYTISE.
<pic si on n'y niellait pas beancoiip dc survcilIancc, il serait souvent exposé êlre
Jiiangé en ender; niais lors(pi'il a pris un j)eu de Ibrcc, ct pcnilant lo courant de l'été,
' demande pkis d'autre soin que d'être débarrassé des mauvaises licrbcs. Au
ts snivatil, on le lève ponr le ri'piqner on pépinière; el deux ans, on tout au
.is ans après, il est bon a mettre en place. Quand on veut former des bois avec
isos, il est bien ]>lns avantageux do los sonicr lout de suite à demeure dans le
terrain qu'on leur destine, jiarcc tpie los arbres Iran.splanlés ne deviennent jamais
aussi gros cl s'cli'vcnl toujours beaitcoup moins que cenx qni ont crîi cn liberté dans
le lien mêtne oît ils ont été semés, ct parce ([iio ceux-ci cotiservt;nl toutes leurs ntcincs,
lanciis qu'on o>t nécessairement forcé d'en rolrancltor une grande partie k ccux qu'on
tran.spliijite, cc (|ui nttil cn.Hiitc beaucoup à leur accroisscinent.
I.c Cvtise dos .-ilpes ot l'Auboiirs croissent avcc rapidilé; il n'est pas rare de voir à
raiitomue dos jets de six piods sur du plant, tic doux aits réci'pé rez-tcrre au printcms;
cl il ne parait pas que la crui.ssancc se raneuti.sso ensuite conunc on l'a dil; nous avons
nu'suH' doux brandies du C : u i sc Aubours, qtii, d'après le nombre des couches
annuollos n'avr.icnl que dix-huit ans; l'une se trouva avoir trois ponces quatre lignes
-le (Uanii'
lie ([ualre ]>ouccs. Lc troue dc l'arbre sur lequel ccs
J)tiitiches
oupocs, n'avait ipio tronle-six ii quarante ans, ii ce que i
•opticlaire qni l'avait planté, ct sa grosseur était, mesurée à un pied de
igl-six pouces dc circonféronco.
•0 des autres Cvtiscs tic pré.iontc pus plus île difficulté que celle des doux
it nous venons do parler. La meilleure manière dc les mulliplicr est de
tous, h; ino\ en des i;raines ; il n'v a guère que les espèces rares, et qu'on
en pleine terre, qu'on cherche ii ]>roj)ager par le moyen des boutures,
;i,ssuré
terre, tU'
Lacuhuro
,.q.èccsdont
iiionie pour b
c peut cultiv
ries ntarcoiles ou des dr.igoons. Le (Jvtisc à fouilles se.ssiles, cependant, produit une
i grande quantité dc rejetons, (pt'on nt'gligc souvent de semer ses graiues, ct qn'on
e contente de ce movcn dc nuillijilicalion, qui ne demande aucune peine. Cotte
.spèce, à ce qu'il parait, fournirait pour les bestiaux un meilleur fourrage que celui
Il Faiix-Éhénicr et du Cytise des Alpes ; car, sclcm l'auteur àcVHàloire des plantes
'e iJaiiphiiir', tous les animaux ruminans dévorent avec avidité sesfeuilles, ses jeunes
auK-.iux et SC5 fleurs, tandis <pie la chèvre, anitual très-voracc, est la seule qui s'arrête
broulci les dcu\ auUi's (îsptcc.s.
EXPLICATION DES PLA.NCIIES.
Pl. 44. Un rameau <hi Cvtise Aub.nirs avec de» fleurs.
Nola. D,ins c|iielc|uf% (-»DoepûiirM Planrlie porle h nom de CïTie« d« Mpes, il faut liro Crnsi Auiöurs.
Fig r. l.fsdix élauiines re'unies par leurs lilamens et clans les trois (|uarts de leur longueur, en un
^eul corps. l'ig. 2. La corolle, partagée en ses dnij pétales : l'étendard, les deux ailes et la carène.
Kig.a.I.e cidire el les élinniDc.s i leur place.Fig. 4. Un l<<gumo. Fig. 5. Une semence.
Pl. 45. Fig. 1. l'n rameau du Cvtise à feuilles sessiles, de grandeur naturelle. A. Les étamia
-- - - • 3t le Mj-le. D. Le légume. E. Une semeoce. Fig. 2. Un ra
. B. La
coiolle. C. Le calice, les élanii
xfler
iiàl re. A. Le calice et les étamines. B. La corolle, Fig. 2. Un rî
lioeet les étamines.
â feuilles pliées. A. Le calice. B. Un légume. Fig. z. Uu ram
tpesi|ui soul au sommet tlu pédoncule, vers la base du calice,
accumpagné de trois bractées; très-souvent celles-ci soi
Pl. 4G.Fig. 1.U.1 rameau du Cvtise no
du Cvn.cù fleurs lernées. C. Le ca
Pl. 47. l'ig. I. Uu rameau (lu Cytise
Cytise de Toulon. C. Les tiois brae
calice porté sur ton pi^dotieuie el
rapprochées dp la base du calice.
Pl. 48. Un rameau du Cytise du Wclga. A. la
parties.B. Neuf étamiues réunies par leurs lilain
>rolle st paie pnt, et divisée
.11 seul corps. B. La dix ici
1 fié ren les
étamine et la pistil.
ARMENIACA. ABRICOTIER.
PRUNUS. L o s . Classe X I I I . Icosandrie. Ordre t. ^fono^yide.
A R M E N I A C A . Jcss. Classe X I V . Dicotylédones polypétales ; etamines
insérées autour de l'ovaire. Ordre X. LKS Iltjs.VCÉIIS. §. V U . Ovaire
.simple, s u p é r i e u r , l i b r e , monostyle. Fruit ciriipacé ^ u o y a u à une ou
deux semences.
CALICE.
COROLLE.
ÉTAIMIXES
PIS'IIT,.
FRUIT.
G E N R E .
!VIon(q>hylle, campanulé, caduc,.
Fornnr d e
Vinjat à trc
Ovaire snp(
Drupe c
cinq divisio
:oncavcs.
is subulés.
iq pétales arrondis,
lté, ayant leurs filainoi
rieur, pros(juo jjlobnlo
iu,arron(h,silhnnu'.f
lonté d'u
; r l ( fu
ilylc filiforme.
1 duvet court,
contenant un noyau arrondi, le'gèrenicnt comprimé, marqué sur les
côtés de deux sutures saillantes, dont une aiguë ot l'aulrt; obtuse,
ct renfermant une on doux semcnccs nommées amandes (i),
C.1IIA.CTKRE ESSESTIEL. Calicc caïupanulé, caduc, h ciiK] divisions. (]iiu| pétales. Vingt
h trente étamines. Un style. Drupe charnu, arrondi, couvert de duvet, ctnilenant
un noyau légèrement comprimé, à deux sutures saillantes, l'une aiguë ct l'antre
obtuse.
R.^rpoRTs XATL-HELS. Lc ge:
le Cerisier; nous avons
los caractères communs
distingue.
É-rTMOLOtiiE. L'Abricotier e.st originaire de l'Arménie; c'est de cotte contrée (pi'il a
élé transporté à Rome, d'où il s'est répandu dans Unile. l'Europe tempérée. Le nom
latin Armcniaca, qui lui a été donné par los Romains, dérive évidemment de cdui
du pays dout il est originaire.
? Abricotier a les plus grands rapports avec le Prunier et
(liqué, en parlant de ce dernior ^ paj^e i de ce volume ),
X trois genres, et los différences d'après lesc[ucllcs on les
E S P È C E S .
^ab. ,',9. ABRICOTIER commun. Pl.
<iem,ais; petio- A. afeuillespresqucen cceur,glabres,dentelées,
mltbus,/l,u'es- iKn-lées.s„rdcsj.éliok-s gU.iiduleiix; à fruits
sessiles, jaunâtres.
1. ARMEXIACA vulgarit
h. foliis suhcordiitis, £-l<d>ri
lis glandulosis; fructibus
centibus.
AliMEXlACA vulgaris. Lui
Syiiop. a. pag. .Mi.
AimKNLACA m
AliMENL\C.\ f ,
Arb. Fr. i. pag. i35. pl. 2.II1
ARMENIACA. >lu,L. Pici. ISL.VC
M.\LA Anneniaca majara. ISv
rULNUS Anneniaca. LIN. Sp.
Gall. a8y.
. pag. a. Illust. tab. '|3i. DEC.XNP, FI.Fr. n. 3792. Pzi.s.
<ajora. J. RM
'fori.
11. pag. i(?7.
Rxrr.lnsl. (h3.
1. pl. 3. lig. iul'er.
>. pl. d'Aix.4o.DLi
11. Pin.'i'r«.
(>79. ^^ll.M>. Arb. 2',3. Wü.i.D. Sp. 2, pag. 989. Lo
oiirslfs germes de dl
lilt pat umiiS depuis quelques
C« deux germes soiil ez