si le printems est sec, jusqu'à ce qu
font dans uu terrain qui n'est pas a
profondément, dc manière à ne laissi
pèclicr que la partie qui sei-a expose'
partie inférieure n'ait pi
plantation de ces rejetoi
d'une pépinière, ouniè
toujours la même; ou
trous, si les sujets qtic
racines. M. Bernard
O L I V I E l
t assurée. Quai
: la repr
rosable, il faut avoi
qu
issé des racifi
L-il hors de '
t de l'air uc
5. S i , au lieu de bo
; qui croissent aux pieds des vicu:
le des plants sauvages, la manièn
ilonnera seulement plus d'ouver
'ou a 'a planter sont déjà un pei
iseille, lorsqu'on a du plant arra
iTacinosdansTeau, pcndai une ]oi
.land les boutures .se
•le les enfoncer trèserre.
C'est le moyen d'cmsoil
desséchée avant que la
itures, on enqiloic pour sa
arbres, ou des plants tirés
dc préparer le terrain sera
,urc et do profondeur aux
. gros et ont beaucoup de
•hé depuis quelques jours,
d'en faire tremper l iée,cc qui facilite beaucoup
la reprise des arbres.
Quelle que soit l'espèce dc plantation qu'on se proposa de faire, le t.
favorable pour celle opéraliim csl la fin dc n . i v e r , depuis les derniers jouï
jusqu'au milieu de mars, ]>arce que la sève ne tardant pas à mouler
époque, hé arbres n'ont pas le lems de languir et de dépérir,
quandonafaitlapL
m s l c plus
5 de février
qirès cette
faite:
Ll
de k
ivant It
vieillesse, d;
itérililé, sou
tout dans l'Oli
•»ndité de la jei
,tre l'iiiji
.t l'hiver. Les boet
de mai
ns l'hor
rent de la caducil
,-icr, la vieillesse
nesse. On admin
Lems et di
ilans loi
s surtout ne doiv
IX, eslordina
:.ri'pitndc ; dai
accompaj
.ge la
iècles
espace et portant des fruils nombreii
valeur. « J'en ai vu quelques-uns,
parla foudre, et .auxquels ii ne i
corps ligneux, qui, malgré ccla, s
nuaient h véiiéter et k fructifier a
rie la ilécri'pitndc dans plusieurs arbi
•éunit k la majesté imposante du grand
dans tics Oliviers tpii ont lutté plusieurs ;
, leurs branehes gigantesques occupant un vaste
s. qui réconqiensent largcmenl 1rs soins du cultinons
tVritM. Loquez, dont le tronc avait élé creusé
•stait que l'écorce portée sur une petite portion du
ipportaicnt encore ties branches nombreuses, conliec
autant dc vigueur que les plus jeune;
La longue vie des Oliviers a quelque chose d'ét
ivent renaître d'eux-mêmes est plus surprenante
pei
sorte u
cap. i8 . ^
vent impétueux ait abattu l
feu dévorant d im incendie ;
pas entièrement morts, Ici
bientôt forment dc nouver
espèce d'immortalité {quddam leti
Qu'il
s la
.id r
[•rc dont ils
I. quelque
ait fait pcT
ncs,ou<iu'ils
cLlenrdoi
ilate consenescunt. Plin. îib. 17,
ars branches et leurs tiges; qu'un
imbentcariés par la vétusté; que le
vigueu
V'irgih
• de la jeunesse. C'est ce qui a>
I exprimé dans ces vers :
m e f o r c t t f O l i '
stent, il en sort de nombreu
ms lesqnels ou admire tout f«
lit dejii t-He observt; par les a
irbres ne sont
rejetons, qui
:lat et toute la
icicns, et que
Proesertlm si tempestas ù vertice sylvis
Incubuit, glomeratque ferens incendia v
Hoc tibi, non à stlrpe valent ca-sa-que re
Possunt, ulque imd similes revirescere f<
Infelix superat foliis Oleaster amaris. GEOH
C'est ainsi qu'a]>rès le cruel hiver dc 1709, tpii fit périr presque I •)us le
en Provence et en Languedoc, et qni maltraita pins ou moins ceux d<
dc l'Europe, les cultivateurs virent avec surprise et avec joie nne no
nibr
de nouvelles pousses s'élever des anciennes racines el prendre la place de
le froid avait frapjiés de mort.
rties
nille
Des nombreux moyens par lesquels on peut opérer la niultiplicition cl la propagation
de l'Olivier, il en est qni sont vraiment merveilleux. Comme tous les arbres^ il
.e multiplie de graines; on pourrait le prt.pager par marcottes, mais on néglige ce
moyen, parce que les boutures, conunc nous l'avons déjà dit, reprennent en général
avec beaucoup de facilité. Nous avons aussi parlé des rejetons <pii poussent en qrantle
qiiaïUitedn collet de la racine, cl qui croissent sur un rcafiemcnt pins ounioins considr'rablc,
qui se manifeste à l'endroit où la rai:inc s'unit à la li-e. Mais av
;s moyens
de multiplication, cpii lui sout communs avec jilusicurs autres arbres,
ticux autres ([ni n'appartiennent iieut-être qu'à lui. Qu'on arraclie, dans la saison
convenable, nne certaine (pumtité dc racines d'Olivier, .[u'on les coupe par tronçons
plus ou moins longs, comme d'uu à trois pouces ou environ ; qn'on les plame ensuite,
cil ayant soin de les rerouvrir enlièri-menl de (pielques pouces de lerre bien meuble,
et l'ou verra bientc'it pon.sser de, chaque morceau de racine nn ou jihisienrs lejcions.
La même cbose arrivera si on enfouit des morceaux (fécorce tenant à un peu de bois,
et qu'on aura sépar(=s .fune branche ou du tronc d'un arbre. Cette manière merveil-
leiise dont l'Oliv
ces deux v
r peut mulli e Virgil
Çnin et
Traditm
M. Loqucz
•udicilms seclis (mirabile tliclu.')
sicco radix oleagina ligno.
marmé ce fait, en uous assurai
d't'corce d'Oliv
dans l'espace (le (pi,
àce(pi'ilob.ser^
férence.
il ([n'ayant 1
r adbérenl i , p a r , i c i ,,
ne on le voit par
Georg, II
terre uu
) poussa.
, des boi
eux jours, plusieurs rejetons et des racines qui partaient,
relets de fécorce, (jui s'était cicatrisée dans loute sa circon-
C'est sans doute k ccUe prodigieuse facilité qu'on a pour multiplier l'Olivier, qn'il
faut aUribuer la négligence que les cultivateurs ont toujours mise k en former des
pépinières. Cependant lous les auteurs qui ont écrit sur Li ciiluirc tie cet arbre ont
fait sentir la lUTe.ssité d'en établir. M. Bernard, dans son Mémoire jiour servir k
l'Hisloirc naturelle de l'Olivier, a très-bien développé tous Itîs avantages qu'on
j>oiirrait retirer dc pareils élablisscmens, el M. le marquis des Pennes, avant lui,
avait publié sur ce sujt^ les meilleures instructions. En dernier lieu, un magistrat
qui saisissait si bien tout ce qui pouvait faire le bien dn j>ays qn'il administrait, eu
vovant des villages floris.snns cl une popnlalion nombren.se sur des terrains qui
scraieut restés éternellement stériles si on n'y eût cultivé l'Olivier, 51. Fauchet,
voulons-nous dire, enlreprit, ba^tjn'il était préfet du Var, de changer en vergers
d'Oliviers, les landes <jui couvrent encore uue grande partie de ec (kîpartcmeul. 11
avait ordonné »[ue chaque commune eut une pépinière; mais l'cxt^culion dc son
projet ayant dahord élé sn.spcndue j>ar les dilliculK^s relatives aux moyens de former
ecs établissomens, les choses en sont tlomenrées là où elles en étaient, et les pépi-
":res projetées reslcnt encore ii coiiiinencer.
Tous les divei par lesquels on peut multiplier l'Olivier, sont olfcrts à ceux
qui voudront en forme
s pepii
proniple ; c'ét-dl prcstja.
racu;
inpf
desjdus làcile:
La distance, à 1
uqrn-lx
i:n dé(
t le;
, La médiodc d,>s boutures parait la plus
c jiar les anciens ; celle j)ar les morceaux de
n'est pas à lU'gligcr, cl son exécution est
i'iWm ancien O l i ù e r , on pourra, sans lui
• nne cin([uantaine de plants. La plantation
re jnc'paration ([u'mie terre bien labourée,
irès-nisémenl de quoi faire n
X de racines n'exige d'aulre
quelle (m jieut les mcUrc, pc
'abord n'être ijnedequelqucs poucc»,