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lain
del
s les nionl.igncs de l'Atlas, trente et qu.arante liciics
' innc Mésopotaui
b.as des luonnnie
l'aneienne
sponi En Asi s l'a
aitliencsdela-^léditerrain
.ns dc SIerdin, <pio l'on regarde
O L E A .
, il croît abondamment dai
aier; il y est saovage ctc.ni
i l a c t é observé par _M.OIi^i
tagncs qni se tronvent ans cnvn
HardéouHiriclé. . , , ,, ,
L'Olivier n'est pas délicatsnr la natnre do tcrram, d pont vivre dans le sol le plus
in"r.al: il réossit très-bien dans les terrains calcaires; il s'accommode dc ceux qm
sont sablonneux, de ceux ,|t,i sont remplis dc cailloux, et il devient très-beau dans
les terres fertiles ct qui ont ,lo fond, pourvu qu'elles ne soient pas luarocageuscs.
C'est donc moins l,i nature du sol .pi'il faut choisir, qu'une exposition convenable.
Dans les .-égioiis tri's-chanilcs, où l'ardeur des rayons ihi soleil est extrenie, I Obvier
aime et pràêre les penclians des montagnes ct des collioes inclinées au septentrion.
Au rnili™ des montagues élevTcs, dans les pavs oil les Iroids de I hiver se font plus
ou moins sentir, il n'a d'asile assoré que sur les revers oppos.vs; ce n'est .péau midi
qu'il peut eue h l'abri lies neiges et de l'haleine glaciale des aipiilous.
Les anciens crov aient cpt'il existait nue telle antipathie entre l'Olivier et le Chêne,
qne non-seolement ces .leux arbres uc pouvaient vivre dans le voisinage l'un cle
lis que le preoiicr périssait encorc lorsqu'on le plantait dans ml terrain où
vait été arraché. Pline attribue, d.ans ce cas, la mort de ccs arbres à des vers
•nt naissance dans les racines îles Chênes, et <|iii de lir passent daus celles
•s. La crovance des anciens ne ,loit être regardée que comme un préjugé
un fondemenl ; car W. Bernard assure positivement qu'il a vu des plauta-
I»'
l'autre,
le scconi
qui preii
,les Ohv
qui
d'Olivier qni ont très-bien ri
qui étaient au]i
•Iles aient été faites snr des eùti
ts do Chênes; ct il est constant qu'en Provence, eu Itali
;t daus les autres contrées du Slidi, il croit une grande quantité d'Oliviers snuvagi
dans les bois oil il C5i.ste en même tenu beanconp dc Chênes.
A mesure qne le climat devient rigoureux, l'Olivier périt plus lacdemcnt J,
lieux bas, quelle qne soit leur fertilité; il court bcaiieoiip moins dc ri.sqnes ;
coteaux, oii les vapeurs sont moins abondantes, et où l'effet des gelées est
..creux Ln ..éncral lo sommet et le penchant des collines offre un séj. '
Foiiv icr. Il se plait exlrêmement dans une esposilioii oii l'air se r
c'est lk qu'il donne, loulcs choses égales, des recolles j.lus abond.
que partout ailleurs; c'est la qu'il se forme ilans les Olives une
«xcclIcnle.Pourvoicet admirer l'Olivier surchargé de friill- "
ou au milieu des ehainps, des vignobles, lorsque les piedi
- qu'il étale le li
la
les
lins dan
iréahie
.-elle
„ In
huile véritablement
fant le cbcrchcr autour
éloignés on isolés les
^tali.m et dc sa fécondilé. 11 est au
iss-ant ct presque stérile, s'il se trouve rangé sur plusicurslignes
resserrées, où ses racioes n'ont pas suflisannnentd'e.spacc pour s'étendre etallec pomper
an loiu les sucs nourriciers, et où ses rameaux, étoiilTés les nus par les au Ires, se tronvent
eu partie privés des inlluences si nécessaires de l'air et de la lumière. Lorsque des
Oliviers sont trop voisins, t-iutei les branches latérales et inférieures no donnent
cra'une petite qnantilé de fruils ou pas.h, tout; il n'y a qne les branches dn sommet,
vers lesquelles toute la force de la végétation se •létermiiic, qui eu soient chargé--
et alors la position élevée des Olives les rcn.l Irès-.liflieil
former une olivette, il est d.iiic e.ssenlici de bien c.oiiii
lai r entre chaque pied d'à
lellc.
climat cpii fai
d'Italie, hxe v
Cctte
spi.re p.
oins leu
. ou telle
pin, ou 1
iu<i il trente pieds
lepe
lit alleindri
• végélalion.
inline l inten
illir. Qu:
iire la dislance qu'on doit
I de la grosseur et de la haup
l n s c u c o r e d e l a c h i d c u r du
ion, en parlant des Oliviers
qu'il faut laisser cnlrc deux
arbres. Cet espace peut être regardé comme un 1er
les Oliviers s'élèvent rarement au-delà dc douze .à
environs d'Aix, d'Arles, d'Avignon, de .MonlpcIIi
davantage, et ne laisser que dix-huit il vingt pieds d'e,
an contraire, où la végétation est plus vigoureuse
plus raremeiit nnililés par les gelées, comnie à Gi
Gênes, dans l'Italie méridionale, etc., ou doitlai.sscr
des Oliviers qni s'élèvent à (juaraiitc ou cincpiante.
nie iiioyon , car dans Je,s pays où
dix-huit pieds, comme dans ies
n-, etc., on jiciit les rapprocher
ipace entre chaque. Dans les pays,
i •hres sont beaucoup
aus la Riviè
iranle pieds
•c de
mtre
E i i A h i i iu
des Ohviers
d'Olives pou
veut <|n".)n k
n'avons pas e
en trouve eu
ajoi
il V a, dit Pline ; s'il l'aut en croire les auteurs ipii rapportent cc fait),
tppclle niilliaires, parce (pie chaque anni>e ils produisent assez
en retire mille livres pesimt d'huile; aussi, ajoule-t-il, Magou
c.spacc il(î soixante-quinze pieds entre (leu\ de ces arbres. Nous
;e diïs Oliviers qui aient une telle lécondité. M. Bcrnarci dit (ju'on
e Provence qtd prodnisent deux cent cinquante livres d'imile; mais il
t'ils ne sont jias bien nombreux. M. l'abbé T.cxpiez nous assure qu'aux envive
jdusieurs arbres qui peuvent en rajiporter deux cents, et que
rons (le N
leph.sélevéqt,'on ait
ciu(piantc. Ce dernier
maniresteiUque daus I ins calcaires, et qi
assez pour approcher dc ce produit étonnant.
Outre les avantages particuliers aux Oliviers lorsqu'ils sont plantés à des distances
convenables, il est encore une autre considération (jni n'est pas h nt-gliger; c'est que
la terre pent être ensemencée avec plus de facilit»' et dc profit, et (ju'un peut y faire
des récoltes de grains qui ajoutent aux bénéfices du cultivateur.
. vu dans lo même terroir ii'im donnait pas au-delà dc trois cents
r nous observe, à cc sujet, (jue ces prodiges de h^condité ne se
dieurs les arbres ne croissent jamais
Il estpréférabled'clever l'Olivier sur nnc seule lige, a le lai.^scr se partager en plusieurs,
et il est bon de donner à ce troiic principal six à huit pieds au-de.ssus du niveau
du so]. Des arbres tenus dc cette manière ont un plus beau port, cl leurs rameaux
les plus bas se trouvent toujours a,ssez élevés pour être à ]'id)ri d'être aUeiuts el mangés
par les bestiaux. Yarron croyait, à cc sujet, que la chèvre, en broutant l'Olivier,
le rendait stérile; mais il ne faut pas croire cela à la rigueur, ou i! ne faut l'enicudre
(jue des rameaux qui auraient été plusieurs fois attaqués par lu dent de cct animal.
Pour former une plantation d'01i\iers, on peut la faire avec des boutures, (fei
rejciiûn
tons venus aux pieds des vieux arbres, des sujets pris dans des pcpinièrcs, ou
avec des plants sauvages tirés des IbrêLs.
La médiode des boulures, pour la formation d'uue olivette, donne la facilité dc se
procurer avec certitude toutes les différentes variétés qu'on peut desirer, sans être
obligé d'avoir ensuite rt^conrs à la grellé;
aussi préfcrc-t-on en général ce moyen à
s les autres, quoi(jue ce ne soit j>as celui par lequel on puisse obtenir les arbres
les plus beaux e l l e s plus vigoureux. Calon et Pline, en j>nrlant de la manière dc faire
s pieds de longueur. Nous ne crovons
doit Cl
portio
le (jua
qu'il s
suilc 1 •econrs il • qiloiqi le jias ce
ct les phi is Calor
ures,rcc rident de leur doiin
. soit util c d c p i •escrirc d'autre règl
•énéral d il 1,1 branche qii'oi'i
lée à sa gro.ssc :ur. Mais ou se ga
le pre,sci •It Cal. :„1, quelque liicn 1
-, ciiblc! isantcl en éeorclunU l'éco
i trous d e trois pieds carrés d'oiiv
pcrpen dicnl.ii rcmciil, en l'eiil'oi
, lout ai 1 plus le tiers, hors dn t.
aposslbl ir soin de l'arroser
;lo plus posi T ce
. destine pour boutur
ardera bien do l'enfoi
labouré (pie soit 1c to
irce, nuit à la reprise :
vorturc sur doux dep
n.;anl do manière (ju'i
lorrain, la recouvrir (
• toutde suite, c t c c nl
iijct, si cc n'est qu'ou
-, une longueur pro-
:ccr a-vcc un maillet.
Tain, parce que celte
on doit toujours faire
•ofondeur, y placer la
I ne s'en trouve que
0 terre aussi meuble
r.r.cr les arrosemens.