• s'éclairer. Ils cil
„ „ , , „ , u l a isscr SOI
à ccue Irai le , f|ui
;nt ii'cLaiL pas cou
lósagccabic , , p u i n
f„ii,loc avi •e les 1
des V o s g i c n s , qui sert à graisser le;
les jardiniers, dans l'opéi
ire Vlmile fixe des graines de navette, etc. ,
iploient, il cet ei'l'et, des lampes qni n'ont
tir la mèche, ct pour empêcher la flamme
est trè.s-résincuse, ce qxii arriverait inl'aillivert.
Elle brûle en d(-gageant beaucoup dc
abitude seule peut faire supporter.
524 ABIES.
du Sapin de la même manière qu'on i
ils s'en servent pour
qu'une petite ouvorti
de se communiquer b
hiement si le rêcipie
i'nmée ct une odenr d6
iles grasses, ibrmc la Graisse de chari
ssioux des voilures; niêloe avcc la c i r e,
•effe en fente , s'en servent pour recouvrir
Icxtrémité des branches (ju'ils ont fendues, ct pour envelopper la base dc la greffe.
Dans le blanchissage du linge ct des toiles, on mêle la poix blancbc iî l'eau qni
sert h lessiver, lorsque cette eau a dcjh passe plusieurs fois sur les ccndrcs, qu'elle
est chargée d'alkali et (prellc est très-chaude
starkcj-, ou savonnie résineuse, qui enlève
blancheur plus éclatante. IA-S femmes de
ainsi lessivé n'est point sujet ii èlre rongé des
jamais d'ajouter «le la poix à leur lessive, t
ce fait mériterait d'être constaté.
Dans le Nord «le l'Europe, on a mêl
contient un piiucipe mnqueux nutritif, à c
pour cn faire du pain. En Suède e t e n >'or\\
partie interne de l'écorce , ct il la mangent s.
l'avoir enlevée avec leur couteau. Dans ccs UK
du même arbic une sorte de bière , comme da
noir. La manière de préparer cette liqueur î
.,ui forme
taches «lu
la quantité d'u
quelquefois !«• li!>er
,Ie la farine .
•rvNègc, lescnli
sorte dc savon de
- et lui donne une
ême que le linge
elles ne manquent
le il dcnx livres :
de la Pesse , qui
le ou «le sarasin ,
,ns .sont friands de cette
.vent sans aucune préparation, après
lies contrees, on fait avec les feuilles
s le C;anada avec les feuilles du Sapin
est pas connue dans les Vosges, ni
dans les autres parties dc la Eranee, où la Pesse peut êlre commune. On n'a pas
oui dire non jdus que les habitans des montagnes, mêtnc les plus pauvres, aient
jamais essayé de mêler le liber de cet arbre ii leur farine ; mais les tanneurs emploient
quelquefois son écorce, h défaut de celle du C h ê n e , pour tanner les cnirs ; ceux
qui sonl ainsi préparés sont cassans et d'un mauvais usage.
Le salin, qui est le sel provenant de la lessive des centlres «les végétaux, réduite
ct évaporée jusqu'à sicrité , fait un gran«l objet de commerce pour les Vosges. Saus
doute ii ne s'obtient pas seulement des Sapins et des Pesses ; mais ces bois en fournissent
îa majeure partie. Les S'agars, dans les scieries, brûhmt la sciure des planches ct
leurs debris. Pour obtenir une plus grande quantité rie salin, ils portent cette sciure
dans des étables de chèvres ou dc vaches, afin (ju'elle s'y imbibe dc l'urine dc ces
animaux; lorstju'ils la brûlent ensuite, cela répand une odeur infecte. Le salin,
obtenu par ce moyen , est d'une .pialité inférieure ct se reconnaît à sa couleur
jaunatrc. D'autres brùh iit tons les débris de bois «fu'ils peuvent se procurer, et
y ajoutent aussi des plantes herbacées. Tous ccs salins s.jnt plus ou moins bien
préparés ct ll>urnissent jihis ou nn.ins de la polassc du commerce ; celle-ci , «jui n'iist
que le même sel calciné ct blanchi par la calcination , se jirépare encore dans les
Vosges. Elle contient, comme toutes les pota.s.scs obtenues par l'incinéraliim des
végétaux, outre la portion d'alkali caustique, i)lnsieiirs sels, entr'aulres des carbonates
, des sulfates, des muriates de potasse, etc. Les verreries et les blanchisla
du pays cn <
France,
La mé.1.
térieur , se
;nt beaucoup; cepri
itoiqn'elle soit d'une i
•ine ct l'art vélérinairc
L à l'exlérieur , ou se
:Iilé.
la térébc
.s les 1.
expe. ilie <lat
C'est im remède populaire dans les Vosges et dans beaucoup d'endroits, même
à Paris, «l'appli.jner sur la peau d e l à térébenthine ou de la poix blancbc étendue
sur du linge, en forme d'cmplàtre , contre les douleurs occasionnées par les chulcs,
les conlusions ct les rhumatismes. Celte apj'lication pj^xluit souvent une irritalion
il la peau «jui diminue les dtmleurs internes. L'csscnce de térébenthine, mêlée cu
petite quantité à du bouillon ou ii «le l'eau-de-vic, est employée à l'intérieur,
également par le peuple, dans les coli<jucs , les mauvaises digestions, ce qui aggrave
souvent le mal. La jwix blanche et la tf'rébenthine entrent «lans une infinité d'onguents
ct d'cmplàtrcs. La première fait la base de la graisse ou onguent des
f'ahlajols, rcbouteurs de membres qui ont assez «l'adresse pour la réduction des
ft-acliues simj)les, ct «jui ont été fort utiles aux habitans des Vosges, daus uu
tems où les chirurgicrns du pays s'occuj>aient jnni de cette j)artic dc leur art. C«!tle
même poi\ blancbc, fomlue avec partie ég de «le suif, versée dans de l'eau froide
où elle se lige, et enveloppée «lans un n o u c t , est une s«)rle «l'onguent avantageux
pour cmjn'cher les cxcr>riations autour du roccix chez les malades alités; il suffit
<le faire «•haulVer le nouct el «l'en frolter h^gèremeiit la peau. Les fumigations avec
li^s Ijourgeons de Sajiin sont miles dans les rbumatisnies , les oedèmes, suite dc
fatigue ou «le faiblesse locale ; les bains partiels, préparés avee leur «lécoction ,
sont ég.dcmcnt avantageux dans les ulcères atoniques , les paralysies ct chez les
cnfans qui ont les membres inférieurs Irês-I'aibles ; mais il ne fautpas abuser dc
ccs bains, qui irritent beaucoup la peau. Les hydropisies «[ui ne tieiuient pas à
des le'sions organitiues des intestins se dis.^ipeIlt qnehjncfuis par l'infusion vineuse
ou alcoolitjuc d<r «-es mêmes bourgeons , qtd agit beaucoup sur les reins.
Quelques médecins ont recommandé l'usage de la térébcntbine «l.nis h jdtdiysic
pulmonaire; niais on reconnaît aujourd'liui l insuflisanco dc ce uuneii <iaiis cette
cruelle maladie, et l'on croit plus généralement que l'emploi des substances résineuses
accélère la marche du mal. La térébenthine réussit mieux dans les catarrhes
des 3uenibrancs muqueuses des voies uriiiaires , lor.sque le marasme et la fièvre
lente n'«mt pas cnc«>re lieu. Elle donne aux urines une odeur de violette , soit
qu'on la prenne à l'intérieur ou «[u'ellc soit absorbée par les voies cxtéricnres.
L'essence «le térébenthine vient tout réccnuuent d'être administrée avec beaucoup
dc succès, par des médecins anglais, contre le ver solilaire ; la dose ordinaire
est une demi-once mêlée avec du miel, ( ^ u a n t à c e q n i regarde l'art vétérinaire,
resscncc de térébenthine est d'usage à petite dose dans une infinité «le breuvages
que l'on administre surtout aux bêtes ii cornes ; ou l'injecte anssi «lans leurs naseaux.
Los maréchaux remploient ponr dessécher les plaies des cbevaux ct pour les
gmirirdc la gale. L'buile retirée «les senietu^es du Sapin détruit lu vermine, il
suffit d'en faire des frictions sur l,i peau ; les onctions légères avec ccttc huile
éloignetil cn clé les miuiches «jui victment succcr le sang des animaux.
Je terminerai l'bistoirc diïs Sapins j>ar un court exjiosé des propriétés du Sapin
Baïuiiier, n'ayant rien à dire sur le S.ipin lancéolé, qui n'est pas encore contiu
sous d'aulres rapp«irts que comme esjièce du genre Jbies , et «jui même ne l'est
iju'imparfaitemcnl. Le S;qiin Baïunier est, dans r.Vtni'riqne septentrionale, le
roprésenlaiit de notre Sapin eonunun ; mats il lui parait bien inférieur , soit pi
les usages, soit p«)Ur l'éléviUion ; car il n'allcint guère i)l
de notre espèce européenne. 11 ne mérite donc d'être cnlli'
arbn
dans so
l'on icucillc
près de la mên
lue, «buts les ph
s du tiers de la hauteur
! c „ V n , „ c c q „ c comme
lal , une sorte de léré!)enthine que
; (JUC celle dc notre Sapin. Cette
sous le nom de Baume blanc du