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H U ' . J M U . V racoinosi).
b e j a r i a .
BEFARTA. Lin. Classe X I . Dodécanârie. Ordre 1. Mono^nie.
B E E A I l l A . Juss. Classe IX. Dicotylédones monopctales. Corolle périgyne.
O r d r e II. LES ROSACES.
G E N R E .
CALICE. PcrsislaiU, monophylle, nn peu renllc, Ircs-conrl, partage à son
limbe en sept divisions ovales.
COROLLE. Monopétale, ayant son insertion autour de l'ovaire et la base
du calice, partagée en sept divisions très-profondes et trèsouvcites,
oblongues, plus larges vers leur sonnnet, et obtuses.
ÉTAMINES. Quatorze; ülumens subulés, plus courts <pie la corolle, courbés
eu dedans vers leur sommet, terminés ciiacun par uue anthère
ovale-obloTigne.
PISTIL. Ovaire supérieur, arrondi; slyle cylindrique, persistant; stigmate
un peu charnu, marqué dc sept stries.
PÉRICARPE. Capside globuleuse, ombih(|uée, déprimée, creusée de sept stries,
divisée en autant de loges, et s'ouvrant en sept valves.
SE!Mî-NCES. Nombreuses, olilongues, cvlin<lriques, imbricpiées.
CAHACTI'.RE ESSENTU-I.. Calice à sept divisions; C(U-olle NU)nop<'taIe, ï\ se])t découpures
profondes ; étamines au nondjrc de (juatorze ; capsule h sept loges polyspermes.
Éi wiorOGir:. Ce genre est consacré ii la mémoire dc Béjar, ami intime du célèbre
Mutis, et professeur de botanique a Ca<lix. Linne", dans ses ouvrages, avait substitué,
par erreur sans doute, le m)m de hcfnria a celui de Jiejaria, et tous les
auteurs qui sont venus après lui ont copié cette faute sans la recoimaitre ; mais
Ventenat, d'ajirès robservatiou de M. '/éa , disciple île ÎNIutis, a cru devoir rétablir
le nom de Bejaria.
E S P È C T: S.
I. BE.IARIA racemosa. Tab. 2?.. BEJARIA à grappes. Pl. 22.
'S,, foliis sessilibus, uvato-lanceolati.H, integer- B à feuilles sessiles, ovales-lanccoh'cs, trè.srimis,
utrinqui: glahris ; Jloribus rucemasis, eiilliTcs, glabrrs des dcii\ r<^lés;à fleurs eu
terminalibus ; corollis iaoei]ualibus. grappes terminales; à corolles inégales.
BEJARIA racemosa \EST. Ilort. OL. tab. 5i.
BEEAlvIA paniciddta. ^bcIl. El. Boreal. Amer. i. jiag. 280. tab. 26. l'ers. Synop. 2. pag. 3.
et. Caule ramisque hispidis.
Caule ramisque glabris.
Arbri.sscau de trois n quatre pieds «le haul, dont la tige est droite, cylindrique,
rameuse, revêtue d'une écorce roussâtre, lu-rissée de i>oiL roides, légèrement visqueuse
vers l'extrémité de ses rameaux; dont les feuilles sont alternes, sessiles ou
presque sessiles, ovale.s-lancéolées, aigués 'a leurs deux extrémités, très-entières,
glabres, ayant leur nervure moyenne a.shez j>ronoueée. (ies (èuilles persistent pendant
l'hiver; elles sont d'un vert sombre et d'une saveur irès-amère ; les inl'érieures ont de
«piinze il vingt lignes de long, et les supéi ienres n'en ont «pie quatre à six : les jiremières
sont <[uclquefois ciliees ;i leur base, et leur nervure principale Cstchargée de
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