4o CERASÜS.
une tige bien droite et bien vigoureuse. I.o plant, ainsi rabattu h la fin de
février ou au commencemeiil de mars , s'enracine davantage , et souvent il pousse
avec tant dc vigueur , «pi'it la lin de l'été suivant, on a <lcs pousses de six ii sept
pieds, surtout ^i , dans le cours dn printems, on a soiu dc supprimer toutes les
petites branches <jui poussent au bas de la principale (pi'oii
choisie poiu- former
luic belle tiee.
i de toutes les manières ;
i jei
is le
ijets ,
On peut greffer les Merisiers et îes Cerisiei
plus ordinairement ou u'enijiloie que ];i greffe en éeusson pou
et celte en fente pour les vieux ai'bres. Les premiers se greffent ii cril d
depuis le milieu d'août jus(|u'en septeiidire, tant que l'arbre est encore en sève.
Duhamel dit (pi'on jieut au.ssi pratiquer l'écussou à teil pons.sant, cc qui se fait snr les
sujets, lorsque les Cerisiers coDimcncent à (Icurir. Quand on a greffé à ceil dormant,
on coupe, au printems suivant, la tète de ceux qui e n t r e p r i s , au-dessus et le plus près
possible d e l à greffe. Ensuite , lorsque eeilc-ei s'alonge, il est bon de rattacher pour la
garanlirdes coui>s de vent f;ui sans cela pourraient l'éclater et la détacher. Il faut aussi
avoir grand soin d'ébourgeonner toutes les pousses qui viennent au-dessous de la
grefle le Ion« delà tige. Ainsi gouvernés, la plupart de ces arbres seront bous à
mettre eu jihv
la lin
jusqu'à l'année
suivante, cc
cantons , et pi
;-liculièreme
n'attendent jii
[ue les (^eri?
les sujets <|uai
1 ils ont cinq à
lU bout de deux à trois a
•ellement jxuissées. L'expé
n t d u
lie l'aulomne suivant; on gardera dans la pépinière ,
dont la tète ne sera pas assez formée. Dans quel<iues
darts la vallée de Montmorency , les cultivateurs
soient greffés pour les mettre en plaee ; ils plantent
. pouces <le tour , et lorsrpie leur reprise est assurée,
ils placent les greffes sur les jeunes branches nonce
a prouvé (pie les Cerisiers conduits de celle
lit aussi promptenient que ceux qui avaient été greffés
lie (p ils fo nt toujo des arbres
manière donnai
avant d'être plantés a demeure ; ou prétend i
plus vigoureux. _
La grelfe eu fente ne se pratique que sur les vieux arhres, et encore, comme
les plaies faites aux Cerisiers ne se recouvrent ({ue lenlenicnt, el que les greffes
sont lrès-su;eues h se déc(d!er , pour (Witer cet inconvénient, plusieurs cuhivateurs
iii-struits emi)loient maiiuenant, pour les vieux arbres , l'écussou de préférence à la
grefl'c en lente. Ils rabattent, h la fin de l'hiver, les gro.s.ses branches jusqu'à
trois ou quatre pieds du tronc , et ils placent des écussons, au mois d'août de l'année
suivante , sur les nouvelles pousses. Ce moH'" conserve mieux la forme régulière
de la tète des arbres ; mais il n'est nécessaire de l'emjiloyer cn entier , que h)rs([u'on
veut changer la nature et la ([ualité du fruit ; cor l'ou peut ne le jiraticpier qu'eu
partie, c'est-a-dire , sans mettre de nouvelles greffes , lorstpi'il n'est ([uestîon que
(le rajeunir des arbres (jui ne rajiporlent plus de beaux fruits ([ue parce que
leur bois est trop vieux , l'ob.sei-vatioa a^anl a])pris (pie si on les taille de manière à
les forcer de pousser de jcuruîs branches , celles-ci redonneront de belles Ceri.ses.
Les Merisiers provenus de no\aa sont les .seuls <pii soient propres h former
des sujets pour greffer toutes les variété., (h; liigarreauliers , de Cuigniers , dc
llaumiers, dc mèuic que tous les Cerisiers jiroprement dits, ([u'tm destine à
former des plein-vents i)our placer dans les vergcj-s et dans les champs. Quand
on plante une Cei isaie, les arbres doivent i-tre à irent«; ou trenle-,si\ jvieds les
uns des autres, ,si l'un veut <juc ia terre (pii esl <lcssou.s ait encore assez d'air jituir
pouvoir être ensemencée avec avantage. (^)uaiiL aux didénuites variéti^s dc Cerises
qu'on veut plant
dans les jardins, et celles siirlout ([u'on vei
ou eu queuuuilli
il faut proférer de les grcfl'er sur des Ccri
Il vh'
iiers venus du
10 amide
loyau,
C E R A S U S . CERISIER.
qui se sèment et se gouvernent comme les Merisiers, et même sur le Mahah-b,
qui ne pou.sse pas avec autant dc vigueur cl qui s'élève beaucoup moins.
Les différentes variétés du Merisier et du Cerisier ne demandent plus aucun
soin particulier lors<iu'elles sont plantées; il suffit que le tcrrein dans lequel ou
les a placées soit labouré ou bêché une fois il la fin dc chaque hiver ou au commencement
du printems. Il est préférable d'emplovcr , pour ce labour , la fourche
ou le crochet, plutôt que la bêche, parce q
bcauc(nip de racines. Le fumier leur est plus
qui puissent leur convenir sont des léuilles
gazons pourris. Excepté (pielques variétés d<
veulent croître en liberté; ils ue souffrent poi
toujours plus ou moins fatale, parce (ju(! la m
Icmeiit de gomme d'autant plus préjudiciable
cette raison être très-réservé (piand il s'agit dc
et l'on peut même se dispenser du soin dc le
cassant loutes les branches mortes aui'a bien
Quoi{]ue la plupart des Ceri,
d'observation que leurs 1'
•ntl-
près dc Paris , sout parvenus à eultivei
moyen ils obtiennent des Cerises envir
en avoir des arlires h plein-vent. II y a d'
cullivées de cette manière , c'est h
Cerisier d'Angh;Lerre , hàlif. Poi
bi'aïu'hes principales comme au:
ravalemens , ou les taille long
qie et détruit toujours
nuisible (pi'utile ; les seuls engrais
il'arbres bien constmmiées (m des
^ C e r i s i e r , tous les autres arbres
nt la taille , et la serpette leur est
oiinlre plaie est suivie d'un écouqu'il
est plus abondant. Il faut pour
les débarrasser de leur bois mort,
retrancher, parce (]ue le vent, eu
tôt nettoyé l'arbre,
lent a croître en plein - v e n t , où il est
i ip meilleurs , les jardiniers de Montrenil,
quelques variétés eu espalier, et par cc
n quinze jours plutôt qu'on ne pourroit
ux vari('t(ls surtout qui sont généralement
(Cerisier nain à fruit rond , précoce , et le
; les acconimodcr ii l'e.spalier, on leur donne deux
Pêchers; mais an lieu de les concentrer par des
on étend tous les jeunes rameaux , et on ne
eque ee qu'il est impo.ssible déplacer
le le Cerisier ue donue de fruits qui
, au lien d'èlre placés dans toute la luu;
parce (pie
boutons ,
groupés v
Après
leur extrémité.
sur le treillage ou sur la muraille ,
sur le nouveau bois , et que les
ueur des branches , sont seulement
avoir rapporté les moyens ordinaires par lesquels oi
certaine les différcutes variétés de Cerises connues, il n^
:1e parler de ceux qu'on pourrait employer pour .se proou
C'est encore aux semeuc(\s i
noyaux des espèces sauvages
ceux des meilleurs fruits. Le.
d'après los principes (|ue lu
qu'ils ne seront pr
•el'lés .
fruit naturel. Il ai
(pie des Cerises n
ou n'en rapportera
seulement un (
oll'rent luie variétc
que les autres aur
médiocre ou dc n
espèces ; e t , comn
de beaux arbres c
rien penlu. Po
on peut porter
vera alors (pie beaucoup de ces
liocres , la plus graude partie r
t[iu? de mauvaises ; mais que d;
I deux dont 1.
elle, l'on sera 1
i'it(=s. Quant il CCI
s d i
I rapp.
cul
ir ajouter aux eli
les fleur, de ccr
multiplie d'une manière
sera pas hors de propos
er de nouvelles variétés.
.1 faut avoir recours; mais, au lieu de prendre les
•t les plus rustiques, ou doit au contraire choisir
;er(mt faits et les jennes plants seront gouvern(:s
irlant des iMerisicrs , excepté
patience (pt'ils donnent leur
i jeunes arbres ne produiront
uêiiie lardera à en rapporter
is le nombre il s'eu trouve
r et une qualité particulière ,
ige des peines et des soins
donnés
pi'(m attendra
fruils , p
eux qui n'auraient douné <pie des fruits de
aura la ressource de les greffer cn bonnes
s el vigoureux, ils ne tarderont pas à former
•up de fruit, dc sorte qu'il la fin on n'aura
ui peuvent produire de nouvelles variétés,
iiriétés sur des arhres différens et mêler
ijualilé, on ai
édoi
•er bea