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on jórmer dc Ia rcsinc iaune. T,c ri
amant d'can qu'i! cn laut pour lu
i^a pailic qui a Jici\i à filtrer la ré
P I N .
igc de bu ajoute
dons les Pioi , pa
clangesefaitdan
«lonnct la eouleur qu'elle
ne; tous les corps cond)usl
" I "
ut enduits de résine ; les ourics'de Pins coupés
^ les r.aeinesproprcs à l'airedu goudronj
t ramassées .avec soin pour être linilécs
, ou que l'on fait cuire plus ou moiusia
rc résineuse plus ou moins noire ; c'est
quoique mal il propos, poix
e gaze,
e qu'ils étaient
en Lnclicttes j les débris de brai sec, ct me
toutes ces dilléreutes substances, disqc , s
dans des fours. Selim <pic l'on conduit le fc
résine qni eu découle, on obtient nne mal
une espèce dc brai plus ou moius gras qu'on nomme,
noire , la véritable poix n'étant limrnie que par les Sa]
Lc goudron des Landes, connu dans le commerce sous le uom de Geudmn di
gaze, se retire par la eonilmstion lento et graduée, i". île la ,ède, qui est le boi.
des vieux Pins qui ont fourni de la résine pendant long-tems et qu'ou réduit en bi'i.
ehettes de deux pieds de long, sur deux pouces en, iron il'équarrissagc ; 2». des racine,
des Tins abattus. Ces dernières fournissent le goudron par oxccllenee, eten hicn plu.
grande abondance que les aulres matériaux. Pour rcliter le Gmidrim d,
creuse, snr uue butte élevée dc liiiit ii dix pieds au dessus du sol
tonuoir, de vingt i vingt-cinq pieds ,1e diamètre, et ou le carrele .avec des'briquTs.
< )u menage au cciilre un trou qui eommunii|„e avec un canal ouvert, ipii eoudnit à un
reservoir jilaee exteneiireinent snr mi des cotés de l'entonnoir. Quand on v cut faire
le goudron, on place une pcrclic au centre de l'entonnoir, et ou arrange toul autour
plusieurs coucl,csdcs biicl,elles dont il a été parlé, eiiles plaçant dans le sens d» fond
de 1 ,-nlonuoir , et on eonlinue ainsi à arranger des coucl,es les nnes sur les autres
jusqu a ce que le tas S elevc environ il quatre ou ein,[ pieds au dessus ik-s bords et do
telle manière que la dernière eoocbc, qui forme la superficiedu tas, fignreelle-même
un peu l'entonnoir , afin île facilitec l'écoulement.
T,mt étant ainsi disposé, on garnit les bords <le g a „ , n , excepté dans quelques
endroits ; ensuite, ou met le feu au tas, en eonmiençant par le haut, et ou le conduit
île maiiiere a ee que la Oauimc ne soit pas trop forte, en recouvrant de mottes de
gazon les endroits Irop cnllainincs. Enfm, l„r.,q„c le l'eu estbien en train , on recouvre
le tout de la même matière, sans laisser aucune issue à la llanuiic. Lc feu se trouve
eoncculre par ce moyen , ct le goudron coule peu à peu, sans se consumer , dans le
fond de l'entomioir ct .le 11 d.ins le canal de déversoir , qu'on déhouelie de lems en
tems ponr le laire Huer dans le réservoir extérieur. Le cliarbon ([ni résulte de cette
operation esl d'uiic qualité inférionreacelui qn'on prépare par les procédés ordinaires
-a,In pour les forges, beaucoup meilleur marelié. Le produit de la eliarge du
nt la , la liautcur ,!n tas et la boute des nia-
.. Il est cou
• ,1e l'e
amie e bai •riqnesdesixquintauxcliaqui
limit le prix itioyen esl ii pen pres ,le trciite rraiie
IIJ a peu d'atcliers de distillalion pour rctirer I'liiiilc e.sscntiellc , dans lcs laiules
de Boideanx; mais voiei lc ].roccyc! .[ni est en usage ponr se'parcr la t<lr,:bentl,i,ie de
la resnie molle ou galipot. Dans nil endroit le plus expose possible aux ravons dn
soleil, on construil en mailricrs lie Pin , gro.ssii'.reinent joints, un reservoir dc sept 1
Irailpieds, muni d'un double r o m l , d o n l l ' n u ~ . ' ' •• - .""•'iqita
,.t debordant un peu Ic resci voir, lis soot en ,
n est liomontalet l'autre en plan ineiiu.
oiilre se[)arés l'un dc I'autie , par uii incrs
pied liiiit pontes 1 deux piidsvc
Lc plan incliniiest liii-ni,
pc •s 1'a
on sol; les niadriers en sont parfnlcmeiil joii
Ic milieu. Le tout est reeou, crt cle plai
nil bout, ct uu pied 1 nit picd.piatr,
' P i M l i "
, qu
1 le,Jan Ilit u
11,lève et quo
1 peu la,
replace
nrbc vers
•olonte,
P I N U . S .
scion qu'il fait beau ou qii
Ute la résin nolle
.ers les
il pleut. C'est dans ces espèces de rcwrvoirs qu'on verse
elialeur du soleil lui donne pins de lluiilité, ct fait
rvalles du bois , la liirébendiinc degage'e de Ions les
corps étrangers. Elle tombe goutte li goutte snr le plan incliné, d'oii elle eoulo
dans une ange destinée à la' recevoir. On transvase cette térélientliine, ni
1 pu
rifiée, dans des barriques qu'on transporte h la Tesle-de-]lueli, dans d„. .,.,„
gasms uniquement destinés à cct ns.age, et ou les entasse les unes au dessus des
autres comme des barriques de vin, après les avoir néanmoins nettoTées dc toutes
lesordnresquiauraicntpus'j attacher extérieurement. Lc soldo magasin est ci
dé
eu pierre, dom les jointures sont bien cimentées j il estpart.agé dans sa longnei
deux plans légèrement inclinés et réunis ilaiis le milieu par un petit canal creusé
dans la pierre, avee deux ou plusieurs réservoirs de distance en distance, et
(•gaiement eu pierre.
Pendant les clialeurs de l'cW, la térébentliine suinte hors des barriipics, quelque
précaulion qu'ou prenne pour l'éviter. Cette téréhcuthinc, qui .se perdrait en so
mêlant avcc la terre, si le magasin ii'élait pas carrelé, coule dans les petits réservoirs
dn milieu, d'ix'ionla transvase de tems en tems dans ,1'autrcs barriques destinées 1 cet
nsage. La lérébentliine (pii suinte ainsi n'est point blanclie comme la première,
mais légèrement eoloi ree cn roux, sans doute 1 cause de son séjour dans les barriipies.
Elle est d'ailleurs transparente, limpide et parfaitement di^gagée de tous les
corps étrangers. Malgré sa couleur , elle est beaucoup plus appréciée' que l'autre, et
se vend aussi beaucoup plus cher.
La manière d'exploiter les Pins diffère peu en Provence de ce qni se pratique
dans les I.andes dc Bordeaux ; mais c'est plus du Pin d'Alep , que les Provençaux
appellent Pia blanc, que du Pin maritime (|u on retire les divers produits résineux
On commence 1 entailler les Pins quand ils 011
a peu pi es deux 1 Irois pieds de
eirciad'iùence. L n Piu bien ménagé fournit dc la
ndaiit quinze i vingt ans,
et donne 1 quinze livres chaque anu,T. On fait li
dies de ([iialre pouces de
largeur, et on les rafraîchit tous les quinze jours, eu l'itant un copeau d'une ligne
d'épaisseur e l e n étendant un j.en la guenr de la plaie, de sorte qne, tous les
ans, ou allonge l'entaille d'environ on pied , el l'on s'arrête ([uand elle a cin,| pieds
de hanteur, .pour en ouvrir uue nouvelle 1 coté. L'entaille se nomme surle en patois
du pays, et f o n dit suHer les Pins, pour désigner cettc opération. L'intervalle qu'on
laisse garni d'éeorceemreehaquc.snrf,.'s'appelle aeif. Dansqnelqnescaiitons, alin de
pouvoir prolonger les entailles 1 one plus grande hauteur, on se sert (l'(Thclles
différentes dc eelles (pi'on emploie dans les environs de Bordeaux; elles n'ont
aussi qu'un montant, niais celui-ci esl percé de distance en distance pour recevoir
les ('clieKms (pii le traversent en débordant égaleiiient de cha([ne eolé, de manièce
cependant qu'il vtntt toujoncs en dimiiiuant ih' longueur de la h;
l'ivhelle. La résine (|ni coule liquide est appelée Periaue viefise
dans des trou
a soin dc la i
iransporter di
iicls. Li
à Bordeaux. L'
sdc mai ct de jui
ibies avec de l'e
l'on Ilit
toutes les semaioes "1
fosse oïl l'on met ti
lec, on cuit la ré.sine liquide d.
le pratique dans l.i Cuyeune,
des
lté la
irhr
c esiice
récolle.
r la reee
Ulmet de
asscmhle
dc eiiil ,p<rarla
lutrt
luiuières, r . dans des chaudiorcs,
s 1.1 Cuyeunc, ensnite ou la coule en pains dan.s des
•e'pariv, se nomme c'est ce qu'on appelle Brai
ni;.re de ciiiie la résine ne peut avoir li(.u que dans les
écllc (!SI forlliipiidc. On mctalorscelle-ci dans dc grands
s la dislillalioii, l'eau emporte avcc elle une sorte ,'l'huile
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