= 1 3 PRUNUS, PRUNIER.
Les semis de Pruoiers doivciil se faire avec les mêmes précautions que cen-s; de
rAljricoticr, c'esL-ii-dire qu'd faut (]al)ord sti-alificr les noyaux, ponr pouvoir les
conserver jusqu'au printems, époque oii on les sème en rij-olc on cn place. Celle
dernière manière serait lu meillenre pour le particulier, parcc que l'arbre n'ayant
point été tran,'.j)lanlé el son pivot Ini étant resté, il sérail beaucoup moins sujet à
tracer et à pousser cette quantité dc rejetons qui l'épuiseul et dev ienneni irès-incommodes.
Si l'ou cherche h gagner quelque nouvelle variété, on altend le fruit ; qnand
au contraire on ne veut que propager les bonnes espèces, alors lo plant est destiné
et préparé en rerevoir la f^reffc. « :\Iuis le second motif ne doit pas determiner a
» semer les noyaux des excellentes Prunes, car los pépiniéristes assurent qne lessujcts
« qui on proviennent reçoivent diiïïcilcmenl la greffe et la nourrissent mal. 11 vaut
)) mieux élever, tant de noyaux que de rejets ou drageons enracinés, les Pruniers do
)) Saint-Julien, do Ceriseite. do Gros cl Petit-J)anHis noir, sur lesquels on greffe
pan c que leur écorce étant plus mince, la
. Le Pj'unicr Saint-Julien est préférable aux
.1 trop faible pour (juehjues c.spèces vigonidic
<ine les for
r le loi
•ni pas
idinicile sur terrain. Froides,
n'tes do terres, même celles qui
u il so plail mieux, el .se.s fruits
neusc, ([ne dans ime terre coninmodo
de
,npl„ic
)) aycc succès toute c,.pcce ilc Pro
)) réussite des greflés est plus oss
» autres : le Pet il-Dauias unir est uu jic
Il reuses dont la greffe 1.' recouvre d-iiu liourrelct,
.. égales des deux rùlé.
H I.C Prunier est dc lous les arbres fruitiers le nioii
» eliaudcs, siclics, liuniides, fortes, légères, toutes
, ont peu deproVoiulcur, l.ii couv ienncnt; ccpcndi
„ sout meilleurs dans une terre l,:gèrc et un peu sal,lo
»pacte et lïumide ,) DLIU.VSLI..
La coiistitutiou robuste du Pinnier, ct la facilité atec larpiello i! s'accc
presque toutes sortes de terrains, font que lorsqu'on veut les greffer oi
guère pourccla d'autres sujets (lue des sauvageons ilumcmc genre que lui. 11 est t.
a moins que ce ne soit pour rendre ses fruits plus h.ltifs, qu'on le greffe sur l'-4raanl
dier, sur l'-lbiicotier ou sur le Pccbcr; tandis qu'au contraire il sert très-souvent de
sujet pour ccs deux derniers arb,tes.
Ce que nons avons dit pages .ÏS, .îi), t;.) et dc ce volume, eu traitant île la
m.iuièrc d'élever le Cerisier, le .Mciisier ct l'-'lbrici,ticr, est cutièrentent applicable
an Prunier, lorsqu'on veut former des pépinières dc celui-ci.
« L c Prunier se greffe eu fente, au mois de février, sur les gros sujets, ct en éeusson
» ii oeil dormant, .lepnis la mi-juillet jtis,,u'a la mi-aoùt, sur'les jennes sujets dc Prn-
,1 nier et d'-lbricotier, et un peu plus tar.l sur le Péclicr. Lècnsson réussit mieux snr
» un jet de l'année que snr le vieux bois, ot. .souvent il piàit dc la g,nnmc « Drirviiiii..
En Provence, on est dans l'usage, ponr les terrains secs, dc greffer en éeusson à la
pousse les Pruniers sur .\mandier; on les rcjilautc en tems convenable, Ici
est assez facile ct ils se eliargcnt lîc beaucoup de fruits.
La greffe itst le moyen le plus or,lin.iirem,-nt cmplové ponr propager les bonnes
especes; mais il en est nn de les obtenir l'ranclics dc ],ied. La [.lupart des Prtinirrs
ait de, ' ' "
qui le,
riptise
» tracent, cl leurs racines pou.ss
,) même espèce que les soiielies
H espèces l'rauelies dc ],ied, ton
1, raient d'excellentes Prunes. Pc
)i snr un sauvageon, et le],lus ba
» e t quand la greffe est bien r,
» SoiiventlaKeiDC-Clai
Il d e l à gicffe, et alors
le |,onssei
1 0 un Pr
jets on des dn igcons cnracincs tpii sont de la
ontprodnils ; aiusi. si l'un av ait les boimcs
ris, sans avoi r bcsoi u d'èlre g, •effés, prodnices
sujets fra, tes de,: lied, nous faisons greller
SI possible, ui le Rein e-Clau.le, .par exemple;
nous la faisoi is plan ter tii's-a' laut cn terre.
racines au bon irridct, pii se forii te .à l'insertion
donl tous les rejets p iroduisent dc très-bonne
PRDXUS. PRUSJER.
. Reinc-Claudc. >'o
= l 3
lous sommes procuré, par celte mélbodc, cinq ou six espèces
1 dc Prunes dont tons les rejets (loinicnt de bons frtnts » DriiA
Cette manière de faire est aussi en usage cn Provence, oii l'on a remarqué, il'.ailleurs,
que ces rejetons ne donnent d'aussi bons fruits que ceux du tronc principal.
qu'ils dégénèrent le plus souvent
que tant qu'ils restent attachés il sa souci
quand ils sont transplantes, ct qu'il.,
rétablir l'espiTC. Atl snrjilns, ils ont 1';
terrains, et il'clrc propres ii recevoir
ecllc des Abrirotiers ct des Pècbers.
t alors besoin il'clre rcgrcn'tis si l'rai veut
nage dc pouvoir se nicttcc en toute sorte de
p effe des din'ércntcs espèces de Pruniers et
y noic|uc les Pruniers qn'on tire des pépinières ponr les placer dans les jardins, les
vergers ct lescliamps, supportent bien, daus le climat ,1e Paris, la Iran.splantatiou
ticpnis la fin d'octobre jnstpi'ii lami-niais, il vaut mieux, en gtâiéral, les planter eu
automne, surtout si c'est dans un terrain sec ou élevé, parce que les arbres reprennent
plus siircmcnt et poussent plus vigonrenscmcnt dès la première anu(ie. Quand c'est
daus uu sol liumide que la plantation doit se faire, ou peut, sans inemivcnient, la
retarder jusqu'au priiilems; ccla a même .ilors l'avantage do ne pas exposer les racines
à pourrir pendant l'iiiver.
Une fois qu'il est planté, le plus ordinairement on abandonne le Prunier 'a luimême,
si cc n'est que cli.aque année on le visite ponr eu t,tcr le Lois mort et les
brandies gourmandes; mais quand on veut le faire servir la décoration ou ii la
symétrie d'un jardin paré, on le met eu eontr'espaîier, on l'élève en tige, en demitige,
ou on lui donne la forme d'nii vase. Dans les départemens dn iMidi, ct memo
dans ceux dn milieu <lc la f'raiice, on ne le enllive gnère en espalier; il prospère
mieux abandonne il la nature. Mais le luxe li'i,ne ville telle <p,c Paris, promettant des
bénéfices h ceux qui font des primeurs, a engage les culliiateiirs des environs de
la Capitale i, en faire île u,ute espèce de fruits. Le Prunier n'a pas été oublie par
eux; ils le cultivent beaucoup eu espalier, ccqni est le niovcn d'accélérer la maturité
de ses fruits, l'ontcs les espèces cciicndant ne s'.iceoniiiiodcnt pas de eet état de gêne;
il n'y cn a guère (pie cinq on six qui réussissent bien de cette manière, ct cpii puissent
donner des fruits assez précoces ponr dédommager des soins ct des frais dc letie
culture.
I.es Pruniers de Reme-CJamlc, de Saintc-CaUierim-, Pcrdrigoii hMifsonl ceux
qni donnent iiintót leurs l'ruits lorsqu'ils sont cn espalier, au.ssi a-t-on soin dc les y
mettre de préfcxciicc « C'est snr l'Abricotier ou le icune Pccbcr lîevcs dc noyaux que
» l'on greffe ees sortes dc Primes. Ou emploie encore les mêmes sujets ct au.ssi
» l'Amandier partout où l'on rraiiit d'etre inennimodé par les traces et Ics rejetons du
» Prunier » DTNIMLI..
Tout ce que nons avt.ns dit. il l'.irlielc dcl'Abricolior, sur la manière dc le conduire
poui
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que
nicl
en (.)i
i fai : prendre de
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prises l'iiiie ponr l'.uilie
eclni auquel on laisse p.
faisant prendre, anlaiil i
les tenant d'antant|,Insl,
non;//e..ui l'appelle aiiis
oil c ucncent les br.n
rmcs différentes, comme cclle
•ment an Prniiicr; il est bon de
•effer sur Pelil-Dainas noir les Pr
itr'e.spalicr. On dispose encore li
, e u ces tlcnx formes, quoiqne
11 éventail, colle en
cmaïqiicr .seulement
niers qne l'on voudra
Pruniers plciii-vent
lide, car ces dcnx formes, quoi,pie souvent confondues et
Il cependaut bien dificrentes. f.'arbrc en puamide est
des brancbes dans toute la longnenr de la tige, eu leur
•ria se peut, une direction il peu près liurizoïitalc, et eu
es (pi'elles se rapproelienl plus de terre. Quant à la Que-
• ec ipie la tige restant nue jusqu'il une certaine liauteur
i, l'.irbrc prend en quelque sorte l'air d'une quenouille
É