oi8 ABIES.
ct quelle force uii arbre de cent pieds et pi
sn course ; niais aussi quels ravages ne conun
C'est par deux entailles opposées , faites
obérons coupent les Sapins. Aulrcfois ils lai
dessus des racines ; plus économes aujourd'li
aussi presque constamment les maîtres de di
bon lenr semble, par la raison qu'ils sont trc
rarement; il leur suHit pour cela d'entailler ii
ct uu peu plus bas. Slais ccsgeus , pavés pa
rarement des précautions pour nu'uager 1
dégrader ccs derniers q u i , dans la suite
SAPIN.
se précipite, surtout vers la fin de
-il pas surson passage 1
1 moyen de la coiguée , que les bûicnt
ces entailles à plusieurs pieds au
, ils les font il fleur de terre. Ils sont
;er la cluue des arbres du coté que
i-cs-droits ct qu'ils ne penchent que fort
une dos faces un peu plus profondément
les adjudicataires des coupes , prennent
s arbres voisins, ils cherchcnt plutôt à
seront regardés comme bois cassés ou
chablis ct accordés aux adjudicataires à un prix modicpu'. L'ébranchcment éviterait
ces dégàLs, et il devrait être ordonné dans toulcs les exploitations des forêts oii f ou
abat des arbres au milieu d'une pépinière perpétuelle ct au milieu d'autres grands
arbres que f o n a intérêt de conserver. Toulcs les saisons dc l'année ne sont pas également
favorables 'a l'exploitation ; ou choisit la montée dc la sève , au printems, et la
fin de l'élé. Le bois do la mcilhnn'c qualité est toujours celui qui est coupé lorsque
l'arbre est le plus chargé dc résine. On a soin (fotcr l'écorce eu e n l i e r , ou d'en
enlever au moins ipichpics lan
issilùt l'arbre abattu,
plus .-ite, qu'il s
inutile au bois d
dc rigueur du n
pour parler le h
souvent ]>lns pnq:
( s ' i l ne fa élé
( Tronces dans le
branches, qiud.p
ehaulfagc ou ei:
de lachèrctédi
si celle cxtracti
]ias du juoius i
s . , . ; ,«
nouveaux pied:
oiJcvcr plus a
sujets. Il est
1 qu'il se (lessiichc
travail, est un cxcclleu
jis de mai à celui d'août
«gage des forestiers ; il }'
•eà être débité pour dilféi
uparavant) ; son tronc
Vosges ; , suivant 1'
.'fois le tronc, surioi
•harlK
emub
u ,les raei
que l ' e u,
pourri, l
; d'ailleurs
I parce que cette écorcc, qui devient
condMislible. Celte praliquc est même
s i u u l a u é g l i g e . l e b o t s se pitjue ( , ) ,
rd alors beaucoup de sa valeur ct n'est
>'rens usages. L'arbre abattu est ébranché
esl laissé enlier ou scié par tronçons
ipir)i auquel on le desliue; la cime et les
f i l est vicié, sont convertis cn bois de
. Les racines ne s'arrachent que depuis peu d'années à cause
l i b l c , et cucorc ccla ue se pratique pas partout. Ucste à savoir
icines est avantageuse au repeuplement des forets , ec n'est
utrefoi
rment plus prompte
^ Sapin et la Pcsse
terreau ijui en
en creusant dc
n t , on doit, de toule i
. f un autre coté , ([ue la
t remarque qu
ait facilitait la i
aulour dc
détruire beai
oit d'autre
q>roduction des
•s racinc,s pour les
up ele jeunes
les semences
sont
ce qui
iiiployé
; pcul-êl.
s de K:OII
; le ma
ct dc ail;
(s) Les Toresliers enlendcnl par twis piqm' iju e sone de vrriiiouti<re assi" Z curieux donl il est convenable d'expliquer
lominnirem' eut la cause. Plusieurs espèces d'u •isfCles dépo«'nt Ifurs o-ufs enlre tes Ker^-iires d e l'dcoree ou dims l'c5corce
elle-même, ou ils altendenl une circunstJcire favorable pour pai>er à t'éu i! de larve, ekelte ci rconslaiice purail avoir lieu
en ^li!. l'endDnl letle suison, aussitôt que l'ii rbre est coi.pi« ou ijii'il pW 1 sur i)ied, .si on «1 ••gligc de l'^coicer le jour
5 suivaiit, on voit, dansle courirs pocc dc deux » Iroia lois vin.S t-qualre heures, ui lf qnantiliîde larves creuser
des sittons <fn lre lecorce el le bois, s'eiirumi T en.suile (Uns l'épsisscur de
après elles des pelils trous d'une furmi' ovjle , du diamèlre d'une lisne â--pcii.|in s, (<• i(ui lorme une vermoulure plu»
on moi es bouclante. Quelquefois un n'fipcrçc )il, k la Surfiite du Ironc, que des points noi
d'tilteiiliun, sonl dus à la morsure d une larve qui »'enfonce, uimmc les prtWdentcs, dans l'in
un <anal in i;8-élroit sans former dc vermoulure appjreiile. G-s larv«, bien dillérenles les une s des aulres, appai-tieiincnl
à plu^fiirs espèces d'insecle« des geiirea Car I-IK. i elles s.: m^nlle nl lies-souvetU .Icpiils le
mois de m1-1. Iiisqu'en »oûl; on cn Irouve mém e ([Iiel<iues-iiiii-s en hiver , cjiii sonl eiijiuimlie s 11 esl fiicilc de les fuira
soriir de ri e ; aussi les oiseaux <|iii sen noum.^Mil , 1,1,
que les Pics , onl-iU l'uisuiicl, pourfpiiresorlii' les larves , de fr:.p|ier île Ici ir bet: les bjis a.usi piqui><, ol luis^ii'ulics pjr..
i,w:ut à 1' estérieur, ils les dévorenl Bussilôl. ( de .U. ttuupeul. )
ABIES.
•cpcndant le Sapin étant h: plu:
i préféi
lomenl, et il
ligneuse dans ces
irbrcs esl l'on
sortes, les nnes d
sonl étroites, plu
1 du bl
que les couches e
ccllc parlic ligneuse varie singul
Sapins sont ccux qid ont crii aux
que l'cxpéricnce jusepi'h ce jour n'a p
spéciliepie du bois de Sapin est <rcn
Pour bois de cbarpcute, de n
par leur tronc droit et très-long ,
ils ne sont pas sujets ii sc tournn
long-tems dans l'eau ct sous terre
sont dc ce bois , et c'cst cn pari
des Sapins du diamètre d'environ
pour les charriots o
ces ouvriers fabri.,
diflërcntcs louguci
cl donl les échclou;
SAPIN. 3f9
nutnun , c'cst celui dont eni sc sert principause
dc son bois , qui a plus de nerf La partie
par des paquets dc Obrcs longitudinales de deux
autres tendres et blanches; plus ccs deruicres
s est beau el solide. Il est aussi dc remarque
int pins compaclcs que les inleru
neut élans les différens c
xposilions du soleil cl c
encore assez appiis ii co
ron trente-deux livres pa
.ure, el'écliafaudagc, le
Il ele grands avantageter
comme le Chêne
pilotis des fameu.st
. Mais la qualité de
tous. Les meilleurs
ns ccrtams terrains
ainaitrc. Lape^santeur
rpie.1 cube.
Sa]>in ct la Pessc ,
; placés cn travers ,
( i ) . Le Sapin dure
s digues dc Hollande
les '\'e;sgcs qui les ont fournis. C'est avec
lètre six pouccs epio les charrons font des brancards
l'on veut placer do lourels fareleaux; avec eles arbres plus minces ,
;nl diverses pièces de charronuagc , cntr'autres eles échelles de
ilcpuis huil il dix jiieds jusqu'à quarante ,
lei
selon le besoin
-alei its avcc des branches de ces arbres qui uni.sscnt
la souplesse à la-résistance. Les Pesses et les Sapins, dans leur jeunesse, forment
des perches qui sont des brins dc bois de la grosseur du bras et de la longueur ele
vingt à vingt-cinq pieds , sur lesquelles on e'tend du linge, ou avec les(|uelles on
fait eles palissades , des clôtures, etc. On cn fait aussi, pour toules sorles d'oulils,
des manches que leur légèreté fait rechercher; aussi, lorsepic toute la Trance
s'arma de piques, cn coupa-l-on eles milliers elans les Vosges , et maintenant l'artillerie
les emploie pour les manches des écouvillons. Mais ce nest pas dc nos jours
seulement que le Sapin a servi pour la guerre et pour faire des armes meurtrières;
les anciens l'employaient pour faire des javelots , comme il le parait par ccs vers dc
V I R G I L E :
Cujus apertum
Adversi loiigd trans verier ut Abiete pectus.
Les tronces avcc lesquelles on fabrique les jdauches et les lilteaux , ont de onze
à douze pieds dc longueur. Elles semt amenées de la forêt sur le clmnlier de la
scierie. Rien de plus simple que le mécanisme d'nne scierie; il consiste dans une
roue mise en mouvcmeui par f e a u et munie el'un axe ou arbre traversé par deux
bras très-courts qui soulèvent akernalivetuenl uu fer deuté en scie, long de six
pieds , large de six pouces ou plus, ct épais de deux à trois lignes. Celte scie,
charge-e el'iin certain poids, quaud elle a élé soulevée par les bras dc l'axe , retombe
avec force sur la tronce qui repose sedidcment sur un cbarriot à quatre roues
Irès-basscs. L e cbarriot, posé lui-même sur un plan un peu incliné très-uni, avance
vers la scie chaepie fois que colle-ci est redcvéc, et il avance au moyen d'un levier
couelé qui agit sur un rouage à crémaillièrc adapté par un engrenage à l'nn de
ses cùleîs, ([ui reçoit sou mouvement dc l'élévation et de l'abaissement de la scie.
L'ouvrier epii elirigc ccllc usine est appelé , dans les Vexsgcs, uV<i^>-«/'ou Saugnr, du
(i) C esl Cl' qu'ou sail lics-bieii dsns les Vosges, où un vieux proverbe dii :
Clu'QC (leboul, Sapin de Iwvcrs,
l'emme couchée, ponerjie»! l'Uiiivrrs,