> auteurs qni ont recherché ce que c'était que
'accorder ; il v a eu sur ce sujet les opinions
itcur de rauliquité qui ait donné quelques
])eu île cho.se , (ju'il n'est pas étonnant qu'on
de Virgile ct dc Pline. Presque tons le
le p'acciniuni <les n'ont pn ;
Jes plus o]»]).
H, selon
anciens ,
. Pline, le seul
détails sur cet arlire , en ilit cueore s
n'ait pu recoiuKiitre, avcc ecrlilude , l'objet dont il a ])arlé. I.e J'ai
cet auteur ( i ) , aime les lieux aquatiques; on le cultive en Italie , parce que .ses
iruits servent pour la chasse aux oiseaux, et dans les (iaules, il teindre en pourpre
les habits des eselavcs. Voilii tout ce (pic Pline nous apprend sur ccL arbre, sans nous
en laisser un seul mot de de.scription (pii i>ui.-)se nous aider à le reconnaître. Ce n'est
donc que d'après ce court éni>nc<= do ses j.roprictés (ju'oii peut être guidé dans ccttc
opinions qui ont existé sur l e / celle
" • • , puisqu'on pe
dant, de toutes h
recherche. (.Àqum
de Dalechamp ne
de Sainte - Lucie
Faccinium, peui
cinium, attirent 1
avidité, et ils peuvent fournir une
employée, mais ()ni pourrait Tt-tr
lion une plante herbac(\^ 11 nous
exercés sur ce sujet, eussent l'ait
chapitre où il ne parle (pie d'arbre;
tule : de la^"aturc des arbres , iinai
parait la plus ]
obable retrouver, dans le bois
])ropriélés énoncées par Pline. Cet arbre, comme le
itre dans les lieux a(]iiali(pies; ses fruils, couune ceux du J'acscaux
, surtout los Jlerlcs et los Grives (pii les roehcrcbcnt avcc
.lus
u-br
purpurine, kl.
• ; enfin le Cerisier Sainlc-Lucic est i
semble (jue si les commentatiairs , qui se sout
atteniion (jue Pliue piaee le Vacciahun dans un
ou an moins dc grands arbrisseaux , cL (pi'il iiilit
au ,s!)] (pii lenr convient (2), ils n'auraient jamais
é tentés de confondre le / ucciniam avec rUvaeintlic,
,-ement être une plante bu!I)ensc el hei-bac('e. Le / <ic<
ne le nu''me auteur dit posinium
ne peut, par la nu'-nie
raison, être aucune espèce du genre aiupu l Linnéaallribué cc nom, jîarce que toutes
celles de France cL d Italie , ne sont que des sou.s-arbrisscaux (pii s'élèvent raroniont
au-delà de douze à-vingt pouces , et (pic Pline n'eCit pas rangé une de ces plantes avec
des arbres.
Quehpies auteurs ont j)onsé que jinr / 'accin
Troène , et <jne Virgile , dansoe vers ,
Alba Ligmtra cudiint, f'accmia n
avait .sans doute voulu comp;
ne tombe pas sons le .sens, {'
In aquosis proveniimt Ligustra. . . ilc.m / accùn
que le poète latin n'aura fait celte eoniparaison t
parce qu'ils venaient naturelleiuenl dans les mêmes I:
parce (pi'im les trouvait alors tous les deux dans les I:
encore dans certains pays, oti l'usage est resté d'y ]dan
Troène. Les fruils de ce dernier ne ponrraionl (l'ailleii
ne serait propreqti'à teindre de la u
<jui ont parlé du Vaccinium , s'acct
Nec te pi
Conveniens non esl hu-tihus ilk
, les Latins (lésignaleul le fruil du
; U-guntur. E/log. 2.
los fleurs aux fruils du même .-irbrisseau ; mais cela
que Pline les distingue commc deux arbres différons.
I nous paraît bien plus probable
rroèiic ct du Faccinium, (pi(^
x , comme le dit Pline, ou
•s , comme on l(\s y Irouvc
le bois (le Ste.-Lucie e l le
fournir (pi'un suc noir, qui
les auteurs anciens,
: couleur pourpre.
>qu
1 temperantes, et lut
•dent à dire (pi'il fournil une
•eo volent /'accinia siu'co ;
color. Ovin. Tr
, purpiu-am faciiint eh'ga,
. Klcg.
(0 Hon nùi ù
tinjffndiB causa
(2) Dt arborun
Vf-StfS. l'I. I.il..
j.Lib. iti. C.i[..
Le ixioiMahaleh, qui est aujonrd'luii consacré en latin et mt-me en français commc
nom spécifique (Ui Cerisier Ste.-Lucic, est un mot arabe. Les nK'dccins de cette
nation avaient introduit l'usage dn Mabaleb dans la prati(pie ; outre autres vertus ils
attribuaient aux noyaux dc ses fruils la propriété de dissoudre les calculs dc la vessie.
On trouvait aulrei'ois de ces novaux dans les pliarmacies; on les apportait alors
d'ürient, el on ignora long-tems par ([ucl
•bre ils ciaient prodiiiis; cnfin ils out etc
reconnus pour appartenir aux fruits du Str
d('suétu(lc,etauj()urd'hui ils ne sonlplusd'ai
n.sage
les employaient aussi cl faisaient ciilror les
leur odeur ne fût pas agrt^ablo el approchât i
iiu'mearbropasso pourstidorifi(pie; ses cope;
insf
I usage SOI
teinture (jui ressemble beat
icun de ces rapjiorts. Qtielqi
copeaux, les réduisent en poudre et l
lêlei
ceux-ci une odeur agr(:able.Une aiili'c propriéu
de faire connaître, c'est qu'il procure, par son
au lapin domestique, on inlroduisant une du
celui-ei, au moment dole l'aire rùtir. I.es l'euill
servir à donner un excellent fumet aux perdri^
deux sèches pour cluujne pièee de gibier.
O bois est dur, conqiact, assez i)e;)ant, san
bientot ils sont tombtis cn
n mcdccine. Lcs parfumeurs
Hides dans les savoiinetles, tpioitjue
eii de celle dc la punaise. Lc bois du
nil .sa seinre donnciit, par ladecoction
p ;i la couleur imnkin; mais il n'cst
niarchands tie tabac jirennenl de ces
il lours tabacs pour commiiniqucr a
luMahalcb, (ju'il ne sera pas iiutlile
ideur, le fumetdu lapin de gareiuK!
iUette dc sou bois dans lc corps de
> \ cries ou st-'chcs jieuvent cgalement
it la brochc; il cn fauL une verte ou
nt sur le
I.e.. (
il est
de sa
<;spic
les,,u
:bén
aigc brun. II est susccjiliblc de roceipprocbe
de celle de la violette, et qu
los tabletiers cl los tourneurs s'en
tout employé ;i fiire des boites el des étui,
llcur et partieulièrement de son odeur, il nous j);!
Lce de meubles, comme commodes, secrélaires, btir
[iiels cependant ou ne l'emjiloie (jne fort jiett ou mèi
qu'il e.st rare d'en trouver des morceaux d'un grand diar
(jti'il est sujet ;i se tourmenler. Dans les .iteliers on le .
palissandre, bois étranger venant dc l'ile Sle.-Lucte, qui
mais qui est d'une couleur plus foi
considérable. On le confond encore
avec le
ressemble aussi par la couleur cl pa
r l'odeur
les distinguent pas l'uu dcratilre,
,;t ils le;
(U'iiomination générale de Pntiet ot
i de bois
Jiii-a et des Vosges (pt'oii lire la plus grande pa
tvons déjli dit que ht cullure du Ceri
uffit, jiuur le innlliplier, de semer se;
toile de toute sorte de terrein, il l>
is les j>lus arides; il vient même t
s les fentes d
n buisson (h
lis lerreins, 1
;r, d'une coulci
upoli; il a un. )doi
Nous il
eulté; il s
s'accommo
comme dai
jusque dan
forme qti'i
plu.,uumv,
en rajiport les lerres le
vaincre de cette vérilé.
ils ni obi.
nlKM
ingmente a mesure qu'il vieillit,
•rvenl jiour différons ouvrages ;
Sous les rajiports de sa dureté ,
titrait propi'c à fatie toute
itix , fauteuils, ctc. pour
ï pas du tout, soit parce
'ire, soit parce qu'ou dit
nfond (jiwdtiuelbis avec le
la luèiiic odeur (jue lui,
surtout d'une jicsantcur spécifiipie plus
:Merisier ii grajipes ou Putiet, qui lui
; le |)lus souvent même, les ouvriers ne
. (;m))loi(nit dans leurs ouvrages sous la
de Sto.-Lucio. C'est des montagnes du
'2 de ces deux buis,
r Ste.-Lucie, n'offrait
io\aux dans la sai.'>on (
spère dan.s los terres
is celles f[ui sont d.
une difE-
•enable. 11
•écagcuses
• l'i
s rochers ; il est vrai (jue dans cette dernière situation il i
(pielijucs pieds dc haut. Colle propriété de croître dans les
rend précieux , parce (jue l'un peut, jiar son moyen, mettre
plus ingrates, eu les changeant en bois taillis. Pour se cou-
)ti u'a (ju'ii voir le jiarli avaulagoux (pic M. de Malesherbes a
(i) Quclijiips aulL'urs de aiaticre médicale ont douué, ;
riliiria. ( ehyllirca mtdia. liuii. }