I P
.avoir niiepl.ico dans k s jardins p.aysagcrs, où il se fera distingner au milieu dc
toutes Ic-s espèces de son genre. Cet .arUre est parlaitemcnl acclimaté cn France,
surtout dans le Slidi; il supporte même fort bien les hivers les pins rigonren*
du climat de Paris, et il j fructilic ton.s les ans ; mais il y a lieu dc ero'irc ,]u'il
n'est pas indigène. Nulle pan , cn effet, on ne le voit, cn Fr.mee, former des forets
ou même des bois d'nne certaine étendue. Lcs arbres cpi'on rencontre sont prestjue
toujours i.solés ou c'pars, ct assez souvent dans le voisinage des habit,liions. Lc
Tm Pmier paraîtrait cependant mériter d'être multiplié davantage. On pourrait le
pl
ravee avantage dans Icss.iblesauï bords des i ivières ct partieulièremeut sur les
rivages de la mer, où il semble se plaire. C'est aiusi que M. I)Lsto.STA].\i:s en a vu de
très-beaux le long des bords de l a m e r , entre Marseille et Saïut-Tropczi que .M. Aii-
DUEEIEN a l u de même aux Sainte,, dans la Camargue , et qu'il s'en trouve aux
environs d'Hicres. Un dc ees arbres, qui est aux Sablctlcs, langue dc terre
joignant la picsqu'île de Gicns il la Provence, se fait remarquer dc to'ut le monde
par sa beauté el sa taille majestuense. Ce P i n , selon M. C,. RoBEni, cpii l'a
mesuré sur les lieux et qui m'a communiqué tout cc qui lui a rapport, ce Piu,
dis-jc, a douze pieds de eirennférence; son troue s'élève, sans b, nnches, iila hauteur
de trente pieds, ct dcsprcniièrcs brauelies au sommet, il cn a au u,oins autant. La
creonfércuee de sa lête est de trois cents pieds. Il .se fait d'autant mieux remarquer
qn',1 est placé dans tm lieu où il peut ètr,, vu de très-loin , qu'il est le seul arbre
existant au iiiilicn de eetle langue dc terre, et qu'il n'est qu'il deux eeiils pas de
la Méditerranée. Il n'y ap.is de doute ipic ses raciuesne eommuniquentavec l'eau de la
mer, eac, en erciisant dans ses environs, on trouve l'eau il un pied et demi ou deux
liieds de profondeur. Oc que cet arbre a encore de p r t i e n l i e r , c'est qu'il a reçu
daus son tronc , il y a trente cl quelques années, un bnuict anglais — - -
souB'ert. Lors de la guerre pour la lib, ' ' '
et une frégate angiai.se s'ètant canonnties
cet arbre, ct il y est resté incrusté. Aujourd'hui îa j
l'on n'apereoil plus que la cicatriec ipii s'est faite.
• de l'Amérique , nne frégate française
i ces parages, nu boulet ennemi atteignit
Lc b o i s d u Piu Piniec est blanehàtre, méiliocrei
est très-bon pour la eliarpcnle ct pour la mci
gouttières, des corps de pompe; on s'en sert p
TiEti , dans son Voyage dans rLuipire Olloni;
les Turcs eniploiciit pour l,i m.itnre de leui
Tous les fruils des e.spi'Tcs de Pins coniii
même ii quelques-unes que seize ii dix-huit
licnlier . c'est qu'il lui faut trois ans entiers pour i:
f^e Pin est partie
•ntièrement fermée
résineux el fort lége
II
serie ; on en fiil des planches, de,
r le bordagc des vaisseaux. M. Ou
rapporte qu'il est le seul bois qu,
'icisseiit
Le Pi
été rcinarq ms de Pi
dit cct auteur
serami'ir qne l'année suivante ,
I.a forme ,1e la pmiinie ,1c Pi
anciens, connue un mo,lèle agi
ornement lions beaucoup ,1'oui
Les amandes du Piu Piiiiii
goût qui approche ,1e eeloi ile
sert sur toutes les tables ; ou i
qui sont cxcellenle,. Les Prov,
•n deux ans ; il ne fant
, Pmier a cela de pa,--
s fruits. Ceci avait déjà
;nt digne d';idniiration,
inve toujours [in fruit qui m,'nil, un a
I'l uu autre qui ne le sera que l.i troisi
a éu- a,lopté,; ,1e lionne heure par lei
s i l , l e , e l l a sciilpliire inoilerne l'enq.loie
c qui ne
mlpteiirs
ore pour
, eonnucs sous le
Noisetles. Kn liai
nuiel,la„splus,eui
u,;a,i\ en l'ont aus
loin ,1e /'ignrms thux, ont u
, oo les aime lieaui oup ; on e
ragoûts; on cn Ciit ,les drag,-',
rt habet/ruclum ••, habe! prurimo anao oU malurilateni venlurum
tien ; ils les mêlent communément a
réellement très-agréables lorsqu'elle
ment si on les lire dc leur noyau s:
altération est deles laisser dans leur
tems parfaitement saines ; il parait m»
simplement dans leur noyau , car j'e
/-ce des raisins de Gorintbe. Ces amandes sont
sont fraicbes ; mais elles rancissent prompteus
les employer. Lc moyen d'empêcher cette
;ône, où elles peuvent se conserver très-longme
qu'elles peuvent se garder plusieurs années
cinq 'a six ans de
conservation, et que j'ai trouvées aussi bonnes que celles de l'aimée. On peut encore
les saler, mais elles perdent alors nue grande parlie de leur bon goût et de leur
douceur. Il parait que les anciens les fai.saieut confire dans le miel, comme l'indique
cette phrase de PI.INE : In melle decoclos nucleos Taurini aqnicelos vocant.
Lib. i5. Cap. lo. Lcs pignons doux étaient autrefois beaucoup plus employés cn médecine
qu'ils ne le sont aujourd'hui ; on les regardait comme adoucissans et trèsnonrrissans
; on les conseillait aux phthysiques; on croyait aussi qu'ils pouvaient
donner de nouvelles forces à ceux qui s'étaient épuisés jiar les plaisirs de l'amour.
On les donnait à manger aux malades, ou le plus souvent on cn faisait préparer des
émulsions; mais aujourd'hui ils sojit presque entièrement tombés en désuétude,
parce qu'ils n'ont pas tontes les propriétés qu'on leur a
palmés des graines des Pins sont très-faciles à distinguer
Duait. Les cotylédons
la vue simple, dans
il on partage une de ces amandes eu deux , les coinairenient
les amandes du Pin Pi
tjlédons se séparent
des cinq doigts d'un
gardent ces cotyléd-
Dieu, comme cn b
intermittentes , en c
trois, cinq, sept. C'est le cas de di
pignons dotix contiennent une grande
du tiers de leur poids. Cette huile est lit
elle est frakhement exprimée, quoiqti"
prononcé. Elle pourrait servir à assaisonner les alin
piquante conviendrait peut-être pour relever certains rx.
trop fades; mais il est douteux que cetle huile soit ja
puisse faire un objet de commerce important, parce qi
Pinier sont ceux oil l'Olivier est commun, ct que les pi
de l'huile qu'ils fournissent et jiar la difficulté qu'il y a ii
de manière à représenter h peu près la forme
lain ; dans certains cantons, les gens de la campague repalmés
, qu'ils appellent superstitieusement Main de
•eniède dans plusieurs maladies ct surtout dans les fièvres
valant une certaine quaulilé en nombre impair, comme
e qu'il n'y a que la foi qui sauve. Les
quantité d'huile; ils cn fournissent plus
ipide, incolore ; elle esl assez agréable quand
aienne un goi'it dc térébenthine bien
pipouvoir
soutenir la
Uu des inconvéui
difficile à casser, oi
recherchés en Eran
dans nos desserts a\
très-friands de pign,
ainsi que l'estceluiil
Il est étonn;
transportée
d'après le ne
: le; oléc-
,nt qu.
en Frf
dans le
doux est d'être cont(
:ns des pignon
peut croire q
c qu'ils ne le
;c les atuandc
n s d o u x , o n t i
l'Amande prii
malgré la pro'
e. Les ancien
•ur <lonnc cet aulci
.ns .le Tarcnte
iVaplcs qu'ailleurs,
el^ qui sont n
nais préparée eu grand et
ic les pays oii croit le Pin
;nons doux, par la qualité
les préparer, sont loin dc
IX de cc dernier,
nus dans un noyau dur et
esl il cela qu'ils d.
et ([iK
et les
dont le 1
inpa
des
s la •nnaissaient, ct Pi.i
r, que ces pignc
aujourr d'lu
être pas plus
ce qui les exclut dc figurer
filines. Lcs Italiens, qui sont
pvau est très-facile à rompre,
lovau de l'Amande ordinaire.
' n'ait pas encore été
n parle (i). Il paraît,
loyau tendre étaient
i sont plus répandus
.•eue V
(,) Harum gcni« .
(î) yiipUitU'S «U...1
anhf, a^'iumjue f<^u> ia arbore. PLIN. Lib- I5. Cap, lo.
lise Tarmlinoe, mais TenaliniB, t^j'ils foiil dériver d'un mol de
•11 prjuv? pas mDiiis l'exislence des pignou» à oojau leodre.
i