due, on a grand soin dc retrancher les branches gour-
3 très-nuisîhlc.s ii la production dn h u i t , parce qu'elles
lans celle du Ronssillon, on l'iivorise évidemment leur
cote. Dans la taille bien enli
mandes,qu'on regarde cnmmi
attirent'a elles toute I.
accr.oissement. Noi e parle.
nécessaireiiient avoir des arbres ai
Dans deux lellrcs snr les Olivict
di.stin"né dc la Société d'Agrieuhi
i de la ibrmc iuégale et irrégulière que doivent
"si mutilés.
,, publiées cn 1762 par M. Antoine David, membre
•c d'Aix, auteur de plusieurs mémoires sur la conduite
de hi S'iguc, du P<.irier et <hi l'èchcr, on trouve d'cxcellens principes sur la
taille des Oliviers. Cette opération, &chn l'aulcnr, ne doit être, pour ainsi dire, qu'un
simple claguenient. L u clh t, on ne doit supprimer aucnnede.s branebcs principales,
il moins qu'elle, no soiea.t placées de manière a gêner la culture du terrain ; on doit se
borner à couper le bois mort, à supprimer les rameaux dont la végéuition est languissante,
I» retrancher ou ii arrêter les brandies gourmandes, et enfin à dumnuer le
nombre des rmncaux trop pi essés ou mal placés, q u i , en rendant l'arbre trop toui'f'n,
empêchcr^iient la libre circulation de l'air el .le la lumière
On a conseille de ne pas tailler les Oliviers pendant l'iii'
n-; mais on ne doit pas non
ivec raison, que c'est une
s tous los rameaux se .sont
plus attendre trop tard pour le Caire. M. Rernard observe
mauvaise pra!i<jue d'attendre le mois <le mai. Dans ce lei
développés, la lorce de h. sève s'est dirigw cgalcmenl sur Ions, et ne peut p lu
buer il angine nier ceux qu'on c.inserve, autant que s'ils fus
•nt restés seuls
e pins convenable est le mois de février ou <le mars,
n.i chaud, ])arcc qn'it cette époque la sève ne tarde
t que les plaies faites par la serpette .sont bientôt
sout exposés à se de.sséchcr sans pouvoir se cicannnicncemcnt
dc l'hiver.
ne veulent pas être taillées de la même manière;
s, les autres tous les doux ans sculeniei
; il fai
t autres îles pousses plus longues. Nous
squ.
menccnient du priiuems. Le tems
selon (pie le<-limatcst pins ou nio
pas à se mettre en niouvement, (
cicatrisées, tandis (pie leurs bord;
Iriser, si la taille'a été faite dès lo c
Les différentes variétés d'Olivie
les unes peuvent l'être lous les ai
tailler les unes court, el lais.'-er au
ce sujet, donné tous les détails (pi'il nous a élé possibicdc nous p
avons fait féiuimération des espèces.
L.)raquc les <.)li^iers ont été altcinls par la gelée, il ne l'ant pas se presser de les
abattre ou de les couper 1 souvcul on en a vn, qu'ou croyait morts, pousser au printems
avec uue uouvcllo vigueur, et avoir ri^paré au bout d'un an le dommage que
leur avait fait uu hiver rigoureux. C'est une erreur de croire que des Oliviers sont
perdus sans ressource, parce que, par l'effet d'un froid subit et violent, ils onl perdu
leurs feuilles : ccs arbres ne sonl pas morts, c l , au retour du beau tems, ils se couvriront
bienlêfde nouvelles feuilles. Lors<[ne la gelée a pénétré les Oliviers, et les a attaqués
jusque dans le coeur, les Icuille.s ne tondient pas, elles se des.sèclicnt avec h-s rameaux
, et v restent adhérentes.
Dans la plupart des pavs oii l'on cnltivo l'Olivier, il ne donne des récoltes qne tous
les deux ans, et ii parail'que celle alternative d'une bonne et d'une mauvaise récolte
a subsi.sté dc tout tems; car Catou, Varron, Colum.dle ot autres anciens (pii ont iTrit
sur l'agnculUiro, en onl parlé, cl ils ont attribué celte périodicité, au mauvais moyen
cmplové pour recueillir les Olives l'année de la bonne récilte
quelesgaules,donton se servait pour abattre ces fruits, d(-truis
Ces auteurs croyaient
ienlel faisaienl tomber
les bourgeons destinés
ciennedefimdailiiccLu
les brancbes sans pc
plus de précaution , ne
c nou •. Lnc
priHli
qui Cl i-illai.
fruits l'année sui
,l les Olives de battre lésa
et (l'e
i lorla
dnpropriéla. ire. Ce
faible : cle(}uel ilsfrappaie
les branches de biais, ce (jui
Cièrcment.
moins dc dimmiage, mai.-, ne le prévenait pas en-
0
Onarccminu,depuislesanricn,s,qne laméthodc d'abattre les Olivesavecnncgaule,
toute mauvaise qu'elle puisse èlre, ne pouvait seule faire manquer la récolte lous les
deux ans; cl cc qui le prouve, c'est que l'ou cucillolos Olives à la main dans plusieurs
cantons du midi do la I''rance, et (pie, cependant, une année d'almndance alterne
toujours avec une mauvaise année. Plusieurs agrou.nnes onl alors regardé la taille
comme la cause des n'coll.es alternatives ; mais dans un ménioirc sur ce sujet, publié
en 179U, M. Oi.ivu:ii a très-bien prouvé que ce n'étail pas encore a cela qu'il fallait
attribuer l'espèce de stérilité donl la plupart des Oliviers sout frappés tous les deux
ans. r.u effet, comme l'observe cet auteur, ontre (jiie la taille n'csl pas la même dans
t.ms les lieux oit les récoltes sonl alternes, pni.sqne ccttc tuillc se liiit, i.i en coupant
P' ide bois, là en :ulei , (JUC le buis rabougri ou à dci irt, ailleurs c •elr;
chant do gros rameaux ou même de grosses branches : on sait encore que la plupart
des cultivateurs ne taillent pas leurs arbres dans le même tems et ;i la nu"'me épo({ue :
les uns los taillent dc deux ans cii deux ans, d'autres dc trois en trois, de quatre en
quatre, on même de .six en six ans; ils les (aillent indifféremment au pruilems, cn
automne, cn hiver ; quelques-uns enfin ne les taillent pas du tout.
Le gaulage dos Olives et la taille no pouvant expliquer le retour périodi<[ue et alternatif
des récoltes defOlivier, l'anleur du mémoire que nons venons do ciler a chcrché
quelle antre cause pouvait produire oc pliénomèiie, cl il paraît l'avoir trouvée, en
l'allribuanl au double (•pniscment que les arbres ('prouvent par l'effet d'une r('colte
très-abondante, et surtout parcc qu'un les a laissé trop loiig-tcms chargés dc leurs
fruits. Pline parait avoir eu la même opinion, loriqu'après avoir dil ([u'eu abattant los
Olis-es il coups de gaule, on détruit les bourgeons, ce qni empêche les rfi-bres déporter
des fruits l'année suivante, il ajoute que la même chose arrive si on attend (pie les
Olives toiuheul d'elles-mêmes, parce (pi'en restant sur l'arbre plub long-tems qu'il ne
faul, elles occupent la place des i'iuils à venir, et absorbent la sè\o qui leur oiil élé
nécessaire.
M. OI.IVU:R cite, en faveur dc son opinion, une preuve qui parait incontestable,
c'c.st l'expérience. Dans le territoire d'Aix, on fait la cueillelte .les Olive.-, dès le comincncenieut
de novendm-, et luus les ans les récolles y sonl, '11 ]K-U de chose prè.s, nuiformes,
Uindis qu'au contraire, dans les antres parlies de la Provence, en Italie el dans
le Levant, où l'on ne commence à cueillir le. Olives qu'eu décembre, oîi souvent il y
en a encore sur les arbres en mars et avril, et où même, comme dans certains cantons
(le l'Italie, on attend que f(.)live se détache et tombe toute seule, los recolles sont
toujours bisannuelles.
D'après ce qni vient d'être dit, la cause dc la périodicité allernalivc dans les récoltes
(le l'Olivier, doit êlre suffisamment connue, el le m.nen d'y remédier est facile. Mais
plusieurs préjugés empêcheront probablcmenl encore pendant long-tems les cultivateurs
dechanger leur rumine. L u de ces pn'jiigés e.st .pie, ]>lus rOli\e ri-.slc .sur l'arbre,
plus elle donne d'iinile, (m, selon le proverbe provonc..l : au mai pende, au mai
rende {^An^ elle pend, pins elle rend).
M. Oi.ivirn, <pii a l'ait des e\j)érie
i j e l , a encore prouvé ([ue si on obteiire
ail une phi; . .pumlite d'huif
déterminée d'Olives qu'on aurait
inis.sécs sur l'arbr
iidaut l'Iii
milieu d c f a u l om
l'tic augn •nUtlioi
vers le milieu de 1
pareille mesure (i'Olivcs cueillies an
. (ju'appaix'nte. « Des Olives cueillies
ni de leur maUirilé, dit Oi.iviLii, 'ont donné
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