ABHICOTIER.
ntifni ne devrait jnmais élrt
1,6 ARMENIACA.
on il la tige snr laquelle on l a insérée. C.-Uc pré
séc pour ,,m-lqne greffe qne re soit, rt q..e pcnvent n.nq>r
„ I
fort, on la l.rnsquerie (l'ini oiseau qni vient s'y perrlier, on tonte .mtre rireonstaiire.
Lorsque la greffe a fait nne pousse tl'nn demi-pied, il est lion il'eu pincer ou couper
l'exlréniitti poin' forcer la tige i. émetlre des lirauelics latérales.
On peiU rrnire tpic tontes les manières de greffer pourraient être employées pour
l'Abricolicr, soit tpfil serve de»njet, soit qn'on le greffe sur d'autres arbresd'nngcnre
tlilfércnt; ecpendaiit, il en est deux qui scml,lent mieux réussir, et qui, ponr cettu
raison,soiitpliis en usage^c'cstla greffe en 1',nue, qui sepraliqnc (mlinairementanmois
de février on de mars, et la greffe en éenssnn. O n fait rctle dernirre ou h a-il poussant,
à la mi-juin. tant snr l'Abricotier .pie sur l'Amimdicr ; ou h ail ilornmM, au mois (le
septembre, en observant dc retarder de quelques jourspniir les sujets (pii sont jennes,
parce qne leur scvc s'arrête plus lard. En Provence, on a l'usage dc couper les rameaux
sur lestpiels iloivent se prendre les écussons, la veille Ju jour où l'cm ronipte faire les
greffes, rt en attendant, ou les met diius fcau par lenr gros bout, après qu'ou cn a
stqtpriuié les sommités et toutes les l'cuillcs, en coupant cellcs-ci it la moitié de leurs
pétioles, c'est-à-dire de leurs queues.
L'Abrirotier sert ansfi dc sujet pour le Pécher , et l l i iiAHei. tlit, avee raison, qn'il
Cl,»vient siusnlièrcmcnt aux espèces d.licatcs. Toujours est-il vrai que la sève ,1e
1' Vbricoticr se mcltaiit en tuouvcinent peu de tems après le solstice d'hiver, et ses
llenrsilevancai.t la llcnraison du Pèclicr, il semble qu'ou diiivc lui cotilicr dc préférence
les Pccl.es précoces ; et cda est fondé snr re tpjc la végétation lie l'Alirieoticr
étant pins liâtive, elle doit aecclérer cnc i re 1; ité de ccs sortes de Pccbcs. Par
la même raison, elle doit entrer plutôt cn repos ; d'oii il doit eu résulter tpic les
Pèches tardives qu'on V grefferait réussiraient plus difficilement, parce qne la force
tie succion de l'écnsson'di Pcclier ne serait jias suffisante ponr prolonger les fonctions
tics racines dc l'Abricotier au ilelU dn terme prescrit par la nature.
Le Pccher se greffe sur l'Abricotier, ii la même ept.quc et dc la même manière que
ce dernier se grrffe snr lui-même ou sur tout anlre sujet; mais on observe que, pmir
assurer la reprise des écussons, il est bon de les insérer tlaiis la journée même oit ils
ont élé cueillis.
Qucl'-Vbricoticr soit greffé ou non, dès qu'il est planté dans un sol eonvcnalile, d
ne demande pins que les soins exigi^s par la forme qn'on veut loi faire prenilrc. C'est
en espalier qn'il cn a le jilus besoin , et il faut ttécessairement l'y tenir dans les pats
du >,"ord, oil il ne pourrait snbsisler en plein vein ; .m l'y mcte
contrées du milieu etmème du midi de la France, lorsqu'on est
b
ns certaines
d'avoir des
primeurs; alors ou ne peut se dispen.ee de le snninettrc eliaquc année à une taiilcpartieulièrc
et raisounée, semblable I, cclle dn l'êclicr et que nous tlècrirons, 'a l'article de
cc dernier arbre, afin d'éi iter les répétition». Qn'il nous suffise de dire ici que l'Abricotier
destiné à ê'ti
tout si le terrain si
.lu mur, et 'a la d
latérales pouvant
gênent, et le mur
picdau dessus,lu
chaque ct'ité
ndic
: br
cn espalier doit être grelic ilc jiréfércnce sur Air
e léger et sablonncirv; qu'il doit être planté à neuf pou
de vingt pieds de Unit antre arbre, parce cpielcs branci
Ire il dix pieds de chaque c.'ilé, on ne craint jiliis qu'elles
n garni ]iartout. I.a grelfe doit être ^ilaeéc sur l'arlire la dci
I dn sol. r.ors(|u'cllc'a poussé, on la roiipe, pour obtenir
del
la
ehaqti.
la tcrr
icnl. onlesappli.pr
on les baisse de
„igle de <pia, anl
qn
eqn
•tendre; et ;i niestire (jne I'll
ou h-, dis|.osc d'abord en V,
forment plu,
Icux braiicbc
•ipi
m
ARMENIACA. ABRICOTIER. I,,
laisse percer une brandie secondaire, cl sur celle-ci une troisiiinc branche, que l'on
ajiplique cl assnjétil tuutes contre le mur : ce sont de ees six prenitères et principales
branches qne sort.nit toutes les autres, qni doivent faire dc l'arbre nne espèce d'éventail.
11 faut beaucoup il'art et de soin pour lui donner nne belle forme, empêcher qu'il
ne se fasse tles vides, ou réparer ceux qui viendraient à se faire. Tons les bourgeons
superflus se conpcnl principalement ii la seconde laillc, appelée ébottrgoonnemtnti,
etquiscprati([ne vers l'époque dn solstice d'été, pUitiVt ou pins tard, suivant la vieuenr
dc l'arbre, la séehercssc on l'Iiumi.lité de la saison, toutes circonstances ipii avancent
ou retardent ccttc op.ïation, ,pii doit être faite jicndaiit que la sève semble cire
slationnairc. On peut d'ailleurs scdispeuscr dc cette seconde taille, .selon l'auteur île
YAlmtutaci, lit, Hort Jartliitit-r, (icii eonpontaiec un instruiucnt bien Iranchanl, et
anssitêit qu'il j.ninle, tout lionrgeon tpi'on estiinc devoir être inulile ou rpii serait mal
placé. Cetle opération, qui doit se faire journellement, évite une grande déperdition
de sève , et ccttc sève tourne au profit des branches eonscrviHvs, lesquelles ont encore
l'avantage d'être plus lisses, ot surtout csemptes de ees cic.itrircs ,pie laisse toujours
l'ébourgconncmcutpratiipié k l'ordiuairc. Il est d'ailleurs lioii d'observer qu'un arbre
eiinduit dc cclle nouvelle manière, fait eu moins de quatre ans plus de progrès qu'il
le soniiietlant ;i l,i seconde taille >i.
inrait fait en dix
L'arbre mis en espalier présente cucore la facilité de le pouvoir mic
ntirdei
frimai» et de la gelée, cn le couvrant dc paillassons, de toiles ou de bran
•S)>en
les nulls qni mcnaccnt d'être trop froides. Dans ee cas, on ne le déconirequei
la
journée, lorsque l'humidité qne le froid aurait pu convertir en «lace pent êtcc l'e........
nauirellement. C'est il cause de cela qu'il est peut-ctrc mieux de ],lacer l'espalier an
midi, parce qu'avant que le soleil vienne le frapper de ses ravons, l'ai,nos,,lièrc a en
le lents de s'échauffer assez pour que le pistil des lleurs ne soit pas br.'ilé.
Dans les années oii la llcnraisou ties -Uirieoticrs n'a pas éul contrariée ]iar la .saison
on lorsipio les précautions qne l'on a prises ont bien réussi, il arrive que les'arbrel
so chargent d'un tri-s-grand nombre de fruits; mois il uc faut pas s'attendre il les avoir
aussi gros ni aussi savoureux que lorstpi'il y en a moins. Cependant on remédie facilementacctniconvemcnttl'unc
trop grande ferlilité, en supprimant unepartic ,lu fruit
ainsi que cela se prali.pic h Mm,treuil cl chez tous les habiles cultivatctirs. On atlcnd
pour ccla que les Abricot» aient un peu grossi et qu'ils n'aient plus de risques i, courir.
11 est inutile lie dire tpi'oii doit retrancher nue parlie de ceux qui sont trop entassés
et tous ceux qui sont gîilés on dont la forme n'est pas agréable ni perfcetioniiée. Cetle
suppression peut avoir lieu sur tons Icsarhres indisliiiciement, qucllcquesoit la forme
il laquelle on les aura soumis. '
A mesure t|ue les Abrieols approclicnt de la inattirité, on l'accélère et on la perfectionne
cncorc, en les débarrassant pelil ii petit d'une parlie et inêiucdela totalité des
fenillcs qui, en les couvrant, les cinpêchcut dc recevoir les bienfaits de l'aeliou de
l'air cl des rayons du soleil ; mais celle opéralioii doit se faire avec prndencc et méiianagcmenl.
parunlenisqiii ne soil ni tro|,ch.iml ni trop sec. Elle aura tout le succès
qu'on pent en attendre si l'on choisit un ciel convert, nu bien le uiomcut d'avant ou
d'après la pluie, et siii loin si l'on se garde dc trop déronvrir ii la fois : on a vu des
que la iiioilié d'niic léuille. Au rrsic, .11. "i'iiotiy a observé que
sipi cclle ope , les li nits se dessèchent et tombent
I- niaturi
•1 qu'il y
e fai
r i l e . pa
irlircs V
••ipport ,
I. Celle opér;
, donl le frnit est toujours
muni par Ici
ire entre le 11
e praticable,
iix qne échu.
s lènilles tpic par leurs
iiibre des linillcs el la
le pour l'Abricotier en
; l'arbre eu plein-, eut;