tiré de cet arLre daus se.s levres, en eu faisant faire des semis et des pknlalion.s
considérables, daus des terreins ([lu jiaraissaieat voués à uue éternelle stérilité.
Quoique la culUue du Malialeb soiL très-facile, cependant, pour ne rien laisser
à desirer sur cc sujet, nous allons faire l'extrait île ce <juc IM. Bosc a dil sur la
manière de le gouverner lorsqu'on veut le cultiver en grand. « Il y a deux manières
de procéder à la multiplication de cet arbre , dit cet auteur ; i". ensemant les graines
jeunes pieds pris dans une pi'pinière. Pour .semer
I la charme et répandre la graine aussitôt qu'elle
ioil eu ravons éloignés de six pouces. Si on n'avait
•po(pu' (le la maturité des fruits , il faudrait les mettre
din (pi'ils pussent attendre le printems sans incons
ces pr(-cautions, et (ju'on laisse la graine se dessécher,
que la seconde ann('e , ou ue lève pas du tout. On
uee aux (
en place ; L>-". en pl; de.'
il faudra laboin-er le terreiu
est récollée, soit 'a la V(dée ,
pas dc terreiu disponible ii !'
en jauge daus quelque coin,
vénienl. Lorsqu'on ne prend pi
la plus grande partie ue lève
doit laire une guerre ii o-aln
graines sont seni
geurs , sont ans
planter, outre l
l'uu de l a u l r e,
possible, lui eoii
profondeur, et les trous
n'ont besoin que de (pu>
;lépos('es ;
ides d.
1-. lalxun-
, et V pl
iserv'er l(
» Quand on veut senii
des chênes «m autres arbre
l'effet de Tardeur du sol
de Mahaleb, et on abamh
leur
il fatulra
:upa
,uols et Mulots dans le lieu où les
maux , et en général lous les ronseaux
([ue les
i la
de leiu- pulpe. Pour
pioche , a trois ou six pieds
.-er le jdant an i)rinlems. 11 faul toujours, autant que
j)ivol, afin <pi'il aille chercher l'humidité k une grande
[loi\enl être faits cn conséquence. Le plant ou les semis
r ou planter le Mahaleb, pour favoriser la croissance
, (jiù, daus leur prenuinc jeunesse, ne .sauraient supporter
il , ou place ces jeiuies arbres daus l'intervalle des pieds
nne le tout ii la natui-e. A (pialre (n\ cin(j ans on recèpe le
tout et on a un taillis dans lequel les chênes ne tardent pas h prendre le dessus.
Le Mahaleb peut ensuite être coupé seul aux mêmes époques , de manière a payer,
par sa dépouille, les frais de l.i phintaliou totale.
» On l'ail ausi , ajoute M. Bo.sc , d'excelientcs haies de ^Mahaleb, soit en le semant,
parce ([u'il pousse des braïu-hes dès le collet de ses
sonl presque horizontales et s'entrelacent les unes
jgnent la dcmt des besliaux, et surtout des moutons
feuilles cl los bourgeons de cet arbre, n
soit en le plantant en rigole
racines, et (ju
daus les autre.-
et des chèvres
qui auii
grappe
; demie
.bserv.
Le Merisier ii
qu'on a dit de ce
11 faut seulement
u'iu
nt bc; •up
est pres(pu> aussi rusti({i
pour la culture en grand
(jii'il ne vient jias égalen
qu
un sol trop aridelui est conti
el chaude. 11 ne craint pas le froid ; ou le
racines tracent beaueou]) et pou.s.seut qu.
rarement, selon M. Dm
tipliede graines. (Jette p
beaucoup de rejets, jioiu'i
pour aider lixer les sa
Haller a conunis une
nt C
fopi'iété des
ailpeut-êlrc
des mouvans.
errciu' cn di
le Malialeb
seul en Lorraine , et ((uc
province. A la vérité, cc dei iiier ue cr
il est certain, d'après les renseigneineu:
INIougeot, botaniste lrès-(Vlair(', qui
un zèle infali;;uble , d e l à lecherchc
le Mahaleb,
peut être appli(pié au premier,
ent bien dans toutes les terres ;
;e bien d'mie lerre un peu légère
n'en T.aponie et en Sibérie.'S(^s
de rejetons, mais ceux-ci fleuri.s.sent
prélère pour celle raison qu'on le mul-
;s, de s'étendre au loin el dc donner
;omme nous l'avons déjii d i l,
•onnnoi
i- ju,
Icveiiir utili
,anl (pie le !\I
IK; eroi.ssail J:
l pas au rêver;
1,.., pL
er a grapp(^s se trouvait
liontanément dans- c.ette
.•rs occidental des Yo.sges; mais
éu- coinniuni(]ut's par le docteur
depuis plusieurs anmrs , avec
les ^usges el de la Lorraine .
C E R A S U S .
C E R I S I E R .
:st certain, disons- que le Mahaleb est très-eonmiun aux
;ontrc souvent dans les haies et les I:
irons de Nai
, sous la for
il
cl de ï o u l , où on le
d'uu arbrisseau. Ponr revenir au Merisier à grappes, nous ciw
quelques détails qui nous ont été transmis sur cc Cerisier , j:
que nous venons do citer. « Cet arbrisseau, très-répandu dans los Vosges, surK
dans les vallées dc la I\Ioselle , de la Vologiie et de la Meurlhc , devient moi
r copier ici
:e botaniste
1 en Lorraine, ii mesure (pie l'on s'éloi,
alors on ne le voit plus que ça et là dan
moyeu arbre ; et il disparait même entiî
le cultive seulement dans les bo.s(piets ,
Vosges , il se jilait particulièrement au>
avec la plus graude facilité, delii son eniplo.
Il peut alleindre vingt à vingl-einq pieds de ha
en liberté; son tronc principal a souvent alors
Sou bois tendre , dont on se chauffe lorsqu'oi
propre à être travaillé ; cependant ([uehjues to:
sabots (jui ne gercent pas et ([iii sont Irè.s-légei
làire des chevilles, parce qu'il a la libre longue
et se dessèche ou se gonfle dillicilement par
fruits , avant d'èlre mûrs , sont acerbes , désagré;
ils deviennent doux au point (pie les eufans L
eu ressentir la moindre incomniodilé, conum
; lie celte ehauie de
forêts, où il ae<[niert 1;
ni aux environs dc Nai
la beauté dc ses fleur
X hmuides; il reprend
•rr('<pieiilpourla cli
lut , si on h; laisse
s dix à douze poi
n éclaircit les haie
lurneurs l'einpl
, très-abondante mpr
sur ses rainaux
])elles , desquel;
. ph
:nlie.
uontagnes ;
force d'un
cy , oil on
i. Dans les
:le bouture
ilure des prairies,
croître et vieillir
ces de diamètre,
s, n'est pas Irèst
; on en fait des
•(.•cherehcnt pour
par la pression,
le
'il se resserr
liions de l'alniosphi'ie. Ses
lais liiur parfaite maturité,
relient et les niangeul, sans
vait ]uéteii(lu autrefois. Sa
iui.s . eu frajijiant h'gèrcment
faire des sifllets , di^s troms
i ; des r
des .
i Mei
i fait dom
ils tirent
iS aigus,
iieaux di
dans les Vo.sges,h
])eu astringente. Dans les Mi'moire?
il y a des observations snr ses vertu;
Vosges, Gerard, de Ileniberviller,
renqiloyer , à la place du Quin<iiiina
mais les observations faites à ce sujet i
puisse être parfaitcuieni
à de nouvelles expérien
approchant de ci
lis harmonieux. ! pou
ne odeur forte et d('sagr('ablc
^-j>uant ; .sa saveur est amère
mie (les Sciences
I médec
qu
.le Stokbolm
1 habilantde;
d'à
•deeefébt
des feuille:
édef
nées, de
liltentes;
air qu'on
spo
irtout
s ]->v
grapjies a i
nom (le Boi
de l'Acadi
antivénérienne;
i essayé , il y a une cinquanta
dans le traitemenl des fièvrt
csont pas encore assez nombr
'uge. 11 est à desirer que des m
t)rce , qui, par sa saveur et
du Laurier-Cerise , mais mr
>ins f o r t , annonce encore (.pi'cllc doit être ihniéc de vertus recommaudables. Ccllcs
(jn'oii attribue aux fruits, eu Allensague, licunenl à la superstition; on lait ;
c e u x - c i des amulettes contre l'épilepsie. ^I. Bosc parle d'un accident siugi;
.liupiel ils sont exposés : «Un insecte du genre des ehar.uujons , t!it cet auti
dépose ses oeufs dans l'ovaire des (leurs au moment de la h-condalion, et il
résulte uue monstruosité fori reniar([uable. Les fruits deviennent très-longs , t
pointus , souvent coruicolés , ne preuucnt point de noyau et restent toujours v(
J'ai vu quel([uel'ois ainsi transformées toutes les grappes de certains arbres,
a pas dc remède à ce mal. n
Le bois du Cerisier de Virginie est rougeâtre, veiné de noir et dc blanc,
odorant; eu Amérique , oii cet arbre acipiiert trente à ([uaranle pieds de
ou eu fait des planches qu'on emploie à faire des meubles ; il prend uu beai
5. lii
1 n'y
tres-
, poli.