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Les amai
tous ]es I'i
1'extrairo p
clojil II
font le
ABIES.
11c <hi Mélèze
, la poix : c e.
SAPIN.
Les anciens croyaient que celle résine
au moins le scnliuicnt de PLI^E (I).
(les du Cèdre contiennent beaucoup d'builc, comme le;
elail propre
semences de
nais tenté de
mais il ne parait pas <puî dans aucun pays on ail ji
en faire usage. Ces amandes sont du petit nombre des substi
Vogouls, peuples de la Sibérie qui habitent entre le Volga ct le Tobol,
lourrilure (12). Pour retirer les amandes hors des cxmes, ils mettent
ceux-ci dans la cendre c
La culture dn Cèdre
cet arbre par
n'est pl
O)
autrefois; m
fruils, c a rc
à ces fruits
n'est ordina:
de, cc. qni l'ait sortir la résine et lever les écailhîs.
différé pas esscnliclicmcnt dc celle de tous les Pins;
eulcmcnt nécessiter uu peu plus de soin pendant ses premières années,
ibligé dc tirer dn Levant les cCincs de Cèdres, comme on faisait
ivons maintenant plusieurs dc ces arbres assez âgés pour donner des
'ngl-cin(i ou trente ans (ju'on les voit fructifier. Il faut
n'irir. Les fleurs paraissent au mois d'octobre, ct ce
du dcuxièm(3 hiver qu'on fait la récolte des fruits,
an et plus poi
ment qu'à la
et si on ne les enlevait pas de l'arbre, ils pourraienl y rester attachés pendant
plu.
:npo
t pas de
ecaillesdes con.
isiljle dc sc pro
plover un moyen
rlilicici, (jui consist!
deux tiers ou jus<
I'aux trois quarts,
de sou axe un fi
poinlu plus gros (jue Ic tn
partie des graines est avortée
cjuehpiefois
bonne dans un C(jne d'ailleurs très-gi
avoir acquis tout le développement doi
altération particulière qui fait qu'au lie
uue matière ré.siueuse analogue h la téréhenlhinc.
I très-élri
les gr.
a pc
le faire
quel (m a perc
(•me il ne s'en 1
, .pioiqu'cllcs p
>out susceplihli
On sème les graines de Cèdre au commencem
rincs ou des cai.sses remplies dc terre de bruyère n
lerre franche. M. Bosc 3 , dc <[oi j'emprunte ce;
cucore sur cette matière assez d'tjbservalio
foncer ces terrines dans uue couche à cha^
graines seront levées , ce qui aura lieu au
plauLs à l'abri dc l'action des rayons directs (
et de paillas.sons ; qu'on les préserve d'une
les arrosemens rigoiireiisemeiit nécessaires
d'un air stagnant, eu renouvcllant l'air des chass
eu lais.sant ceux-ci entrouverts pendant toute la jot
le permet. Les jeunes Cèdres étant trè.>-scnsibles ii ia
de Paris, avoir grand soin de les en pré.server, ci
s lesquelles on a faitles semis, el cnsniti
les unes contre
lies contieiment sans em-
Ic l'axe du C()ne jusqu'aux
ater eu chassant à travers
•rcé. Souvent une grnnde
I trouve pas une seule de
;sent elles-mêmes
dies ont subi uue
•lans leur iulérieur
•lt du priulcurs , dans des ter-
'lée d'un peu de terreau et de
[•unie ces détails, parce que je n'ai pas
ns qui me soient propres, conseille d'en-
>sis el nu'diocremenl chaude. Quand les
bout (fini mois, il veut qu'on mette les
l u soleil, en couvrant les chassis de toiles
trtqi grande humidité en ne donnant que
les garantisse de l'effet
le plus souvent possible , TUi'-me
rnéc , si l'état dc l'atmo.splière
geh'c, il faut, dans le climat
rentrant dans l'o
les pots daus les(i,
enfii.
terrines dai tels
transplantés et dans lesquels ou les lient jusqu'à fàge de trois ou quatre ans.
depuis quatre )u.squ"à six ans qu'il convient de jilaiiltîr les jeunes (Cèdres A der
quand on attend plus tard, ils reprennent très-dilïicilenient, ii moins dc grandi
cautions. Il est encore prudent, les i)remières années qu'ils sont cn pleine lei
ie les
les a
C'esl
, pendant les grandes gelé» ivecdes feuillca de fougère ou (
pre-
3, de
aille.
(I) Plis., lib. 14, c
(î) Voy.ige8 de PAL
(3) Nouveau D;clioni
ABIES. SAPIN. 3o5
VASENNrs T)L FLMU.T-dit qu'une partie des jeunes Cèdres qui étaient en France
a p é r i à l a s u i l e du froid rigoureux de 1788. Si ces arbres dans leur jeunesse résistent a
l'hiver de Sibérie, malgré .son e x l r (W rigueur, ce n'e.sl riue parce (pi'd tombe dans
cclle contrée une grande (juanlilé de neige, et (pic .souvent ils cn sont couverts dc
plusieurs pieds. A un certain âge, les gelées n'atlaipicnt plus les Cèdres, et ils
peuvent alors résister .aux hivers les i)his violons.
Dans .les premiers tems où le Cèdre fut cultivé cnl-:ur(q>e, on avait la mauie,
surtout cn Anglctcne , où il y en eut bien des années avant (]u'il lût planté cn
France , on avait, dis-jc, la manie dc le tailler, de le tondre, de l'élaguer pour
le fa(:onner, ce qui otait à cct arbre toule sa vraie beauté ; mais aujoi
ode •idiculc r l a ( lellc 1 voulait as.sn
rd'lu
?ttir irbr
et surtout les arbres verds, à dos formes bizarres. On a reconnu que, dans les
arh'ros de ce giuire auxquels (m retranchait beaucoup de branches, la végétation
était considérablement relardée comparativement à ceux qu'on lai.ssait croître en
liberté. Mn.i.Ln, cn parlant des (piatr(^ Cèdres du jardin de Chelsea, dil que deux
dc ces arhresan\([uels on avail retr.mché toulcs les brancbtîs inférieures, cn ont
élé t.dlcment alfaiblis ([u'ils étaient à peine moitié aussi gros que les deux autres,
quoi(|u'ils eu.s.seiU été plantés dans lo nu-me tems.
Le Cèdre réussit également biim dans les terrains humides et dans les lieux secs.
P.VLLAS dil qu'en Sibéiic il est superbe dans les places les plus nuirécagcuses,
el qu'en général il ne croit qu'auprès des ruisseatix et dans les fonds ; cependant
ccltu (lu jardiu des Plantes est dc la plus belle venue ([iioiqu'il soit planté sur le
pcnchant d'une bulte toute composée de platras cl de décombres, l-a facilité qu'a
cet arbre de s'accommoder de localités si (liifércntes, me ]>arail pré.sonlcr de
grands avantages el pouvoir contrebalancer les observations de ([iichpies aulenrs
modernes qui tendent à diminuer beaucoup la hatilc idée <iue nous avions du bois
de Cèdre. On peut croire d'ailleurs qu'il aurait encore assez de propriétés utiles
pour qu'il fut convcnablc d e l e multiplier, quand il ue serait pas uu des ]dus
beaux arbres d'ornement (pi'oii puisse employer à la décoration des grands jardins
paysagers. En effet, aucun arbre n'a uu port aussi magnifique ni au.ssi ntajesUicux ;
aucun ne rappelle des souvenirs aussi grands et aussi religieux. Un bois cnlier
composé dc (-èdres présenterait un aspect vraimcni imposant. Un seul de ccs
arbres, piaulé isolémenl el c.ommc point dc vue, csl d'un cfl'et infiniment pittoresque.
On pourrait en faire de sujierbes avenues en les espaçant ii trente ou
lrenle-.^ix pieds l'un dc l'autre; ni.iis c'est surtout !>ur le bord des grandes
roules qu'ils me semblent mérilcr d'être plan.U-s; le voyageur, cn marchant sons
lem-s voûtes de verdure, pourraii braver le.s r.iyoïis du soleil le plus ardent, il
pourrait trouver, sous leur paisible ombrage, uu repos salutaire, quelquefois
même V goiitcr un doux »oui me il (pii ranimerait ses sens et rt'parerail ses forces
épuisées ]>ar une longue fatigue.
Les Cirées ue paraissent pas a\uir connu le Mélèze ; TiltiOPna.vsTr. n'en parle point.
I.a dc.scri[ition qu'en donne Pr.txE e.st si incomplellc ct même si peu exacte [i] qu'il
serait bien dilltcilc: dc reconnaître cct arbre dans celui auipiel il donne lo uom dc
Lniii- , si les propriéu^s (pi'il lui attribue ct (pii sont absolument les mêmes que
rrnt. necfac-lr liiscfinunlur infrondr. eliam àptnUs. Sed Picea minùr alla çuà/» Lara, llla
•, Joho vUhsior, pinguior , et densior, nwilifrqiie JIe-c,i. l'i.IH., lib. ni, «.ap. lo. £ rnniù
;it miiJo nucanienta s.jiiamaiim compada dépendant, pi•AJlertjuàm Ln'iii. l'tlji., 1. c. Nam
ul/o Jl.oe exhil.trantur. Pus., lil) i^, c.ip. ai.
Ji'ni, endein faciei ; X-anx i-ocflti/r. ilateiie: pr.vs:an!:.T longé ( ^iiàni ln Abiele ) , inccn upta
(1) Omnia ea prrpeliió
^•ntTiim Anjum pnnuulai