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Le Pin Cembro est habitant des montagnes élevées et des pays très-iVoids. Il croit
sur les Alpes à des hauteurs oi:i les antres Pins ct les .Sapins ne peuvent plus vivre.
Sa croissance est très-lente ; à peine si, dans nos jardins, il acquiert un dcini-pied
de hauteur par au, el il s'élève encore bien moins dans son pays natal, où il est
couvert de neige pendant six à huit mois de l'amu'e. Le bois du Cemhro des Alpes
est très-résineux , d'nne odeur agréable ; il n'est pas ordinairement assez gros pour
fournir de fortes pièces de charpente, mais on pourrait en tirer des chevrons, ce
qu'on ne fail guère par la diiîu-ulté dc l'exploitation dans les localités où croît cet
arbre. Les bergers cn font une assez grande consommatiou pour se chauffer, ct
ils détruisent ainsi beaucoup. Si on ne prend pas de moyens pour arrêter sa
dcstructi
:t arbre deviendra rare et disparaîtra dn sonmiet des Alp
faute
de feu, devien
dra inhabitable, mcmc pendant l'élé. Le bois du Cemhr
a tcudn
facile à couper
et à travailler ; les bergers dc la Suisse ct du Tyrol en fc
férens ouvrage;i
dc sculpture, de peliles figures d'hommes et d'animaux,
vendent dans lt
La nature dt
autant il est n
u'habite pas le;
GMÉLI>- , e s t c
réca^cus, ct (
Il sol parait infli
•sineux et odorant il
5 montagnes etoù<
omiium dans cett
.n ne l'y voit jar
beaucoup sur la qualité du bois du Cembro,
• ms les Alpes, autant il l'est pei
ne le trouve que dans les plaine;
contrée ; il s'y plaît surtout d
is dans des terrains secs. Il s'
gros que le corps d'un homm.
•ages, de prérércnce à d'autres
upent avcc facilité ; ils en fout s
assez haut et devient souvent pli
emploient sou bois pour leurs oi
grain tendre, et queles outils le
etdescolfres. Daus certains cantons où cet arbre
où il rapporte beaucoup de fruits, ce qui n'ar
vont dans les forêts faire la récolte de ses noyau
icloi
Sibi
. Cet arbre
ms les lieux madève
bien droit,
. Les menuisiers
parce qu'il a Je
urtout des boites
t très-commun, ct dans les années
•e pas constamment, les pay;
jui sont alors h si bas prix ip
l'ils
n quinzesols.
en donnent sonvcntquarante livres pesantpour quinze kopeks (ci
Les amandes ont un goût agréable , sont bonnes à manger ct très-nourrissantes.
Les habitans des Alpe.^, et surtout les pâtres, les mangent comme .alimenl ; elles
ont f
de lei
mdes s
'énient d'exiger beaucoup de tems à cause de leur petitesse et de la dureté
jillc. On les emploie cn médecine dans les mêmes cas ct préparées de la
e que les pignons doux, dont elles ont toutes les propriétés. Ces
2S que celles du Pin Pinier, ot elles le sont plu.s que
r lorsqu'on ne retire que deux onces ct demie d'huile
1 peut cn retirer cinq onces de,s pignons du Cembro.
marché, à cause du toms qu'il faut employer pour
lt très-du
rs, et c'est ce qui l'empêchera toujours d'être
s gens riches en font faire pour s'en servir dans
. Elle a une saveur fort agréable quand elle est
de devenir promptomont raucc. Dans le même
n rouge, les coquilles des amandes, au moyeu
R de froment.
, fait mention d'uno variété du Pin Cembro qui
t pas à plus de six pieds, ot donl le tronc a
lètrc. Les fruits <lc cotte variété ont la même
, mais ils sonl deux fois plus petits. Le niênu;
icau (jui, se trouvant dans dos
s pign
oléagin,
toutes les semences connues :
d'une livre de graines do lin
Celte huile ne peut être à b
casser les novaus
d'un usage hâbiti
le carême et dan:
récente ; mais ell
pays, ou emploi
d'une préparatioi
En Sibérie, le
les lems de jeûne
; a l'inconvénient
pour teindre c
dansdel'eau-dc-vi
sa Flore dc Sibérie
isscau ne s'élevât
GMÉLIS , d;
n'est qu'un arbr
rarement plus d'
forme que dans
auteur rapporte
circonstances malheureuses
beaucoup dc gens de leurs
ice dc dian
• princi].alc
e de deux c
:t ay;
qu.
itaincs dc
le scorb
, éprouve
lt qui
rent p;
lisait pont
hasard la
-ablernen t
PLN. 281
scorbutique de cet arbrisseau, cl le firent avec tant dc cès qu'en peu de jours
tous leurs malades furent guéris.
Dc toutes les espèces de Pins qui croissent dans les vastes forêts dc l'Amérique
septoDtrionale, il n'en est aucune dont le bois soit employé à autant (fusages différens
que celui du Pin de 'VVeimoudi. Cct arhre n'est pas assoz résmcnx pour qu'on
puis.se en extraire de la térébenthine ct en fabri<iuer du goudron; mais son bois
rachète , par uue multitude de propriétés, cc qui lui manque dececê)té. Les qualités
qui le font estimer plus que tout autre, sont de n'avoir que très-peu d'aubier,
d'être léger, peu chargé de noeuds; d'avoir le grain fin, tendre ot facile à travadlcr;
de fournir des planches d'une belle largeur et des pièces dc charpente de la pl tis
grande dimension ; de résister mieux qu'un autre aux injures du toms, et d'être
moins sujet à se feotlre par l'effet de la chaleur. Avec lous ces avantages , il n'est
cependant pas sans défauts ; il n'a pas beaucoup do force , il retient ma! les clous,
et il est quelquefois sujet à se gonfler dans les tems humides. La nature du sol influe
d'ailleurs beaucoup sur les qualités dc son bois ; celui (|ui est venu dans un terrain
gras et humide est toujours beaucoup meilleur otplus estimé, parceque la texture
dc son grain est plus fine, cc qui permet tie le couper net en tous .sens , sans
qtt'il s'éraille, et de lui donner un beau poli dans los ouvrages qui cn sont sus-
" r.roît dans les lieux secs et élevés est plus ferme,
ceplibles. Celui, au conti
plus "
D:
ville;
pièc<
qui
t se travaille moins bi
le nord des États-Lnis d'Ai
soit des villages, .sont bâties
dc charpente des églises ct
iéri([uc, plus de lamoitic
m bois de Pin de Weimoi
;rands édifices sont du 11
jlièrcinent construit.s, c
à la ville de Boston, d.
cents. Les difl'érentcs pièce,
•ement, soit intérieuremoul
la ville de Boston, ainsi qi
its à fcst de la rivière Hud;
pouls magnifiques en sont aussi c
unissent Cambridge et (iharloston
pieds de longueur, ot fautre quiuzt
décorent les maisons, soit cxtérieui
de ce bois. Toutes les maisons de
villes ct dos campagnes dans les Éti
des maisons
ith, elles pl;
lême arhro. Pl
litre autres cc
)nt l'un a troi.'
;ccs de ineuuisc
;ul, sont cncor
illes des
sont coi
en bardeaux de ce Pin, qui ont dix-huit pouces de long
de large, ct trois lignes d'épaisseur; ccs bardeaux dureul .lou
bois sert tfailleurs à fabriquer les caisses desUnées ii cmballi
dans quelques cantons , on en fait des barils pour mellre le poisson sait
que l'on emploie exchisivemcut pour la mâture de tous les vaisseaux q;
truisenl daus les États du Nord ct du milieu ; et il
qu'avant ia guerre dc l'indépondance, l'Angleterre tin
trionale, beaucoup ifaibres de cette e.spèce pour sa mat
ot elle en fait encore venir à présent pour suppléer à cc <
Nord de l'Europe. Les mâts de Pin de Wcimouth so
légers que ceux du Pin dc Riga , mais ils sonl m.
soit des
i grosses
hisicurs
eux qui
is mille
crie qui
; faites
autres
vertes
le défaut dc s'échaulfc cpoi
pont. Col inconvénio
sera moins oslimé quo le Pi
Avant (JUO les peuples d'Ei
question , los sauvages tin Canada ct tîe;
où cllo est abondante , faisaient, comn
a SIX pouccs
inze aus. Ce
archandises ;
lié. C'est lui
conse
même pour constant
i-ait, de l'Amérique Soptenirine
militaire ct marchande;
qu'elle ne peut avoir dans b
ont incomparablement plus
forts ctils passent pour avoir
des
d'u
propr
ce avcc le tn
:onsommati(i
, obli"o à al
plus vite il l'attachc des vergues et dans fc
njours que, pour la mâture, le Pin dc Weimouth
dc Riga, qui est une variété du Pin sauvage,
ipc exploitassent l'espèce do Pin dontil est maintenant
parties dc l'Amérique Septentrionale,
ijourd'hui, des pirogues
dos plus grc '
sc fait chaque année dans
•ibre dans des cautous fort
Is foiarbres,
n Pin dc Wcimouth qui
faire les coupes de cct i