raicc
pourd,
O L E A .
lorsqu'ils .inront fourni des pousse;
TOUX pins l,e.™x sujets environ de
Si l'on forme des pépinières de rejetons enlevcs
tout dc suite leur donner celle disliinec.
Quel que soit l'manliijje qu'on puisse retiret
propriétaires et les cultivateurs qui leur préfi
tirés des bois, ou les semis, seront assurés
péricurs par la v'
. nous crovons ili
on arraebera les moins b
I pieds d'inti
ns pi
de l'un il l'autre,
les vieux arbres, il faudra
beaux et lue
d'Olivier sau
MM. Açuillo
vergers'd'Oli
que des bois
des montagii
ont fait défri,
.sur lesipiels
petits Cl
:1e ces niojens de uuilliplicalion, les
eront les plants d'Oliviers sausages
[le se procurer des arbres beaucoup plus
ir de leur végétation. Au sujet des ]dants
faire connaître les procéilés employés pa
, jicrc et fils,
ers, des terra
; p c u d e v a l eu
1 Touloi , pe tir en péjumeres et en
hers, et où il ne venait
tuée derrlere la c.lialnc
ieues de eette ville, ils
ilemi-stériles, remplis de
Dans une de leurs propriétéi
qui se trouve au nord de Toulon ct ii del
r, il y a quclipies aimées, des coteaux incultes, couverts de rochers,
.i.ssaiént naturellement beaucoup d'Oliviers sauvages, avec quelques
•1 is, de.s Chênes Kermès, des Genévriers oxicèdres et des l.cntisques.
•Poulie petit bois a été arraché, les Olivastres seuls oiitété conservés; les roches, plus
ou moins grosses, ont élé brisées, et elles ont fourni des pierres pour faire les murs
de souteiicmeiit des terrasses en ainpldlhéàtre qu'mi a formées. Chaque annee ,
5151. Aguil l'ont enlever plusieurs mille de ces Oliviers sauvages, qu'ils Iont planter
eu pépinière et greffer ensuite ; de manière qu'aujourd'hui ils comptent ,au moins
quinze mille pieds de ces arbres, dinit six il sept mille greffés. Les plus am'icnncnicut
greffés, le sont depuis trois il <|ualre ans, ct plusieurs sont déjà suseeptdilcs
d'être plantés .a demeure. Comme le terrain ne leur manque pas, ces propriétaires se
proposent dc faire continuer leurs défriclicinens et d'accroître encore beaucoup leurs
pépinières. Ils ont le pln.s grand soin de faire élaguer convenablement les jeunes
arbres, de tenir leurs tiges droites, alin de lenr donner une belle forme. Nous ne
devons pas omettre de dire que, dans les c p a c e s vides, ils ont fait semer du blé, ilont
les recolles les indemnisent, en attendant les bénéfices beaueoup plus considérables
qu'ils doivent retirer un jour de leurs vastes plantations d'Oliviers.
la formatio l les te, po n d'une pépinière, le moyen le plus naturel , celui des
' P»
it ai
car, à présent
les semeuees ; on regarde ce procède'
mérite cependant toule l'attention de ceux qui
car, par aucun autre moyen, on ne peut se
Lssi grands et au.ssi vigoureux. Les procédés îi
, étant peu connus,
icl le préjugé a lonjou
meme, on ne uudliplie guère l'OI
comme trop long el trop incertain,
voudront former de belles popiiiièri
procurer des arbres qui devien
suivre et les précautions à prendre pour faire des semis d'Oîivi
nous crovons utile d'entrer il ee sujet d.ans (piclipies détails; détails que nous enipi oiiterons
dVne lellrc que 51. de Gasqnet, aneieii oiricier de cavalerie, retiré dans ses
terres, à Lorgnes (département du V a r ; , a bien voulu nous écrire, pour nous
communiquer le rcsiillal heureux de ses expériences à ee sujet. « Depuis long-lenis,
dit 51. dc (iasquet, je m'occupe de faire des pépinières d'Olivier. Les difficultés que
j'éprouvais chaque année pour me procurer les sujet»,.coptes ii les former, me donnèrent
l'iik« de semer des Olives. Jc soupçonnai que le niinen le j.lus naturel dc
multiplier un
tons, ct je sel
renouvelé mes
Cependant, a
Srande quanli
ui est d'e r le lil, dei
des Olives
unis plusieii
leur r
ibliiis.
:: leur pi'ilpe, lors di
nuées de suite, je n'
e dans les bois de m
,au\ages, provenant des no
le meilleur de
larfaile mauirilé. Ayant
rpie très-peu d'Oliviers,
ipague. Il croissait une
riiii y sonl portos par les
X, los rats e l l e s iroiipeanx, jc persislai dans mon opinion, cl j'altribnai mon
ipie j'avais sans doute employé un mauvais procédé. J'avais
s et les merles rendaient le noyau ct ne digéraienlque la chair
délaut de .succcs, i
u l a b o n h p i e l os
des Olives; mais W. Bernard, qui .ivait Ini-mèmc consigné cette erreur dans !
nuimoire, nu^ la fit icconnaîLre, après s'être assuré que les gros oi.seaux digèrent la
cli.iir cl le nt.yau tics Olives, tandis que les petits emportent ces Iruits dans les bois, oii
il,^ ,se coiiLenlcnt de les dépouiller parlaitemeiit. Les cbcvrcs elles moulons mangent
les Olives et rendent le noyau sans le digérer. Ccllc observation nu; fit renoncer à
.semer des Olives avcc leur pnl]>e, pensant qu'elle était au moins inutile, et même
(ju'clle jxiuvait être nuisible au semis, soit eu aitiranl des rats, mulots ou autres animaux
friands de ccttc chair, .soilcn rolenant <les parties lunlcu.ses (pii, conservant le
bois du noyau cl le préservant de riiumidilé, l'empêchent de s'ouvi ir dans le tems
favorable à la germination dc l'amande; cl cette amande, venant dans la suite à rancir,
per<l alors ses qualités gcrminalives. J'enlevai donc la cliair des Olives, et pour los
nétoyer ])arfaitenieiit., je fis tremper les noyaux dans une lessive dcccndres oii je mêlai
un peu de chaux vive. Ces novaux ainsi préparés furent semés, aux mois de janvier et
de mars, dans un terrain frais ct ombragé; ils levèrent cn grande quantité au mt)is
d'octobre, et cc succès m'engagea ii coiitimicr mes semis.
« Voici la mcifiodc qui m''a le mieux réussi de toutes celles ([ue j'ai essayées : Il faut
prendre, au mois de mars, des Olives bien mures, produites par les plus belles et les
meilleures variétés d'Oliviers. Le fruit du Gros-Ribiê est celui <jui produit los sujets
les plus vigoureux. On <loit «lépouillcr ces Olives de leur pulpe, ct faire tremper
les noyaux', pondant vingt-(iuatre hcin-es, dans une forte lessive qui les nétoie parfaitement.
On les sème ensuite très-près l'un de l'autre dans de peliles rigoles, .H la
profondeur d'environ-deux h trois pouces, ct dans un endroit abrité. Le tcrraiîi doit
avoir été défoncé d'avance à la profondeur dc Iroi» pieds, cl bonifié avec du crottin
de chèvres ou dc moiUons. On doit l'arroser de tems eu tems daus le couranl de l'élé,
et en arracher avec précaution les herbes qui pourraient y croitrc, Le.s petits Oliviers
comnienccront à pous.^'Cr vers lo mois d'octobre. Il sera alors h propos de planter,
dans l'intervalle des rangées, quchpies peliles branches d'arbres verts, comme J.enliscpic.
Pin ou Cbi'iie vert. Cotte It^ère précaution suffit pour abriter les jeunes
Oliviers, qui ne cessent dc pousser presfpie toul l'hiver. C.jinine les pieds sont trèsprès
les uns des autres, on arrache les ])lus faiblesdans le courant «lu second printems.
Les plus beaux sujots peuvent avoir alors trente pouces dc. haut. Si le semis a été bien
soigné, au mois de mars du troisième printems, les beaux siijcts auront cinq pieds et
Jilus de hauteur, six .a sopt lignes de diamètre , et un pivot de vinglduiit h trente
nonces. Ce nmnient esl celui de U transplantation cn pépinière, la trois pieds l'un dc
l'autre en toul sous. Ces plant.s scr
à cinq années sulTiront pour leur lii
il demeure.
Les Oliviers venus de somoncei
raies Irès-nombreusrs, ui
tamlis que les plants prodi
CCS avan.ago.s. Luc autre
; «Ici
i.ilantatiou ,
lat d'être
cquérirlagr.
ms après, ct qnatn
blepourlcs plantei
nt loujours un pis'ot très-loi
des s laté-
, la
pied dedire,
m
1 Olivi
.•s, do
tige longue ot lisse -ju
> ji.u' les autres nioyeiH
n.si.lération iiuporlanle
commence, tandis <ju(
que les s(>ui[iiets ot
•du l o u l e s
r la
< IVc peut clos
la vigueur cl la force;
mnltijilicalion n'ont aucun de
r les soniis, c'cst que, par cc
s jilants qu'on a détachés du
bontnros, ne sont, pour ainsi
'paro>. (à'S origines différentes
•c ct sur sa durée,
rocureronl (juelques nouvelles