ARMENIACA.. ABRICOTIER.
on ne parvienne ii perfeclionner sa saveur ea deLaeliant les bra
nr avec «les Iburclielies de bois; par cc moyen, 1';
librement aulour du fruil, le rcjul beaucoup
ë,u=cs du mur, deviennent en <p>e!«[ue lacon de.
.eillc et ces brandie
chcs et en
r circulant
ainsi cloi-
:lins de Paris on met h>
>uuc K eus-mcmcs, c(
IJans L
on les abando
Provence et da
•les champs, ct tonjours an
livrés h eux-mêmes, ils <!ei
besoin que d'être débarrass
Ces arbres se cliarj;eut ord
-exposé h l'inGucnJedc l'ai)
:s départemejis im
onp d'Abricotiers en plein veut, ct souvent
lie ccla se pratique plus ordinairement eu
i(Miatix, oi^i ces arbres sont plantés au milieu
is à f(uiuze pieds de distance les uns des autres. Ainsi
iciit des arbres de moyenne grandeur, et n'ont plus
leur l)ois mort et de leurs liranches trop gourmandes,
l'iiient dc beaucoup de l'ruit; mais si celui-ci, mieux
f|uierl une qualité supérieure à celle de
l'Abricot eu espalier, iln'aUcint ([ue riu-emetu le mènur volume, cl il est, surtout
dilïicile h récolter, parce que toujours il est logé très-liant. Pour remédier à ces
inconvéniens, <,n dispose les Abricotiers en e.spèces de vase, d'entonnoir ou de gobelet,
ceqtn est ii peu prèsla nième l'orme évasée, circulaire et cvicléedans le milieu. Pour la
leur donner, on raccourcit le bourgeon dc la grelTc alin de le l'orcer h dotmer des brandies
latérales, (pic l'on tient écartées, ct (juc l'on contraint d'abord au moyen d\\u.
cerceau auquel on les lie. Un leur laisse prendre ensuite en longueur la dimension
(pie l'on juge convenable, tandis qu'on retranche t(ms les rameaux qui percent au
dehors ou en dedans, gardant seulement ceux (|ui pous.scnlsur le côté, p(nirles<liriger
obliquement ct circulairen.cnt. Ces foniies ont l'avant.igc de l'aire produire du fruit
plus gros ct d'une.saveur plus exquise, parce (pi'il est moins nombreux cimieux exposé
aux influences atmosphériipies. Il n'est pas nécessaire de dire que les arbres auxquels
on a donné ciîs formes ont liesoin d'unc taille annuelle et doivent être ébourgeonnés.
Daus quelques pays on est dans l'usage de poser la greffe a trois iiicds au de.ssus dn
niveau du sol, ou d'arrêter l'arbre non grciïé à celte hauteur, ce qui fait des arbres à
demi-tige; enfin, dans «piehpies jardins, on greffe prcstiue rez-terre, ponr faire cc
qu'on a]ipe!l(! mal-à-jiropos des bui.s.sons. Connue on leur <lonne à pre.sque tous la
l'orme <fun eiiiomioir, ce .simt (oujours des arbres ii plein vent qui donnent de bonnes
récoltes, ct (jui demandent de l'espace etde l'air, si l'on veut que leurs fruits soient
huns.
L'Abrieolicr tropMciix, ou ipii a souffert dc grands dommages par la gelée ou par tout
autre accident, peut être rabattu; hienlot il aura reproduit une tête nouvelle, vigoureuse
ct capable dc porter de nouveaux fruits. En général cet arbre fructifie h toutes
les expositions, même à celle du nord; sa lleur, s'y <iuvraut plus tard, court moins dc
ris(|ues, et son fruit, n'y prenant point ou peu dc c(,uleur, est jdus propre à la coiifilure,
qu'on desire d'uu jaune clair un peu ambré. Les cxp(j.sitions tlu midi el ihi
levant lui sonl d'ailleurs les plu.= liivorablcs sous lous les autres rapports.
L'Abri abesoi q u e d ep
Iiiiiifiic, eteururcnc (iuiL-oii(;iiipli.\
lies feuilles c l . h i l i „ i s i i „ u r r i . 11 est ii
qu'il fuut faire ,,u crocl.ct I't u„u i,
les arbres, tluia il di^truiL les raeiues
La gomme qui .léeoole Hc l'AI)ri
dame, est une véritable malarlie poi
prudeut.iLiaiolii est question
lie fu
1 de loi
bécl.C ,
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.qu'il ne soil dans un sol trop
roue taille
Il fai louvelloî
ehaque année un lég<
ineiil qu'il liiut éloigni
àor, étant l'extri
eet arbre ;o'e.st<
ses iirossi's bran
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ion do sa sève t
iliiil qu'on ,loil
il vaut mieux r
anq,Illation soit
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ARMENIACA.
Les Abricots, quand ils soiit bien m
iiourrissaus, à cause de la pai'Ucsucr.
avec modération, parce «pie tout cscè:
préjugépopulaire, et celui dc quelque
fièvres quand on en mange beaucoiq);
dificrentes manières pour en varier l'u
ABRICOTIER. I^FJ
irs, sont pectoraux, adoucissans ot même assez
c qu'ils conlicnnent; mais ou doit en manger
, même des meilleures clioses', est nuisible. Le
médecins,-est qu'ils sont sujets à donner les
nais rien n'est moinsprouvé. Ou les prépare do
;agc.
On confit l'Abricot vert avant «pie le noyau ait eu le tems dc durcir; mais celte
confiture ne vant pas h beaucoup près celle de Y Amande;-,tri/iccisr, confite avec son
brou, dont nous avons parlé à l'article de l'Amandier. Parvenu ii sa maturité, ou le
mange cru, on le met en compote ou en niaruuladc; on on fait ilos^'confituros sèches
etliijuides, despr.lcs qui se con.scrvcut trè.s-long-tems. Celles tpii nous viennent d'Auvergne
jouissent d'une grande réputation. On le conserve aussi dans l'cau-dc-vie. Ou
a, en Proveiicc, une manière particulière de manger les Abricots c.uifits au sirop,
c'est de les en retirer, de faire iuimcl;mged'cau-de-vieet de sirop, etde les laisser assez
long-tems dans celte nouvelle liqueur, pour «pie le fruit en soit imprégné, Cette
confiture est on ne peutpas plus agréable.
L V BKF.TOXXEIUE, en parlant de l'usage où l'on est dans certains pavs dc faire sécher
les Abricots comme les Fignes et les Raisins, indique h manièro d'en chasser le
noyau avec un poinçon, qui le pous.se dehors du côté de la (pieue, où il sort, san.s
qu'on soit obligé d'ouvrir le fruit. Daus hs pays chauds, la chaleur suffit pour les
sécher; mais dans ceux qui le sont moins, on les fait sécher au four, en les y meltaut
lorsqu'on en a retiré le pain. C'est un objet de commerce dans le Levant, cl il s'en fait
une assez grande con.sonmialion dans le pays.
M. DLL.VLXAY, ànm SOU AImanacfi da Bon Jai-dinier'^ninwo 1810), iiidicjiie un
moyen facile et agré.ible ponr tirer parti des Abricots, daus les années surtouL où ils
sont très-aboiulans; il consiste K à ouvrir en deux chaque fruit mûr, ii le faire sécJicr
au soleil ou dans un fonr modérément chaud. Ainsi préparés, on le conserve pour
l'hiver dans un enih'oit sec. Trempés de la veille dans l'eau, on les cuit avec du sucre
ct i'on en fait d'cxcellcntcs compotes, «pi'on aromatise suivant son goût. »
L.\BRETONSERiEindiqueun moyeniiourreconnaître le véritable .\l.ricot-T>êche par
son noyau, ct de manière à ne pas s'y iriniipcr. «I.e iiovaii de toutes los c.s])èces
d'Aliricots est formé tout d'une pièce d'un côté; de l'aïilre il forme trois côtes.
Prenez une épingle, cnfôncez-la dans le trou du noyau, du côté de la queue du fruitpou.
ssez l'épingle au travers de la cùto du milieu ; sî elle suit jusqu'au bout, de l'açoil
que le noyau s'ouvre, c'est le véritabJe AbricoL-Pêche. Le noyau de toute a
îspoce
ne peut s'ouvrir de même. »
Los noyaux ol los amandes ont également lenr utilité : ils sonl la base d'un excellent
ralafiatconnusousieiioiiule Ratafial dc noyau. L'amande remplace, pour les crênio.i
et les pâtisseries, celle du fruil do l'Amand'ier. L'Iiuile qu'on on ovirait est employée
dans les pharmacies : c'est une dos senuîucos froides qui serv ont ii préparer i .jrgoat et
le sirop de cc nom. Celte amande, sounii.'ie aux mêmes préparalions que celle <le
l'Amandier, et réduite en p(
est très-bonne pour so la
connue dans le commerce
Le bois de l'Abricolicr >
neurs l'emploient pou, ils
quaranto-iioul'liv
La gomme ,pi
idispo
• doi
,er les mains : elle
de parrumerie soos le nom ,
•si «l'un gris-cendré, mêlé di
lui i m ^ t m l le Prunier. Si
iibe.
qn.
lie pommade i demi-liquide,
•bit et adoueit la peau. Elle est
ideP.lte-d'Aniamlc.
i pa
Ige CL do jaune. Les toi
sauteur s|)éeiliqoe est
1 l'Abr olicr a des propriété.' :elles de la